Lacan et la boîte de mouchoirs, intégrale, saison 1 de Chris Simon

Le 11 juillet 2015

Synopsis :

Envie d’essayer la psychanalyse, mais vous n’avez pas encore franchi le pas ? Curieuse ou curieux de savoir ce qu’il se passe derrière la porte d’un cabinet de psy quand vous n’y êtes pas ? Voici l’occasion !

– 78 pages –

Les premières lignes :

Le silence en présence d’un étranger oppresse. Etre dans le devoir, l’obligation de parler, crée un tsunami mental.

Mon avis :

J’ai reçu ce roman en partenariat Livraddict, que je remercie. Merci également à Chris Simon pour cet envoi et le gentil petit mot joint au livre. Pour la petite anecdote, j’ai fait une mauvaise manipulation depuis mon smartphone lors de la consultation des partenariats disponibles, en effet le livre que je souhaitais n’était plus disponible et j’ai du par mégarde cliquer sur ce bouquin en refermant la page internet. J’ai donc eu la surprise de me voir sélectionner la semaine suivante pour ce partenariat que j’avoue, je n’aurai pas spécialement choisi.

Je n’y connais vraiment rien en psychanalyse, et ce n’est pas spécialement un sujet qui m’intéresse. Mais je suis curieuse ! Alors entrer dans le cabinet d’un psy, pour découvrir ce qui s’y passe, pourquoi pas, c’est tentant, j’avoue…

Nous suivons une patiente lors de ses visites chez son psychanalyste, et nous découvrons alors sa vie à travers ces rendez-vous. Cette façon de faire est assez particulière, et originale, c’est un point fort de ce livre.

L’écriture de Chris Simon est agréable, et fluide. Elle gagne en consistance au fur et à mesure des différents épisodes. Il y a aussi beaucoup d’humour, parfois noir dans ce livre.

Malheureusement, comme souvent avec les romans courts, j’ai eu l’impression de survoler tout cela. Tout va beaucoup trop vite, me laissant un gout d’inachevé ! Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, j’ai eu l’impression d’un manque de profondeur, et je ne suis jamais réellement entrée dans l’histoire. Ce n’est pas vraiment un reproche à l’auteur, c’est juste que c’est habituel pour moi, il me faut plus de matière pour aimer un livre, généralement minimum deux cent pages. Attention je sais bien que quantité ne fait pas qualité, j’en ai conscience. Mais c’est comme ça.

Je lirai tout de même certainement la suite, parce que justement j’ai envie d’en savoir un peu plus, mais j’attendrais l’intégrale 2.

A lire si vous êtes curieux !