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La route du rock | concours & interview

Publié le 17 juillet 2015 par Acrossthedays @AcrossTheDays

L’été à peine commencé, on a pris rendez-vous avec les têtes pensantes de La Route Du Rock, lieu de pèlerinage annuel pour nombre de mélomanes français (et anglais) : le festival fête cette année sa 25ème édition estivale, on a donc questionné François Floret, le fondateur, et Alban Coutoux, le programmateur, sur les enjeux du festival, ses évolutions, ses ambitions. Pour que vous veniez vous aussi à Saint-Malo du 13 au 16 août, on a un pass 3 jours à faire gagner – et pour les éventuels déçus, on a même 5 compilations du festival en stock prêtes à partir dans votre boîte aux lettres. Rendez-vous après l’interview !

LA ROUTE DU ROCK | CONCOURS & INTERVIEW

Across The Days: Yec’hed mat ! Alors il paraît qu’il n’y aura plus de tokens cette année ? J’en fais quoi des dix tokens estampillés RDR qui sont chez moi ?

François Floret. Tu pourras les revendre en disant qu’ils sont collector dans quelques années… Ou alors tu les revends à l’entrée du festival, avant que les gens s’aperçoivent qu’on est passés au cashless, mais tu risques de te faire repérer et de finir la gueule en sang. On a décidé ça y a vraiment pas longtemps, on était partis pour continuer avec des tokens, on préférait attendre l’année prochaine et voir comment ça se passait dans d’autres festivals, vu que c’est tout récent. On est allés au Hellfest, et donc on a vu les cartes cashless là-bas, avec une puce RFID à l’intérieur. On a fait un aller-retour dans la journée pour rencontrer les responsables de la société qui s’en occupe, et ils ont passé deux heures tranquillou à boire des bières avec nous, donc c’est que ça marche. Il n’y a eu aucun écho négatif de tout le week-end : si chez eux avec 150 000 personnes ça marche, y a pas de raison que ça marche pas avec 30 000 spectateurs chez nous. On s’y est pris un peu tard pour avoir tous les avantages, notamment acheter et créditer sa carte sur internet en amont du festival, ce qui nous aurait permis d’avoir des recettes deux mois avant le festival : c’est pas négligeable en terme de trésorerie. Cette année les gens pourront commander leur carte sur internet : elle ne sera pas expédiée chez eux (ce qui sera le cas l’année prochaine), mais ils n’auront plus qu’à la retirer à un guichet, tout sera déjà prêt. Ça concerne les paiements au bar public, au bar VIP, au merchandising, mais peut-être pas encore pour la restauration. Cette année, on a vraiment voulu améliorer l’accueil et les services, on se rend compte qu’on est nazes à ce niveau-là; on nous le dit souvent mais on le sait déjà. Il y a beaucoup de choses à corriger : plus de sanitaires, plus de places assises, plus de zones couvertes que ce soit pour se protéger de la pluie ou du soleil… Les efforts se dirigent principalement là-dessus, avec les moyens qu’on a. Tout ça en plus des travaux de drainage du Fort St-Père (actés depuis trois ans et achevés en avril), qui permettront d’évacuer l’eau de pluie. Le terrain sera du coup un peu plus poussiéreux en cas de cagnard, mais plus jamais boueux !LA ROUTE DU ROCK | CONCOURS & INTERVIEW

Le camping va déménager aussi, celui de l’année dernière était une catastrophe; donc on revient à un schéma plus classique cette année, avec un camping dans un champ. On a aussi modifié le cheminement piétonnier qui était pas assez large, et mal foutu. Dernière nouveauté logistique : on a placé la petite scène à l’intérieur même du site, face à la grande scène, à la place de l’ancien espace Bonobo, qui restent partenaires mais qui ne feront plus leurs animations bruyantes. Ils ont divisé leur chèque par deux (le soutien tombe alors à 15 000€, NDLR), ils vont labelliser l’espace détente couvert où se restaurer. L’endroit où se trouvait la petite scène l’année dernière sera consacré entièrement à la restauration, ce qui permet d’avoir un espace qui est réservé exclusivement aux concerts (et à quelques buvettes, quand même) ! Deux espaces, deux ambiances. On hésitait, parce qu’avoir la petite scène à l’écart garantissait d’avoir un peu de fluidité et de passage sur le site : il y aura sans doute le même effet avec la restauration mais ce sera probablement moindre.

ATD. Il reste donc d’éventuels ajustements logistiques l’année prochaine ?

FF. Même avec une baguette magique, on atteint un peu la limite de toutes nos possibilités… Au niveau des scènes, on pourrait essayer autre chose, c’est de mettre les deux scènes en parallèle un peu comme au Hellfest – mettre la petite scène à la place de l’espace labels. Ça peut marcher aussi. Si demain on a un gros partenaire qui arrive et qui a besoin de l’espace du fond, on y réfléchira.

ATD. On en arrive au budget : c’est toujours 1,3 millions d’euros ?

FF. C’est un peu plus maintenant, succès du festival aidant… L’année dernière on était plus autour de 1,8 millions, et c’est sensiblement la même chose cette année.
Alban Coutoux. Dont un budget artistique de 450 000 euros, ça fait un peu plus qu’avant quand même.

« Ce qui est important, c’est de rester pertinents. »

ATD. Le seuil de rentabilité, il se place toujours à 20 000 spectateurs, ou un peu plus ? C’est quoi l’objectif cette année ?

AC. Comme l’année dernière ça serait pas mal, disons 25 000 spectateurs ce serait bien.

FF. On est plus qu’équilibré à 25 000 ! Si on fait comme l’année dernière c’est super, si on fait plus on battra le record historique donc tant mieux. On va pas courir après les records, c’est pas le genre de la maison… Si pour les 25 ans on peut dire qu’on a battu les records, ça prouvera la santé du festival. C’est pas uniquement une histoire de fric, c’est aussi dire « On a 25 ans, mais on a notre plus grande fréquentation de l’histoire, donc le festival plaît et continue à plaire ! »

AC. Ce qui est important c’est de rester intéressants et pertinents pour le public : au bout de 25 ans, ne lasser personne, ne désintéresser personne. En 2012, on a fait une mauvaise année, on s’est demandé si ce qu’on faisait intéressait encore le public.

FF. Le plus dur c’est d’évoluer en gardant l’identité du festival, on va pas faire de copier-coller années après années, ça nous intéresserait ni nous ni le public. En 2012, y a eu d’autres problèmes que celui de la programmation; il y a eu une baisse de fréquentation de toute la Bretagne, où l’économie a perdu 30% – nous on a perdu un peu plus mais c’est dans ces eaux là. Il n’y a jamais eu autant de gens qui se sont barrés de Bretagne, parce qu’il y a eu un temps de merde tout le mois de juillet. C’est paradoxal parce qu’il a fait beau en août, il a fait beau pendant tout le festival, mais les gens étaient tous partis dans le Sud, en Espagne. Et en plus, la prog était belle mais assez terne, donc on a corrigé le tir en 2013, avec un peu plus de paillettes en fin de soirée.LA ROUTE DU ROCK | CONCOURS & INTERVIEW

« Faire un festival sans tête d’affiche, on y pense »

ATD. Quand vous vous occupez de la prog, vous repensez à 2012 ou au contraire c’est quelque chose que vous cherchez à vous sortir de la tête ?

AC. Quand tu fais une programmation, tu suis tes envies et tu joues avec les contraintes de budget, d’agenda, d’exclusivité… Parfois la prog elle tient à pas grand chose pour que tout se mette en place. 2012, la tête d’affiche c’était The xx, l’album devait sortir en mai avant d’être repoussé à septembre; donc zéro promo : c’était un non-événement, alors que tout le monde en a parlé après, et qu’ils ont gravi encore un échelon dans leur notoriété. Alors qu’en 2012, quand ils sont venus à la Route du Rock, c’est comme s’ils finissaient leur tournée précédente. Sur le reste, y avait plein de trucs intéressants, la soirée avec Chromatics, Walkmen, Mazzy Star… L’alchimie a pas pris sur cette édition, mais rien n’est jamais acquis, tu vas jamais te dire « Ah c’est bon j’ai la formule qui marche » de toute façon. Si ça se trouve, l’année prochaine on aura aucune tête d’affiche.

FF. J’y pensais ça d’ailleurs… Faire une prog sans tête d’affiche (sans programmer uniquement des trucs inconnus non plus, d’ailleurs, mais ça peut être intéressant), sans Björk ou Portishead ou Nick Cave, ça fait trois ans qu’on a des locomotives. Après quand tu repenses à 2012 tu réalises que ça marche forcément moins bien… Tout à l’heure quelqu’un nous a dit qu’on avait une prog assez pointue si on oublie Björk, moi je trouve pas : Ride, Ratatat qui revient en force, même Jungle, Rone qui fait le plein un peu partout…

ATD. Rone ça doit être sa dixième date bretonne en deux ans (après vérification : Rone est venu bien plus de dix fois en Bretagne, mais en plus de deux ans), qu’est-ce qui justifie de le programmer à la Route du Rock ?

AC. L’idée avec Rone c’est qu’il vienne des invités, ce qu’il n’a encore jamais fait en live. Pour l’instant de confirmé, il y aura François Marry de Frànçois & The Atlas Mountain qui sera là, dans une formule un peu inédite. Comme tu dis, c’est un artiste qui a joué assez souvent en Bretagne, donc on avait vraiment envie d’un truc différent pour le festival, pour garder ce côté spécial, un peu événementiel, éviter la redite quoi.

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ATD. La programmation électro est quand même plus défricheuse cette année que les années précédentes : c’est une volonté ou c’est un malheureux concours de circonstances qui a fait que vos premiers choix étaient pas dispo ?

AC. C’est un peu les deux à la fois… Il y a quelque chose à laquelle on est très attentif : c’est la dimension live de la prestation. On est pas un festival électro comme Nuits sonores, Nordik Impakt ou Astropolis. Les gens viennent pas que pour danser, ils viennent voir un concert, que ce soit du rock ou de l’électro, mais où la dimension visuelle (et jouée) compte. Lindstrøm ou Daniel Avery, c’est vrai que c’est pas hyper visuel, mais des artistes comme Jungle, Ratatat ou Rone, il se passe vraiment quelque chose sur scène – comme l’année dernière avec Darkside ou Moderat, c’est ce genre d’installations qu’on recherche pour éviter les DJ sets qui peuvent être très bien mais qui ne nous ressemblent pas parce que d’autres le font mieux que nous. L’intérêt d’une soirée électro, c’est de commencer à 22h pour finir à 6h du matin, nous on est pas du tout sur cette plage horaire là, et on est sur des esthétiques plus variées. Quand on programme des artistes électro, déjà c’est des trucs qu’on écoute et donc qui intéressent notre public, et qui correspondent à l’heure où ils jouent : entre une et quatre heures du matin. Mais j’ai pas l’impression que ce soit plus pointu que l’année dernière…

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« On est toujours prêts à prendre des risques »

ATD. Est-ce que j’étais le seul à fantasmer sur la venue d’Aphex Twin ? Sa venue semblait presque logique, probablement à cause de la projection (quasi-subliminale) du logo de Syro sur les écrans géants avant que l’album ne soit annoncé… D’ailleurs ça c’était fait comment ce truc ?

AC. C’est juste Warp qui m’a demandé de le faire, je trouvais ça rigolo ce truc subliminal, ça durait dix secondes. C’est un label qu’on suit, on avait déjà programmé Aphex Twin, ça s’est fait simplement. Il y avait plusieurs villes le même soir : Londres, New York, Tokyo…et Saint-Malo, je trouvais ça chouette d’en être. Maintenant pour répondre à ta question : Aphex Twin on l’avait fait en 2011, et pour qu’on reprogramme un artiste, il faut que ce soit vraiment justifié. Son album a pas révolutionné la musique, on était pas plus excités que ça pour le faire ,il y a pas eu de proposition, on y a même pas pensé honnêtement… Et même si c’est vraiment un artiste qu’on apprécie, ç’aurait été un gros budget aussi.

FF. Moi je suis vraiment un grand fan, mais dans le public en 2011 c’était vraiment 50% de gens qui adorent et 50% de gens qui détestent, un peu comme Godspeed You! Black Emperor.

AC. Même au sein du public électro, c’est un artiste qui divise beaucoup, parce qu’il est très radical.

FF. C’est ce qui nous plaît aussi d’ailleurs. On est toujours prêt à prendre des risques pour ça, après on est pas là pour faire des débats artistiques, mais si on peut mettre un petit coup de pied dans la fourmilière avec un artiste un peu dérangeant, on le fait.

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« On mérite notre label indépendant, nous ! »

ATD. Quand vous avez déplacé la Route du Rock au week-end du 15 août, on a eu l’impression que votre plus gros concurrent c’était Rock en Seine, et depuis l’année dernière, c’est comme si c’était devenu Pitchfork…

AC. On considère pas le festival comme concurrent d’un autre, on fait pas les choses en réaction à quoi que ce soit. Forcément il y a des artistes qui se retrouvent sur les deux événements. Par rapport à Rock en Seine il y a effectivement eu une petite concurrence sur le public au début; maintenant c’est devenu un événement tellement gros et bien plus mainstream que la Route du Rock, où sont programmées des esthétiques très différentes, avec des groupes metal et des groupes hip-hop. Si une partie du public de Rock en Seine se retrouve aussi dans la Route du Rock et qu’ils s’y déplacent, tant mieux… Quant à Pitchfork, il y a des artistes en commun mais c’est pas la même période ni le même type de festivals.

FF. Cette année forcément, y a pas mal de groupes en commun, mais Pitchfork est plus international, on y entend beaucoup plus parler anglais qu’à la Route du Rock. Il faudrait faire des études, mais on ne constate pas de baisse de la fréquentation depuis l’arrivée de Pitchfork. C’est sûr que ça nous arrange pas que Björk soit programmée là-bas parce qu’on sait que certains parisiens attendront deux mois de plus pour la voir à Paris et ne viendront pas à Saint-Malo, mais on peut pas y faire grand chose. Jusque là ça nous a pas été préjudiciable, notamment parce qu’on a des avantages qu’ils n’ont pas : on est en plein air, c’est pendant les vacances, avec le site incroyable du festival, la mer à côté… Historiquement on est plus âgés, donc il y a des habitudes, la Route du Rock c’est presque un pèlerinage, il y a une vraie cote d’amour. D’un point de vue économique et artistique on joue sur le même tableau, mais tout ce qui n’est pas quantifiable peut jouer en notre faveur, donc on cohabite bien. Les gens nous aiment parce qu’on est un festival à taille humaine, ils sentent que derrière on est pas des producteurs pourris – je dis pas ça pour Super (qui programment Pitchfork, NDLR) ! Après, le média Pitchfork a une vraie influence, moi c’est ma page d’accueil quand j’ouvre mon ordi, c’est la référence; mais les gens sentent une vraie sincérité chez nous. On a jamais été opportunistes et le côté maritime et vacancier joue forcément en notre faveur. Pour résumer, on paraît peut-être un peu plus « purs », donc ceux qui peuvent n’hésitent pas à nous renouveler leur confiance. C’est une histoire de générations aussi : notre public qui vieillit, qui a des enfants, tout ça, va peut-être moins bouger. Mais on arrive assez bien à renouveler le public, on verra bien si on arrive à le fidéliser maintenant… La concurrence c’est un vaste débat, parce qu’on vit dans un système économique où on est tous concurrents de quelque chose. En terme de programmation, finalement on est plus emmerdés par des événements à l’étranger, parce qu’ils ont plus d’argent grâce à de gros partenaire de bière derrière, alors que nous on a pas le droit… Nous on mérite notre label indépendant ! On fait vraiment tout avec nos petites mains, et si on se vautre, on a personne derrière pour nous rattraper.

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La Route du Rock, c’est aussi ça, oui.

ATD. Faire une scène Pression Live comme il y en a dans tant de festivals, c’est quelque chose que vous ne voulez pas faire ou Kronenbourg n’est jamais venu vous le proposer ?

FF. Ils sont jamais venus demander parce qu’ils savent qu’on veut pas le faire, c’est tout ! Les seuls qui ont voulu parasiter les scènes c’était France Inter il y a longtemps : ils ont voulu mettre leur logo sur les côtés de scène. Kronenbourg nous connaissent assez bien pour savoir que chez nous c’est mort ! Quand ils peuvent le faire, ils se gênent pas, mais chez nous ils osent pas.

AC. Dans la musique électronique il y a même débat avec les scènes RBMA : c’est super que la marque investisse en développement sur les musiques électroniques mais pourquoi les artistes sont systématiquement obligés de jouer devant ou derrière des logos ? C’est là qu’on se demande où est la limite entre le soutien et la récupération…

FF. On a toujours travaillé les partenariats avec des gens qui nous comprennent, si une marque ne comprend pas notre projet elle est pas partenaire, ciao ! Actuellement on est plus en train d’attaquer l’axe mécénat, qui est plus intéressant pour tout le monde. Ça nous libère des obligations de partenariat; il y a quand même des contreparties mais elles sont cadrées : c’est plus de l’ordre de l’invitation à un discours et d’un rendez-vous autour d’un pot, mais c’est il est pas question de mettre des banderoles partout, et économiquement le mécène est exonéré d’impôts à hauteur de 60% sur son investissement.

ATD. C’est couillu de programmer Sun Kil Moon…

AC. Toujours moins que Ten Walls ! (rires)

ATD. Peut-être presque plus finalement. En tout cas vous allez pas me dire que vous l’avez programmé pour autre chose que sa musique, mais est-ce qu’il y a pas quelque part un calcul de la hype…et de l’anti-hype qui joue pour vous ?

AC. Si on avait voulu jouer ça, on aurait fait une double affiche War On Drugs vs Sun Kil Moon, mais on avait déjà fait War On Drugs l’année dernière. Mark Kozelek, c’est toujours quelqu’un dont on a toujours suivi les projets, après évidemment on ne cautionne absolument pas ce qu’il s’est passé avec la journaliste, c’est sûr… Maintenant il est aussi dans la provocation, au delà de la frontière entre fond de sa pensée et maladresse…

FF. C’est un artiste qui pourrait s’enfermer beaucoup trop facilement dans son personnage de provoc’, c’est sûr… C’est pas du tout un calcul, on a pas envie qu’il pète un câble sur scène. D’autant plus qu’il a été programmé bien avant ce regrettable incident.

AC. J’ai tendance à dissocier les individus de ce qu’ils produisent en tant qu’artistes. Je préfère un gros connard qui fait un concert super cool qu’un mec sympa qui fait un truc tout pourri.

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Rarement une programmation de La Route du Rock nous a donné à ce point envie de tout lâcher pour venir se prélasser à Saint-Malo tout un week-end. Posez vos jours ou coupez court à vos vacances, achetez une tente ou réservez un hôtel, emmenez votre plus beau maillot de bain et pensez à votre marinière à manches longues pour les fins de soirées plus fraîches, mais venez.

Pour participer au tirage au sort (lundi 3 août) et tenter de gagner un pass 3 jours ou une des cinq compilations du festival mises en jeu, répondez à la question suivante par mail à [email protected] :

Combien d’artistes français sont programmés lors de cette 25ème édition été de la Route du Rock ?


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