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Le silence autour de la manifestation du 14 juillet, est un coup d'etat mediatique contre la liberte d'expression populaire.

Publié le 17 juillet 2015 par Philippejandrok

Après un petit tour d'horizon, nous constatons que personne, à part quelques initiés, ne sait ce qui se passe en France dans la capitale.

Le silence médiatique est effarant, une chape de plomb vient d'être posée sur la France, je suis à la fois choqué pour une raison essentielle, c'est que nous sommes la première nation après l'antiquité Grecque à avoir matérialisé la République.

Notre histoire a servi d'exemple à de nombreuses nations, nous avons, et nous sommes encore un modèle, et chez nous, en France, aujourd'hui, le 17 juillet 2015, c'est le grand sommeil.

La canicule n'a pas seulement assoupi les esprits, mais les volontés et la réflexion, les français vivent comme de bons petits pions disposés sur l'échiquier d'une vie qui ne leur convient pas, qu'ils ne supportent plus, mais les vacances comptent davantage que leur bonheur à venir, et comme certains mammifères, ils ont été endormis pour ne penser que l'instant présent. Les œillères ont été posées sur leur tête de pion docile, on leur a dit que c'était bon pour eux, comme un vaccin meurtrier capable de faire fuir les virus, alors qu'il est lui-même le virus.

Notre gouvernement PS a paralysé la volonté populaire, l'a interdite, a rendu au silence la gloire et la joie. Dans la tempête flamboie le sentiment populaire nommé démocratie, il éclaire le ciel bleu et les yeux des passants, rendus aveugles par tant de morgue et de mensonges d'état.

Liberté, splendeur universelle, qui plaît aux cœurs pacifiques, que ces hommes disent aux femmes, que toutes les voix de l'âme chantent en chœur à la fois ! La liberté " est un champ magnifique, que la cité dit aux bois, liberté, c'est la pensée humaine qui va brisant toute chaîne ! " La liberté, c'est le doux conquérant ! A lui le Rhin et le Tibre ! Peuple esclave, elle te fait libre ; peuple libre, elle te fait grand ! Ô bonne France invincible, chante ta chanson paisible ! Chante, et regarde le ciel ! Ta voix joyeuse et profonde est l'espérance du monde, Ô grand peuple fraternel ! Bon peuple, chante à l'aurore, quand le soir vient, chante encore ! Le travail fait la gaîté... " la foi... la liberté.

Librement inspiré de L'art et le peuple, de Victor Hugo

Cette révolution des malheureux et des déçus, des enfants perdus comme des arbres auxquels on a coupé les racines, et dans une marche solennelle dans les rues de Paris avec dignité et l'espoir enfin né. Parfois des cris " au front du peuple étincelle, comme l'astre au front de Dieu " " Hollande démission " " Démocratie, je crie ton nom", hurlent à s'en faire péter les poumons ces jeunes courageux qui n'ont rien à perdre, puisqu'ils ont tout perdu.

Qu'il est beau ce mouvement démocratique, parce qu'il est vrai.

Il est vrai dans l'ignorance de la majorité, étouffé dans l'œuf sa promiscuité. Toi le révolutionnaire 2015, " Ris du vieux siècle qui passe ! Chante l'amour à voix basse, et tout haut la liberté ! Chante la sainte Italie, La Pologne ensevelie, Naples qu'un sang pur rougit, La Hongrie agonisante ... Ô tyrans ! "

Oui, Tyran de pacotille ou tigre de papier, Hollande faux roi de France, préside une nation bafouée par tes mensonges répétés. Sache que tu es laid, ventripotent président et que " Le beau n'a qu'un type, le laid en a mille " et c'est ce que tu es, un, face à mille, et bientôt des milliers, et peut-être des millions.

Toi mauvais président entre tous, jamais tu ne seras cet " homme montant des ténèbres à l'Idéal " tu as bafoué ta voix, étouffé celle de tes enfants, tu as trahi la France en cet été de canicule, étouffant le souffle des fils d'une France perdue qui, au lieu d'avancer, recule. Cette France et son peuple, abandonnés aux mains des financiers qui usurpent la démocratie pour la ploutocratie.

Toi, faux président socialiste, toi, perroquet qui disait lorsque ce siècle avait deux ans " moi président je... ", l'ego merveilleux du mensonge déclamé à la face d'une société qui croyait en toi.

Le malheur est sur toi qui as introduit dans nos lois des règles contre nature pour lutter non pas contre les mécréants et les assassins, mais contre les enfants du siècle, ceux d'une nation en demande de liberté, d'égalité et de fraternité.

Tu n'es, ni un guide, pas plus qu'un président digne, qui voudrait de toi pour père après tant de traitrise sur notre terre de France ?

Tu déranges " l'équilibre nécessaire des lois et des mœurs, elles ôtent à la justice humaine ses proportions ; et alors il arrive ceci, réfléchissez-y, messieurs, que la loi épouvante la conscience [...] " extrait du discours de Victor Hugo devant l'Assemblée constituante, le 15 septembre 1848.

Voici, mes amis, avec l'aide d'un écrivain que j'admire, ma réflexion de ce jour, le 17 juillet 2015, trois jours après le soulèvement populaire et démocratique, qui a fait trembler le pouvoir tout en étant pas communard.

Nous vivons une époque formi...diable...


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