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Critiques Séries : The Strain. Saison 2. Episode 2.

Publié le 22 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Strain // Saison 2. Episode 2. By Any Means.


Pour le moment, la saison 2 de The Strain démarre bien. Elle s’est légèrement éloignée de ce qui faisait d’elle une série nanar-esque sur la fin de la saison 1 afin de reprendre la mythologie de la série de plus belles. Eph et Nora ont maintenant un labo ce qui va leur permettre de faire leurs tests. Setrakian continue de faire ses petites recherches dans l’espoir de trouver une nouvelle façon de tuer le Master. Pendant que Fet et Dutch tentent de reprendre leur ville petit à petit. Cet épisode est dans la continuité du précédent et est peut-être même plus intéressant que le précédent d’un point de vue des personnages. En effet, The Strain tente cette année d’installer ses personnages dans une toute nouvelle configuration qui me plaît énormément. La façon dont chacun prend sa place, dont les personnages sont en train de développer des intrigues bien à eux, etc. Car tout le monde est à un nouveau poste désormais, loin de ce que la saison 1 avait pu faire également avec eux. Tout ce qui faisait les erreurs de la saison précédente ne sont pas encore parties, Eph et son équipe de tueurs de vampires ont dévié légèrement leur trajectoire vers quelque chose de différent par rapport à l’an dernier (le Master).

C’est un mal pour un bien. Le Master n’est pas la seule chose importante d’un point de vue narratif que The Strain tente de mettre en scène. A côté de ça, nous avons aussi une ville à sauver d’une gangrène, celle des vampires qui se multiplient, sans parler de tout ce que cela peut également induire pour les autres créatures contrôlées par le Master. Pendant que le Master est en fuite afin de se trouver un nouveau corps, Eldritch Palmer et Thomas Eichhorst continuent leur travaille pour le Stoneheart Group. C’est d’ailleurs aussi le moment venu pour Eph et l’équipe de se regrouper afin de trouver une nouvelle façon de combattre le virus du vampirisme. La façon dont Guillermo del Toro (enfin, au travers de sa franchise de livres adaptés ici en série) parle du mythe du vampire comme d’une épidémie (comme un zombie en somme) est une façon intelligente et moderne de parler d’une créature qui a des siècles. Pour Eph et Nora, cela veut en tout cas dire qu’ils vont devoir utiliser leurs nouveaux sujets incubés afin de travailler sur un pathogène qui pourrait tuer les cellules vampiriques dans le corps d’un hôte.

C’est une société qui ne va pas forcément arriver rapidement mais The Strain parvient à installer suffisamment de tension pour que l’on ne passe pas un mauvais moment comme cela a déjà pu être le cas par le passé devant la série. Il y a même quelque chose qui fonctionne entre Eph et Nora alors que ces deux personnages ne sont pas les plus intéressants de la série. Au contraire, ils font partie de ceux que j’ai envie d’entarter depuis la mi saison de l’an dernier. Eph est pour moi un personnage que The Strain doit éliminer le plus rapidement possible. Corey Stoll reste bon mais son personnage n’a aucune véritable perspective d’avenir. On a l’impression qu’il est coincé au milieu de son histoire sans pouvoir s’en sortir. C’est dommage et je crois que Nora, seule, serait un peu plus intéressante. Je dis bien serais car de toute façon, je ne peux pas deviner avant que cela ne se passe la suite de la série. Le couple qui accepte de devenir des rats de labos était quelque chose de terrible mais d’émotionnellement fort. Si The Strain n’a jamais été la plus belle série en termes d’émotion, elle tente ici d’en faire quelque chose. Cela me rappelle le moment où Eph et sa famille ont été mis en péril l’an dernier.

La mise en scène est inspirée là aussi, laissant au téléspectateur l’impression que ce que l’on suit là pourrait bien être une sorte de petit huis clos dans un labo. The Strain tente donc de nous offrir de bons passages de temps en temps histoire de nous dire qu’elle a encore des tas de choses à faire. Si l’histoire d’Eph et Nora est donc assez chargée à la fois en tension, en émotions, et en dialogues, le reste de l’épisode est beaucoup plus calme. Cela suinte pas par tous les pores et je crois que c’est la première bonne nouvelle de l’année. L’an dernier, The Strain voulait tellement en faire que tout partant dans tous les sens. The Strain reste cependant aussi un peu ridicule par moment histoire d’avoir de quoi apporter au téléspectateur une bonne dose de fun. C’est en tout cas comme ça que je le vois et l’imagine (et le pire c’est que cela fonctionne même très bien). Les aventures de Fet et Dutch font justement partie de ces histoires plus cocasses que The Strain tente de mettre en scène à sa façon histoire de rappeler que ceux qui ont aimé la première saison ont encore de quoi mordre dans cette saison. Le flashback sur le passé de Setrakian n’était pas ce que j’ai vu de plus utile. Certes, il nous permet d’en apprendre un peu plus mais c’est tellement léger que l’on n’en retient que très peu de choses.

On se retrouve donc à Vienne en 1965 s’informe déjà sur la mythologie vampire. C’est là qu’il a rencontré Eldritch Palmer qui lui aussi partageait le même intérêt pour les créatures de la nuit. Et Palmer est à la recherche d’une cane utilisée par Josef Sardu, plus connu sous le nom du Master. Si ce flashback n’est pas totalement dénué d’intérêt, j’aurais peut-être trouvé intéressant qu’ils forcent un peu plus les traits.

Note : 7/10. En bref, suite de saison réussie. 


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