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Critique Téléfilm : Sharknado 3, Oh Hell No ! (2015)

Publié le 24 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Sharknado 3 : Oh Hell No ! // De Anthony C. Ferrante. avec Ian Ziering, Tara Reid et Cassie Scerbo.


Syfy et Asylum poursuivent leurs conneries de tornades de requins pour le plus grand plaisir des aficionados comme moi qui adorent. Je n’ai pas de honte à adorer cette franchise complètement débile aux effets spéciaux ridicules mais pourtant toujours aussi funs. Car c’est aussi ça la force de cette franchise, de savoir rester amusante en toutes circonstances. Sans compter qu’elle est capable de s’offrir un casting toujours aussi délirant : Frankie Muniz, Bo Derek, David Hasselhoff, Bruno Salomone et j’en passe et des meilleurs. Sharknado 3 se permet même quelques références à la fois aux précédents volets (et à leur côté ultra ridicule) mais aussi à d’autres productions Asylum (notamment Z Nation). Le seul problème avec cette franchise c’est qu’elle a épousé le fait qu’elle est devenue un phénomène de société et de ce fait elle s’est peut-être un peu trop perdue en oubliant le ridicule et le fun du premier volet afin s’enchaîner les références et les caméos. Cependant, si cela avait été l’erreur du précédent volet, je trouve que celui-ci a réussi à faire les choses de façon légèrement différente. C’est une suite qui est un peu mieux construite, plus proche du premier volet avec l’avantage de ne pas rester dans la même ville. L’ouverture à Washington D.C. était excellente, ne serait-ce que pour voir le Président des Etats-Unis battre du requin avec notre héros.

Une monstrueuse tornade s’abat sur Washington D.C. jusqu’à Orlando en Floride.

Ce nouveau volet a beau reprendre la même formule (celle des requins et des tornades), j’ai réussi à trouver cet épisode légèrement différent des autres. L’avantage ici est qu’il nous offre un nouveau champ de possibilités et un travail équipe légèrement différent. Le film n’oublie pas d’être ridicule jusqu’au bout en ayant entre ses mains un casting de hasbeen toujours au top : David Hasselhoff en astronaute le premier. Il y a des moments qui sont justement mémorables car ils sont suffisamment cons dans le bon sens pour faire rire : Fin qui reporte une tronçonneuse d’or pour ce qu’il a fait à New York et Los Angeles, April qui donne naissance à son enfant dans… un requin, Shepard qui va dans l’espace, etc. sans parler du fait que les requins vont jusque dans l’espace. Parfois je me demande ce qu’a fumé Thunder Levin, seul scénariste de cette franchise depuis le premier volet, mais je crois que je n’ai peut-être pas envie de partager avec lui. Je me demande si au fond il n’a pas une liste de trucs à mettre afin de nous permettre de nous demander ce que l’on fait encore là. Car c’est un peu ça le truc avec cette franchise, on regarde, on s’amuse mais l’on se demande pourquoi on regarde encore.

Si Syfy a confirmé la mise en chantier d’un Sharknado 4 (ce qui est rassurant vu le succès), je ne sais pas vraiment si cela vaut la peine. En effet, la franchise a tellement usé son concept de base qu’elle me laisse entre la volonté de me dire que j’ai apprécié cette nouvelle poilade ou bien que je n’ai pu que la détester par la même occasion. Dommage que le film ne parvienne pas non plus à utiliser le point de vue politique qu’il aurait dû utiliser (notamment avec la présence du Président), sans parler de la présence de Bruno Salomone au détour d’une sorte de Skype assez inutile mais pour les français cela peut être amusant, etc. Le film est souvent décousu, ne raconte pas grand chose mais je ne pense pas que cela soit le plus important non plus. Sharknado 3 se termine au milieu d’un laser (sans parler de la tronçonneuse laser) dans ce qu’il y a de plus ridicule là aussi…

« SHARK. IN. SPACE ».

Je crois que mon moment préféré est peut-être celui de George R.R. Martin qui se fait bouffer par un requin, comme une façon de venger les fans de Game of Thrones de tous les personnages morts au fil des années.

Note : -/10. En bref, impossible de noter cet enchaînement de fun et de bêtises car je n’ai aucune idée de quelle note lui donner.


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