Magazine Culture

Critiques Séries : The Strain. Saison 2. Episode 4.

Publié le 04 août 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Strain // Saison 2. Episode 4. The Silver Angel.


Après l’épisode crétin de la semaine dernière, la saison 2 de The Strain revient enfin sur le bon chemin avec « The Silver Angel ». Cet épisode vient injecter à la série une bonne dose d’humour et un peu d’histoires supplémentaires à la série. Les deux premiers épisodes de la saison avaient réussi à aller dans la bonne direction pour raconter l’histoire de ces personnages et cet épisode vient ajouter un peu plus de choses à la série et sincèrement, c’est vraiment le bienvenu. Cet épisode permet de nous offrir un peu plus de choses amusantes, avec une mythologie qui reprend ses droits, peut-être aussi car c’est la seule façon de rendre une histoire au sujet d’un vieux bouquin divertissante. Au delà de l’aspect le plus sérieux, l’histoire de comment Palmer et Setrakian vont se croiser, avant de diverger l’un de l’autre, c’est justement ce qu’il y a de bien dans cette série. Elle confronte les histoires, les personnages tout en créant un univers fun-tastique. Les scénaristes et le casting de la série nous donnent ici enfin l’impression d’être en forme et il était sacrément temps. En tout cas, les scénaristes et le casting semblent avoir une vraie façon de voir les choses qui me plaît énormément. La série utilise ses flashbacks, ses aventures, sans parler de la fiction traditionnelle sur les vampires (et en l’occurence ici ouvrir sur un vieux film de vampires espagnol en noir et blanc).

Cette façon d’aborder la culture du vampire telle que nous la connaissons au travers du cinéma et accessoirement avec la vision que Guillermo del Toro a pu avoir dans ses films, c’est fascinant. Mais ce que j’aime aussi c’est la façon dont la série parvient à utiliser Setrakian et Palmer comme des personnages pour justement nous plonger un peu plus dans la mythologie de la série. Les deux sont charismatiques, l’un est plus cynique que l’autre mais justement, c’est ce qui rend le tout un poil plus captivant. Ce n’était pas gagné d’avance alors que justement la série étant l’an dernier en train de devenir complètement ridicule sur la fin de la saison. Cet épisode fait un joli travail pour nous offrir des idées intrigantes dans le présent. Outre la série B qui a ouvert l’épisode « Angel de la Plata », nous avons l’acteur qui travaille désormais dans un restaurant à New York. C’était sacrément drôle. Etant donné que Gus, après avoir visité le restaurant plusieurs fois, reconnait l’acteur et l’approche avec admiration, je suppose que la série va lui donner une place un poil plus importante dans les prochains épisodes. Ce ne serait en tout cas pas étonnant du tout. L’épisode donne aussi un peu plus de choses intéressantes à Eph et Nora. Eph est un personnage que j’ai de plus en plus de mal à cerner et sincèrement, il était temps que les deux aient des choses à raconter.

Ils vont relâcher leur vampire infecté dans le monde avec leur pathogène maintenant dans leur vampire test. Ils espèrent que cela change dès les prochains épisodes et je dois avouer que j’admire beaucoup l’idée car The Strain peut tellement être ennuyeuse et ridicule à la fois, qu’un épisode comme celui-ci qui fait des choix judicieux dans ses intrigues, c’est presque plus étonnant que l’on ne pourrait le croire. Par ailleurs, le pathogène va devoir fonctionner car Palmer continue de travailler avec Bolivar afin d’amener le chaos à New York et cela ne semble faire qu’empirer. Il y a cette scène assez amusante à la sortie d’un rendez-vous avec tous les investisseurs les plus importants, en faisant croire que les marchés sont à nouveau fonctionnels. Tout cela n’est qu’une ruse, une façon pour Palmer de les emmener dans son piège. L’attaque est assez amusante (surtout avec le live à la télévision en parallèle). La scène qui suit le rendez-vous est l’une des plus excitantes que The Strain ait pu faire et je trouve dommage qu’elle ne dure pas suffisamment longtemps. C’est quelque chose que je reproche souvent à cette série, d’avoir de bonnes idées mais de ne pas forcément en faire grand chose par la suite.

Note : 7/10. En bref, quand The Strain veut, elle peut.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog