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J'ai rencontré un Con...

Publié le 13 août 2015 par Philippejandrok

Le mois dernier, alors que je diffusais l’information de ce garçon courageux, Sylvain Baron, qui tente de renverser la République avec son seul courage, j’ai reçu une demande d’ amitié sur Facebook d’un certain « Faitbien S.»…,

j’ai été immédiatement surpris par le narcissisme de ce garçon sur sa page personnelle, qui se prenait en photo comme une midinette sous toutes les coutures, je dois avouer qu’un homme qui se prend lui-même en photo et à ce rythme acharné, m’a rappelé le beau Narcisse qui, à force de se trouver admirable et de se mirer dans l’eau, a fini par se noyer dans son reflet, pauvre sot.

Pensant bien faire, j’ai accepté sa demande d’ami, mal m’en a pris, car au fur et à mesure de ses publications, je constatais avec horreur l’arrogance, la fermeture d’esprit et la prétention de ce jeune homme qui semblait tout savoir sur tout, et qui ridiculisait ceux qui, justement en savait plus que lui, mais avec une suffisance que cela en devenait effrayant. 

L’enseignement de la vie est important, et j’ai pu apprendre qu’il ne fallait jamais tenter de convaincre un con de son ignorance, c’est une cause perdue d’avance. 

D’ailleurs, souvent les imbéciles et les ignorants de tous bords, s’amusent à détruire ceux qui en savent plus qu’eux, encouragés par je ne sais quel démon, celui-ci commença à détruire avec grossièreté des informations que je postais sur l’histoire de l’humanité remise en question par des publications scientifiques sérieuses, et reprises par certains sites qui n’avaient pas sa faveur. Calme et posé je ne prêtais pas attention à ces remarques imbéciles, mais à force, il parvint à m’excéder par sa prétention infantile, par sa façon despotique d’imposer sa volonté, ses idées personnelles dénuées de tout fondement scientifique ou philosophique, en fait, il affirmait alors qu’il ne savait pas, qu’il n’avait pas étudié ni fait la moindre recherche en dehors de Wilkipédia et encore, avait-il lu un livre dans sa vie ? 

Pour ce « Faitbien S. »  il faut avoir passer son brevet de secouriste, sa thèse d’état, et encore, le bougre n’est pas certain d’accorder sa confiance, car il est… nous y reviendrons plus tard.

À force, j’ai pu établir que ce jeune homme avait tous les symptômes du pervers narcissique, connaissant relativement bien ce type de malades mentaux qui peuplent la planète malgré eux, je me suis efforcé de ne pas le contrarier, pour ne pas qu’il me jette un mauvais sort, ces gens là n’ont peur de rien, et comme le disait Audiard : 

- Les cons, ça ose tout.

Prévenant à l’extrême, je suis resté distant, et très courtois lors de nos dialogues sur des faits historiques, que lui contestait systématiquement sans y apporter la moindre preuve du contraire, alors que je les trouvais plutôt dignes de confiance, comme la découverte en Australie de squelettes de géants par des scientifiques australiens, établissant la trace d’une société antérieure à celle des aborigènes, il y a 60 000 ans. 

Le colérique « Faitbien S. »  prétendait sur le seuil de l’hystérie que les géants n’avaient jamais existé, car il n’y avait aucune preuve, et que lui, ne les avait jamais vu, en clair tous ceux qui pouvaient y croire se trouvaient immédiatement intégrés à la catégorie des crétins qu’il avait mise en place dans son imaginaire jeune, mais à la fois malade. Ce qu’il tentait de me dire, c’est qui si lui ne les avait pas vus, alors ils n’existaient pas. Ce qui en disait beaucoup sur l’intelligence, l’orgueil, la vanité et la tolérance d’un tel personnage.

Il avait la preuve devant lui avec cet article australien que ces squelettes existaient, mais il refusait d’y croire, je lui demandais alors, comment pouvait-il croire aux dinosaures, puisqu’il ne les avait jamais vu ?

- Ah ! me répondit-il, mais il y a des preuves !

Tout en contestant les preuves d’ossements humains découverts en Australie et prouvant l’existence de géants au néolithique. Il y avait les preuves, et SES preuves, ce qui montrait à nouveau la prétention de ce jeune homme qui, comme la connerie humaine, n’avait pas de limites.

Bref ! Ayant longuement travaillé de manière personnelle depuis des années sur le thème des géants et les civilisations préantiques, je ne perdis pas mon temps face à autant d’obscurantisme et de fermeture d’esprit, estimant qu’il valait mieux être aveugle que de lire les commentaires oiseux de « Faitbien S. ». Puis, à bout d’arguments intelligents, et face à mes questions qui apportaient à ces découvertes un fondement si, pas scientifique pour lui, tout au moins historique, celui-ci me dit :

- Mais, je suis médium…

Je dois avouer que sur le coup, pardonnez-moi, j’ai eu un choc et je suis tombé sur le cul. Je rencontrais enfin un médium, un vrai, un de ceux qui savent, qui deviennent, qui connaissent tout, un médium pervers narcissique, doublé d’un super narcissique, un chef d’œuvre de la psychologie humaine, un profil exceptionnel de l’humain remarquable, le Nostradamus moderne, la Pythie du Parthénon, l’Oracle de Delphes, en fait... un vrai con. 

Mais oui, j’aurais dû le prendre au mot car, médium veut dire, moyen, ce qu’il était sans l’ombre d’un doute, un petit jeune homme très moyen en tout.

Sans doute par cette révélation espérait-il me clouer le bec, en m’annonçant son secret intime, qui sous-entendait qu’il avait la science infuse, puisqu’il voyait à travers l’invisible en me disant :

- Vous seriez étonné par tout ce que je peux croire et que les gens ne croient pas.

Je le croyais en effet, j’étais face à un malade mental persuadé d’être ce qu’il n’était pas et qu’il ne pouvait pas être à cause de son attitude de fermeture spirituelle sur tout ce qui ne lui convenait pas, en fait, il illustrait parfaitement la définition du pervers narcissique, celui qui a raison sur tout, de tout et qui connaît tout mieux que les autres même, et surtout, si c’est un ignorant.

Mais, m’interrogeai-je, comment n’avait-il pas deviné à cet instant que j’avais compris que c’était un arrogant pusillanime imbu de sa personne, comme j’en vis rarement dans mon existence, puisqu’il était médium ? 

Et il insistait encore, comme l’homme qui tente d’attraper une corde de rappel dans les airs, alors que l’on vient de la couper, il insistait pour me convaincre que ces découvertes archéologiques étaient « des conneries »  selon ses propres termes, parce qu’il les considérait comme telles, heureusement qu’il n’était pas directeur de recherche au CNRS. 

Il eut l’insigne courage  de me dire que je lui manquais de respect en mettant en doute ses perceptions secrètes, alors qu’il manquait de respect aux chercheurs de la terre entière parce que lui, le grand médium, ne reconnaissait pas en eux aucune de leurs découvertes. 

Son don de médium se limitait-il à endoctriner de pauvres imbéciles ou à emballer des filles en leur disant d’une voix grave :

- Salut, je suis « Faitbien S. » et je suis… Médium !

Ou peut-être se disait-il médium pour trouver un sens à sa vie puisqu’il était incapable en tout ? 

Qui sait ? Il était médium comme j’étais gynécologue, pauvre pervers narcissique, mais comme il lisait dans mes pensées, je lui ai tout de même annoncé qu’il devait se douter qu’il pouvait me retirer de sa liste d’amis puisque nos âmes empruntaient des chemins contraires, la mienne se portait vers l’ouverture, la sienne vers la fermeture, pour un médium, c’était assez surprenant il aurait dû s’en rendre compte bien plus tôt… pour un Médium… 

Aussitôt après notre conversation, car la connerie humaine ne semblait pas toucher le fond, je me retirais de sa liste d’amis, car j’étais pour lui, devenu un ennemi, un mécréant.

Voilà chers amis ma rencontre avec un con, un vrai, un chef d’escadrille qui vole au-dessus de la pensée, enfin, de notre misérable pensée, un génie de la bêtise humaine, mais surtout, un formidable pervers narcissique inculte, intolérant et parfaitement idiot, qui s’amuse à inonder de ses commentaires despotiques tout ce qu’il ne comprend pas, mais qu’il juge, parce que lui, il est médium.

La moralité de cette histoire est : Méfiez-vous des médium, vous ne savez jamais qui se cache derrière, un pervers narcissique ou tout simplement, un vrai médium humble et sensible, bien sûr, je vous encourage à trouver le second type, plus proche de la réalité et de la perception délicate, et surtout, moins susceptible.

Alors, je me répète, pardonnez-moi, mais méfiez-vous mesdames et messieurs des hommes qui vous disent : 

- Mais je suis médium !

Nous vivons une époque formidiable…


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