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Nos grandes entreprises rêvent aussi d’un monde meilleur

Publié le 01 septembre 2015 par Nicomak @Myriam_Nicomak

Au début de l’année, le baromètre Trust, publié par Elan-Edelman, montrait que moins d’ 1 français sur trois faisait confiance aux entreprises. Même si ce chiffre progresse par rapport à 2014, il ne reste pas très glorieux. Parmi les répondants, 51% pensent que l’entreprise ne contribue pas au bien général et 46% que l’entreprise ne les aide pas (avec leur famille) à avoir une vie plus satisfaisante.

Et pourtant, de nombreuses entreprises s’engagent et se mobilisent en interne pour repenser la relation business et société, en déployant des actions à impact positif. A l’origine, il faut souvent un dirigeant convaincu qui met en place une démarche globale ambitieuse, et parfois ce sont des démarches portées en interne, au niveau opérationnel ou plus stratégique.

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Grâce à la volonté de ces « intrapreneurs », une nouvelle approche durable peut être intégrée dans la stratégie globale de leur société. Ticket for Change, l’association créée par Matthieu Dardaillon qui a lancé un peu plus tôt dans l’année le MOOC (Massive Open Online Course) « Devenir entrepreneur de changement », et dont la deuxième promotion de jeunes recrues vient de partir sur les routes de France à la rencontre d’entrepreneurs inspirants, appelle ces employés mobilisés dans leur entreprise les « pionniers ». Le bi-mensuel « Socialter » leur consacre un dossier dans le numéro de Septembre, à travers le portrait de 30 d’entre eux.

Grâce à la volonté de ces « intrapreneurs », une nouvelle approche durable peut être intégrée dans la stratégie globale de leur société. Ticket for Change,l’association créée par Matthieu Dardaillon qui a lancé un peu plus tôt dans l’année le  Mooc(Massive Open Online Course) « Devenir entrepreneur de changement », et dont la deuxième promotion de jeunes recrues vient de partir sur les routes de France à la rencontre d’entrepreneurs inspirants, appelle ces employés mobilisés dans leur entreprise les « pionniers ». Le bi-mensuel Socialter leur consacre un dossier dans le numéro de Septembre, à travers le portrait de 30 d’entre eux.

Focus sur un projet de Nicolas Cordier* qui développe chez Leroy Merlin l’intraprenariat social contre le mal-logement.

Dans l’idée d’offrir une alternative à la précarité d’habitation dont souffrent certaines familles, Leroy Merlin à créé, au sein même de l’entreprise, un incubateur de projets sociaux ouverts à l’ensemble des collaborateurs porteurs de projets ou d’idées.

Entre autres, 9 ateliers de formation au b.a-ba du bricolage ont été proposés à des familles candidates au relogement; un partenariat avec l’association des Compagnons Bâtisseurs a été développé afin de soutenir la réhabilitation de 150 logements dans le quartier du Chêne Pointu à Clichy-Sous-Bois; ou bien encore des invendus et sur-stocks ont été mis à disposition d’offices de logement social

Nicolas Cordier témoigne « L’enseigne vit concrètement les valeurs qui l’animent, elle assume son engagement à aider CHAQUE habitant à rêver son logement et à le réaliser, jusqu’à ces habitants non-clients en situation de précarité»

Les ateliers de préparation au relogement ont ainsi permis d’ouvrir des espaces de collaboration uniques entre des personnes qui ne se seraient jamais croisées autrement. De plus l’animation au sein d’un magasin et dans espace de formation dédié renforce la fierté et la valorisation des participants et donnent du sens et de la motivation aux collaborateurs.

Pour découvrir les 29 autres, on vous encourage à lire le dossier de Socialter. Il y a des projets d’insertion, de Bottom of the Pyramid, d’innovation ou d’intelligence collective, chez La Poste, Lafarge, la Société Générale, Adecco, Accor, Orange, Danone et beaucoup d’autres. Vous verrez, il y a de quoi redonner un peu de confiance en nos grandes entreprises ! Si vous en voulez d’autres, n’hésitez pas à nous appeler, nous en connaissons plein dans les entreprises que nous accompagnons.

Et vous, avez vous des exemples d’expériences comme celle de Nicolas Cordier ?

*Dans les années 1990, Nicolas Cordier découvre le social business au Chili suite à sa rencontre avec Muhammed Yunus. En 2001 il intègre Leroy Merlin comme chargé de projet Marketing, puis chef de secteur commerce, puis acheteur et chef produit jusqu’en 2013 ou il est chargé de développer des projets de social business. Comment en est-il arrivé la ? En 2011 il participe à un programme interne sur l’innovation, deux années de lobbying plus tard, il est récompensé et peut porter ses projets aux plus haut niveau de l’entreprise de bricolage.

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