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Revue de presse

Par Tobie @tobie_nathan

Egypteaucoeur

Rapide revue de presse de Ce pays qui te ressemble

Rentrée Littéraire

Sur le site de la FNAC, le 9 août 2015 par Frédérique 

« Tobie Nathan est ethnopsychiatre, disciple de Georges Devereux, enseignant, thérapeute, essayiste, mais aussi romancier. Avec un tel pedigree on pourrait craindre des romans trop intellectuels, trop documentés ou didactiques, bref une littérature difficile. Au contraire, Tobie Nathan est un conteur né et sait nous entraîner dans les aventures de son héros Zohar, nous y associer au point que son récit nous tient en haleine et ne nous lâche qu’à la dernière page, et encore…

Comme Esther, nous croyons que Zohar n’est pas seulement le fils de ses parents mais aussi celui de forces plus obscures. Comme les habitants de la ruelle Haret el Yahoud, nous croyons aux prophéties de Motty, père de Zohar aveugle mais doué d’un don de voyance. Comme la plupart des protagonistes, nous apprenons à tenir compte des rêves, souvent prémonitoires, et des autres signes que le destin envoie. Tobie Nathan nous plonge dans les ruelles populaires du Caire, dont les habitants, qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans sont fatalistes et superstitieux, croyant aux djinns et aux démons, enclins à rire de leurs propres malheurs comme de ceux des autres. Un monde truculent qui rappelle les romans de Naguib Mahfouz ou L’immeuble Yacoubian d’Alaa el Aswany. »

Tempête sur le Nil

par Frédéric Pagès, dans Le Canard enchaîné, 26 août 2015.

« « Nous autres, Juifs d’Égypte sommes la depuis toujours, depuis les Pharaons, les Grecs, les Romains (… ) Comment les Égyptiens peuvent-ils vivre sans nous ? »

Tobie Nathan, qui a laissé là-bas ses ancêtres, raconte ce tohu-bohu dans un style goûteux et parfumé, savoureux comme des beignets de fèves. »

La fulgurante Égypte de Tobie Nathan

Par Sixtine Lys dans Le Point du 23 août 2015

L’Égypte de Tobie Nathan est prodigieuse. Elle est brûlante, amoureuse, intrépide. Elle est faite d’hommes et de femmes, de mères et de pères, de rois enfants et de soldats britanniques. Elle est faite d’Égyptiens, d’étrangers et d’apatrides. D’Arabes, de Juifs, de Coptes. De dattes, de biscuits, de pain. Elle est faite du Nil, des pyramides et des palais. De magie et de tragédies.

Le fil(s) de l’histoire

C.F. Lire, Septembre 2015.

« Parfois, on croît apercevoir l’ombre bienveillante de l’écrivain Albert Cossery dans ce livre de Tobie Nathan. Mendiants et orgueilleux marchent derrière lui dans les petites rues du Caire, cherchant l’ombre et le repos. Esther la flamboyante fait partie de ce peuple, née dans le ghetto juif au début du xxe siecle. Mariée à Motty, elle s’avance telle une reine en espérant avoir un jour le fils dont tous les couples rêvent, au point de supplier les sorcières d’exaucer son vœu. Après des années d’impatience, l’enfant naît, en 1925, le jour même ou les archéologues anglais ouvrent le sarcophage de Toutankhamon. Il s’appelle Zohar, fils « d’une mère possédée par les diables et d’un père aveugle », et représente ce pays de Farouk, de Nasser, des Juifs expulses et des Frères musulmans A travers Zohar, c’est le monde d’hier et celui de demain que le romancier nous décrit, la terre des pharaons prise entre sortilèges et raisons, violence et exil. Ce pays qui te ressemble est une saga historique et populaire qu’on lit sans lever la tête, mais aussi une fiction qui décrit les strates du temps, les métissages et les enracinements. Rigoureux et romanesque, ce livre accompagne la marche du temps… »

CePays-obliqueL’Égypte au coeur

L’écrivain et professeur de psychologie Tobie Nathan, né au Caire, signe un livre lyrique et beau sur l’Égypte d’hier, Ce pays qui te ressemble.

Par Marc Sefaris — Transfuge, Septembre 2015

C’est surtout une magnifique histoire d’amour, des pages enflammées, poétiques, des effusions, vivifiées par les réminiscences du Cantique des Cantiques et des grands poètes arabes. Dans Ce pays qui te ressemble, c’est finalement la beauté qui est à l’honneur, la beauté parfois « plus forte que la violence », la beauté, « cette qualité étrange qui laisse penser que le monde obéit à un ordre invisible ».



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