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Quand un journaliste congolais se fait harceler sur Twitter

Publié le 15 septembre 2015 par Gaylussac

Credit photo: pixabay.com

En R.D.Congo, le récent arrêt de la cour constitutionnel obligeant La CENI (commission nationale électorale indépendante) à revoir le calendrier électorale a fait couler encre et salive. Certains y ont vu une manœuvre dilatoire du régime de Joseph Kabila.
Sur son compte Twitter, le correspondant de la RFI ( Radio France Internationale) à Kinshasa a révélé que deux des juges de cette cour étaient absents lors de la publication de l’arrêt controversé.

#RDC/Cour constitutionnelle : 2 juges absents à la séance de mardi: Vunduawe et Wzsenda. Signe de désaccord, même si le quorum était atteint

— kamanda wa k.muzembe (@MuzembeK) 9 Septembre 2015

Mais un certain Monsieur Michael Sakombi n’a clairement pas apprécié le contenu du Tweet et a aussitôt réagit:

@MuzembeK l’arrêt étant public, seule une déclaration authentique et publique sur la question nous édifiera sur leurs positions. Ok?

— Michael Sakombi (@MikaSakombi) 10 Septembre 2015

Devant cet acharnement, le journaliste Kamanda wa Kamanda s’est montré ferme mais aussi très professionnel dans sa réplique:

@MikaSakombi C’est pourtant la seule vérité, confiée d’ailleurs par des collègues à eux.

— kamanda wa k.muzembe (@MuzembeK) 10 Septembre 2015

@MuzembeK j’eus souhaité un point d’interrogation en lieu et place d’une affirmation de désaccord à ce stade où les deux juges pas exprimé.

— Michael Sakombi (@MikaSakombi) 10 Septembre 2015

@MikaSakombi Il faut bien lire, et ne pas me preter des intentions. Ai-je une seule fois condamné l’arret? — kamanda wa k.muzembe (@MuzembeK) 10 Septembre 2015

Bref la préoccupation de Michael Sakombi résidait dans le fait que le journaliste aurait omis de mettre un point d’interrogation à la fin du Tweet:    

@MuzembeK@leawesterhoff vous auriez du mettre un point d’interrogation final. Ne pouvez être affirmatif en votre qualité sans recoupement

— Michael Sakombi (@MikaSakombi) 10 Septembre 2015

Grâce à cet échange par réseau social interposé on peut se rendre compte de la difficulté qu’ont les hommes des médias à faire leur travail. Sachant qu’une accusation fallacieuse comme celle du Monsieur, ci-haut cité, peuvent valoir des vrais ennuis aux Kamanda wa Kamanda, Esdras Ndikumana et compagnie.

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