Transformer les communes en smart city permettrait de réaliser des économies colossales et de réduire drastiquement la pollution, selon une étude de la Global Commission on the Economy and Climate.
La planète pourrait économiser jusqu'à 22 billions de dollars d'ici à 2050 et réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 3,7 gigatonnes d'équivalent-CO2 à horizon 2030, soit le niveau actuel d'émission annuel de l'Inde. Ceci, à condition toutefois que les gouvernements nationaux mettent en place les dispositifs nécessaires pour transformer leurs communes en smart city. C’est ce que révèle une étude de la Global Commission on the Economy and Climate.
Cette commission, qui compte d'anciens chefs d'Etats et ministres des finances, ainsi que des instituts de recherche majeurs du Royaume-Uni et de six autres pays (dont la Suède, la Corée du Sud et la Norvège), recommande aux villes de concentrer leurs efforts sur trois principaux secteurs: le transport, le bâtiment et le traitement des déchets. Un investissement massif dans les transports publics pour notamment limiter la pollution provenant de véhicules privés, l'adoption des standards des bâtiments écologiques - par exemple en équipant les toits de panneaux solaires - ou encore une hausse du taux de recyclage, font partie des préconisations.
Les villes sont également encouragées à rejoindre le Compact of Mayors, une coalition internationale de maires et d'officiels de grandes villes lancée lors du Sommet sur le climat des Nations Unies de 2014. Plus de 30 villes – représentant une population de 220 millions de personnes – ont déjà rejoint l'initiative et se sont engagées à communiquer leurs progrès en toute transparence pour lutter contre le changement climatique et améliorer la qualité de vie.
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