Magazine Culture

Critiques Séries : Castle. Saison 8. Episode 1.

Publié le 23 septembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Castle // Saison 8. Episode 1. XY.


L’an dernier c’était Castle qui disparaissant sans laisser de traces. Cette année c’est Beckett. Si la série tente cette année de nouvelles choses suite à des coupes budgétaires, le résultat n’est pas forcément aussi passionnant que prévu. Cet épisode sert avant tout d’introduction à de nouveaux personnages, à une saison parfois plus sombre parfois plus drôle, mais aussi une saison qui semble avoir énormément de mal à défendre ses idées. La première de la saison est celle de faire travailler Castle dans son agence de détective avec… sa propre fille. Si l’association du père et de la fille a toujours fait mouche dans cette série (et prouve encore une fois que cela peut fonctionner), le problème est l’arrivée de Toks Olagundoye. Certes, elle apporte une nouvelle dynamique à la série et son personnage de Hayley Shipton n’est pas forcément le plus mauvais des personnages mais cela n’en fait pas pour autant un personnage intéressant. Le problème c’est que cet épisode fait de ce personnage quelqu’un de très mécanique, qui évolue avec la mécanique de l’épisode et de la série sans que l’on ait vraiment de surprises. J’aurais largement préféré que Castle se concentre sur la relation entre Alexis et Rick. Cela aurait pu donner des tas de choses beaucoup plus intéressantes sur cet épisode, un peu comme ces gens qui tentent d’enquêter en amateur et qui se font surprendre à un moment donné.

Il y a également là dedans le changement de bureau de Castle. J’aimais bien l’inspiration du bureau de l’an dernier, tout droit sortie d’un film noir des années 40. C’était une influence qui collait parfaitement à l’univers de Castle, toujours aussi inspirée de ce genre de films, de vieux polars, etc. Là on a l’impression que Castle veut se moderniser et appuyer sa modernité trouver simplement en changeant (en moins bien) un décor important pour la saison. Accessoirement, ce que je trouve d’assez dommage aussi avec cet épisode c’est de ne pas avoir réussi à faire le meilleur usage de Daisy Betts (Persons Unknown, Last Resort). L’actrice est excellente dans le registre de la vilaine. Elle offre à son personnage quelque chose de mignon et innocent en plus d’être terriblement mortel. Nous avons également l’introduction qui permet d’installer assez rapidement un climat de folie et de bonnes surprises. Mais voilà, Castle ne cherche pas à changer grand chose et ne nous offre donc pas vraiment de quoi se mettre sous la dent. J’attendais peut-être trop de ce premier épisode, sensé donner un coup de jeune à la série (changements opérés dans le casting, licenciement du showrunner et créateur de la série pour être remplacé par un nouveau, etc.).

La vision de Castle aurait dû être différente. Puis nous avons la relation terrible entre Castle et Beckett, celle qui fait le succès de la série depuis le début. Cette année promet d’être très différente de ce point de vue là, notamment car Beckett a besoin de chercher des réponses à sa façon. La disparition de Kate est une aubaine pour la série, celle de proposer véritablement quelque chose de différent même si pour le moment on ne se rend pas vraiment compte de l’intérêt qu’il y a derrière. Si c’est presque mieux que la disparition de Castle l’an dernier, la disparition de Beckett sert surtout à donner le ton de la saison, chamboulant par la même occasion toute la structure de la série (et la dynamique entre les personnages). Castle a toujours été le partenaire de crime de Beckett et tout d’un coup cette dernière décide de lui mentir. Peut-être que le plus intéressant là dedans est d’attendre la suite de la saison. Le côté détective privée est sensé être amusant et une façon de donner un coup de jeune à la série, sauf que cela ne fait pas grand chose de neuf non plus. On retrouve très rapidement la formule classique, simplement avec Castle hors de la NYPD. Si c’est juste changer de bureau qui intéresse les scénaristes autant abandonner tout de suite.

Note : 5/10. En bref, tout n’est pas à jeter dans ce premier épisode et le côté ultra sombre donne pas mal de surprises, mais globalement cela reste très procédural (sans grandes surprises) et il manque à cet épisode des scènes comme la scène finale…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog