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Quand Morano t'harasse

Publié le 27 septembre 2015 par Didier Vincent

KKK inside

Race n'est même pas une notion mais une opinion basée sur l'induction. Blanc, comme on dit "les petits", "les roux", les "étrangers". Une mythologie de cour de récréation qui ne correspond à rien de réel sinon à l'étroitesse d'esprit de celui qui manipule ce mot pour matraquer son ressenti comme universel.

Posons un curseur du blanc le plus pur au noir le plus foncé. Entre ces deux extrêmes, plaçons du clair au foncé ces myriades d'humains. Le blanc blanc, il n'y en a qu'un, du coup, de type hitlérien (même pas Aryen). Les autres sont donc plus "noirs" que lui. le noir est donc celui qui est le plus foncé. Un noir pur, il n'y en a pas, ou peut-être bien un seul. Un nigga absolu. Les autres, dans l'étalement des couleurs sont donc plus clairs que lui, forcément, du marron foncé, au crème et au blanc cassé.

On s'y perd, du coup, dans cette gamme infinie de couleurs, de teintes. A chaque être, tout se dilue. Celui-là dont le père est réunionnais, avec son teint mat, il est blanc ou noir ? Cet autre dont la mère est colombienne, dans le camieu ocré, il se situe où dans l'échelle de Richeter de Morano ? Noir ?

Rachida Dati et Rama Yade ne sont donc pas françaises autant que Morano ? Sarko les a nommées pour leur côté pittoresque, une coqetterie ébçène sur son lit blanc, un peu comme Joséphine Baker. Morano, un peu comme Dieudonné, joue son personnage sur la gamme de la provoc facile avec la même énergie qu'un enfant de maternelle voyant pour la pemière fois un autre enfant qui n'a pas tout a fait le même teint que lui. Pitoyable.


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