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Critiques Séries : Castle. Saison 8. Episode 3.

Publié le 07 octobre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Castle // Saison 8. Episode 3. PhDead.


Quand je regarde une série comme Castle, j’ai de nombreuses attentes et notamment que la série soit à la hauteur des personnages qu’elle cherche à mettre en avant. J’ai longuement débattu ces derniers temps sur pourquoi je trouve cette saison 8 mauvaise, ou bonne, ou en tout cas pas toujours à mon goût. Bien entendu, ce n’est que mon avis et je n’ai jamais imposé à qui que ce soit de le partager, mais apparemment le besoin que tout le monde aime une série de certains fans me laisse perplexe. D’autant plus que je ne suis pas d’accord sur le personnage le plus intéressant de la saison. En l’occurence avec l’épisode précédent, ce que j’ai surtout cerné c’est que cette saison 8 sera celle de Beckett et pas du tout celle de Castle. D’ailleurs, peu importe car Castle n’est plus le héros que j’aimais il y a quelques années de ça. C’est devenu quelqu’un qui s’est encroûté dans des intrigues pas toujours très folichonne. Cela m’appelle à débattre d’un autre sujet car j’ai utilisé le mot encroûté et pour certain, c’est une façon de ma part de faire des blagues grossophobes. Depuis la première saison je fais des critiques de Castle et JAMAIS je n’ai critiqué le poids de Nathan Fillon. Donc pour le bien de tout le monde, j’invite certains à aller voir le Petit Larousse afin de vérifier que s’encroûter ne veut pas dire grossir mais bel et bien se laisser dominer par une routine qui appauvrit l’esprit.

C’était pour la petite leçon de vocabulaire. Parlons donc maintenant de « PhDead », un tout nouvel épisode devant jongler avec les bases de cette nouvelle saison. Beckett est maintenant la capitaine de la division et Castle se retrouve toujours à errer de scènes en scène sans véritablement donner de rythme à la série comme cela avait déjà pu être le cas il y a un temps. Ce que j’ai cependant apprécié avec cet épisode c’est la façon dont le couple héros est remis en cause. Beckett se sent perdue et elle a besoin de de temps pour réfléchir. Cela peut se comprendre. Après tout, elle et Castle ont vécu tellement de choses terribles depuis leur première tentative de mariage que des questions se posent et Beckett est le meilleur personnage pour poser ce genre de questions. J’aime beaucoup ce que la série fait de ce point de vue là, donnant l’occasion à un personnage qui est souvent resté dans l’ombre du héros de prouver qu’elle existe et qu’elle a aussi besoin de réfléchir. D’un autre côté, Beckett est projective vis-à-vis de ceux qu’elle aime et elle a envie de protéger son mari et c’est normal. Par ailleurs, j’aime bien le fait que notre Beckett et Castle ne soient plus l’équipe qu’ils étaient auparavant. Cela permet à Beckett de se montrer plus indépendante et de renouveler un peu la dynamique qu’il y a entre les personnages.

Car la dynamique de la série s’est elle aussi installée dans une certaine routine qui ne nous réserve jamais de grandes surprises. Pour ce qui est du cas de la semaine, rien de bien étonnant. Il vaut encore une fois surtout pour les personnages et la façon dont chacun tente de se frayer un chemin au milieu. Il y a Beckett, Castle mais aussi Alexis. Cette dernière est l’un des éléments les plus intéressants de la saison et tend à démontrer que Castle est en train de se transformer en une série beaucoup plus féminine, voire féministe. Alexis est une jeune femme qui n’a pas froid aux yeux et qui s’inspire aussi de ce que son père et sa belle mère ont pu lui inculquer au fil des années. Si Alexis a un goût aussi prononcé pour le policier, c’est en grande partie car son père est un grand fan de policier (et ce n’est pas pour rien qu’il en a écrit des tas de romans). Ce qui pose une autre question : où est passé Castle le romancier ? C’était lors des deux premières saisons une motivation pour qu’il travaille avec Beckett, puis il a fait tout trainer quitte même à devenir parfois un peu redondant alors qu’il n’osait pas du tout dire à Beckett qu’il l’aime. C’est cette envie, cette fougue que je veux retrouver en regardant Castle et pas une série qui s’est installée confortablement dans un canapé et qui n’est pas prêt d’en sortir.

Note : 5/10. En bref, heureusement que Alexis et Beckett sont là, l’affaire et Castle m’ennuient.


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