Magazine Sexo

Un mot sur le harcèlement de rue en question…

Publié le 19 octobre 2015 par Chrisandflow

D’après moi, les féministes amalgament volontairement harcèlement de rue et délinquance de rue…

OUI : la délinquance de rue existe. Elle est croissante depuis un moment maintenant. N’importe qui d’un peu observateur a pu le constater.

Mais ce n’est pas un phénomène qui touche uniquement les femmes. Ça nous touche TOUS. Il y a quelques semaines, j’avais le regard hagard en traversant un parking de supermarché, et un mec qui a cru que je le regardais m’a insulté de loin… Ces mots n’étaient pas « salope », ni « je te baise salle chienne », mais c’était tout aussi gratuit, et SURTOUT c’est ce même genre d’individu qui insulte et harcèle les femmes. Mais comme nous sommes des hommes, pour nous ce ne sont pas des harceleurs, juste des crétins.

De plus, c’est vrai que comme nous sommes des « proies »  moins faciles, nous sommes statistiquement moins embêtés par ces individus-là, qui n’ont pas intégré les règles de politesse et bienveillance sociales.

Le harceleur de rue et le délinquant de rue, c’est la même personne. Ceux qui insultent les femmes en bande, sont aussi ceux qui peuvent vous insulter de loin si vous êtes seul, ou aller jusqu’à venir vous faire chier s’ils trouvent que vous avez une apparence de victime…

C’est ce que n’ont pas encore compris les jeunes filles, qui nous visiblement ont du mal à voir plus loin que le bout de leur nez…

La seule raison pour laquelle on parle de « harcèlement de rue » aujourd’hui, plutôt que de délinquance, c’est parce qu’il y a eu une récupération politique des associations féministes. En sociologie politique, on appelle une balisation du problème public. Autrement dit, on interprète le problème public (ici la « délinquance publique en général ») en ce qui nous arrange, pour pouvoir l’utiliser comme argument pour défendre nos intérêts.

En vérité, le harcèlement de rue est un épiphénomène. Un sous-titre d’un problème plus large et plus préoccupant, causé par l’accumulation de mauvais choix politiques ces 50 dernières années, et qui cause d’autres soucis bien plus préoccupants que le harcèlement de rue, comme par exemple le fait qu’il ne puisse plus y avoir une seule réunion publique en France sans incidence. Nouvel an, fête de la musique, 14 juillet, manifs, etc., il y a toujours e la casse…

Quant aux féministes qui nous considèrent comme des fachos parce qu’on aborde dans la rue, elles m’ont toujours donné l’impression de vivre sur une autre planète…

Quand on lit leur témoignage sur le « harcèlement de rue » qu’elles subiraient au quotidien, on a l’impression qu’elles livrent bataille contre des centaines d’obsédés sexuels à chaque fois qu’elles franchissent le seuil de leur porte !

Demandez aux femmes dans la vraie vie, passez quelques heures dans votre centre-ville juste pour faire un peu d’observation, etc. Vous verrez que pour une fille [normale], se faire solliciter lourdement par un inconnu n’est pas SI fréquent que nous le laisse entendre nos chères amies féministes.

Evidemment, je ne dis pas que ça ne leur arrive JAMAIS. Mais ces filles qui viennent poster des commentaires pour se plaindre exagèrent beaucoup. Et pour vous avouer le fond de ma pensée, elles s’intéressent certainement davantage à leur propre validation, qu’à la défense de leur prétendue cause.

Qu’espèrent-elles au final ?

  • Ouvrir le dialogue ? Je suis ouvert à la discussion, mais en commentant de la sorte, elles ne donnent pas vraiment cette impression…
  • Interdire le droit de parole en lieu public ? Pour finir dans une société Orwellienne…
  • Nous faire culpabiliser de pas être à l’image de leur idéal ? Et qu’est-ce que ce serait que cet homme qui correspond à  leur « idéal » ? Un mec passif, parfaitement conformiste, qui idéalise la femme… La plupart des mecs qui lisent ce blog l’ont été. Et avec le recul, on s’est tous rendu compte que ce genre d’homme est TRES souvent celui qui se sent  les moins bien dans sa peau, et qui attire le moins les femmes (justement pour ces raisons là).

 En ce qui me concerne, je préfère raisonner sur des faits concrets :

  • Je prends 1 numéro sur 2 approches.

Je laisse le choix à la fille de me laisser ou non son numéro.

Je ne me montre jamais insistant.

Ça signifie qu’au moins 50% du temps, ma démarche ne dérange pas. Et je ne compte même pas les bonnes réactions initiales, celles qui me disent avoir apprécié ma démarche, etc.

  • Je corresponds avec 80% des numéros que je prends.

C’est-à-dire que j’échange par SMS, et parfois par téléphone, avec 80% des filles qui me laissent leur numéro.

Là encore, je leur laisse entièrement le choix. C’est elles qui prennent la décision de me répondre.

  • 36 % des numéros que je prends débouchent sur un rendez-vous.

Elles ne viennent au rendez-vous parce que je suis un  bon « harceleur ». Elles viennent parce que (1) elles ont apprécié ma démarche, (2) elles ont apprécié nos échanges par téléphones.

Et ici ECORE, elles ont 100% le choix.

Ce sont des FAITS.

Le jour où je sentirai que mon approche est vraiment intrusive et désagréable pour la majorité des femmes, je m’arrêterai d’en faire en lieu public. J’irai sur internet (il paraitrait qu’une femme sur trois s’y serait déjà inscrite…). Ca me permettra de draguer en caleçon, pour changer.

Mais je ne pense pas que cela arrivera, parce que je reste convaincu que les femmes aimeront les rencontres réelles, à condition que l’homme soit suffisamment attirant et élégant à leur goût.

Car pour certaines femmes, la différence entre « mec charmant » et « harceleur », ce joue simplement au niveau du charme…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Chrisandflow 302 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine