Il serait bon que la vérité soit une bonne fois pour toute établie à propos d'un sujet qui semble pré-occuper quelques internautes ici et là : mon départ de Médiapart en tant qu'abonné-blogueur.
Que l'on sache que je n'ai jamais été " viré" de Médiapart mais bien plutôt "interdit de participation" au Club des abonnés et aux commentaires ; pour cette raison, c'est moi, et moi seul, qui ai résilié mon abonnement. C'était en 2013.
Aujourd'hui, je peux, si je le souhaite, me réabonner et participer à nouveau car, chez Médiapart, comme partout ailleurs, les facultés olfactives des "service abonnement" se limitent le plus souvent à la solvabilité du dit "abonné" ; solvabilité à vue de nez puisque... comme chacun sait, un abonné n'a pas d'odeur !
Je précise au passage ceci : j'ai été interdit de participation pour avoir à plusieurs reprises critiqué avec véhémence l'incompétence de la rédaction eu égard à l'actualité internationale : Europe, Russie, Moyen-Orient et USA.
Alors oui, j’ai regretté l’absence de journalistes compétents sur Médiapart pour traiter la question des institutions européennes et de la géopolitique au Moyen-Orient !
De plus, j'ai aussi critiqué une gestion du Club (la partie réservée aux blogs des abonnés, dont la lecture est en accès libre ) arbitraire ; une mauvaise gestion due à une absence totale de culture d'un Internet participatif. Rien de surprenant à cela : à la création de Médiapart, la rédaction était composée de journalistes issus de la presse papier (Libé, le Monde) ; ce qui n'était pas fait pour nous rassurer non plus, soit dit en passant.
Autre précision : je n'ai jamais été censuré sur Médiapart : tous mes billets sur Soral, Dieudonné et d'autres ( Faurisson) n'ont fait l'objet d'aucune interdiction. Aujourd'hui encore ils peuvent être lus dans le Club de Médiapart, sans restriction aucune puisque ce Club est en accès libre : c'est ICI.
Et si je me suis refusé jusqu'à présent à me ré-abonné à Médiapart, c'est pour la raison suivante : Internet et les sites de ré-information pourvoient amplement à mes besoins ; quant à ma participation au Club des abonnés... comme la direction de ce journal ne privilégie que les billets de blogs qui se font l'écho de la ligne éditoriale de l'équipe Plenel, là encore, je n'y vois aucun intérêt.
Aussi, les faits étant têtus, il serait vraiment temps que tous les commissaires politiques auto-proclamés de l'internet, ici et ailleurs, cessent de prendre leurs rêves pour la réalité : ils seront donc très certainement désolés d'apprendre que l'on peut encore jouir, aujourd'hui, ici sur le Nouvelobs, tout comme sur Médiapart, Le monde, 20 minutes et d'autres plateformes - précisément là où je publie -, d'une liberté respectueuse de la diversité des points de vue et plus important encore : une liberté respectueuse des faits.
S'il devait en être autrement, que l'on sache que nous redoublerions d'efforts pour nous faire entendre, nous, qui, sur la blogosphère, n'accepterons jamais qu'Internet ne soit plus qu'un réseau-relais de médias dominants aujourd'hui totalement discrédités.
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Allez... encore un effort old folks ! Vous finirez bien un jour soit par cesser de vous répandre - colique et diarrhée d'intolérance -, soit par vous faire à l'idée que la liberté d'expression et une et indivisible ; la liberté des uns étant la meilleure garantie de la liberté de tous les autres pour peu que son exercice soit au service du courage que demande la défense de la vérité, de toute vérité... celle des faits en particulier.
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