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L'inconséquence de l'humanité

Par Francis Lo @FrancisLO_ecolo

L'inconséquence de l'humanité" Notre conscience est un juge infaillible quand nous ne l'avons pas encore assassinée. "

Sur ce propos de l'honorable Honoré de Balzac, sans aller jusqu'à l'assassinat de notre conscience, l'on ne peut que constater le rétrécissement du champ de la conscience qui fait plier l'élan de l'engagement écologique où il y aura toujours des raisons économiques pour justifier une tournure égocentrique.

C'est pourquoi je m'associe à l'opinion de François Bizot :

" Je hais l'idée d'une aube nouvelle où les homo-sapiens vivraient en harmonie, car l'espoir que cette utopie suscite, a justifié les plus sanglantes exterminations de l'histoire. "

Le monde du vivant est victime de la chasse, du braconnage et de multiples trafics. Des exemples ont frappés les esprits qui s'émeuvent en apprenant que Walter Palmer tue le lion Cécil, ou qu'un touriste allemand fortuné tue un éléphant emblématique âgé de plus de cinquante ans. Le sort des ours, loups, bouquetins, koalas, etc., éradiqués dans une certaine légalité qui gênent l'espace de vie du plus grand prédateur, l'homme, ne cautionne-t-il pas ces actes criminels ? Quoiqu'il en soit les conséquences de ces actes sont nuisibles aux écosystèmes de la planète.

L'éléphant, le rhinocéros, la girafe, l'hippopotame, le bison, le gorille... Les grands herbivores sont, au même titre que les grands carnassiers tels que lions, tigres, léopards, icônes du règne animal sont aujourd'hui en péril.

Côté terre, augmentation des espaces cultivés, avancée galopante de constructions de toutes sortes, déforestation incessante, captage des eaux douces, autant d'actions qui détruisent les habitats sauvages. Les parcs nationaux terrestres ou marins en nombre insuffisant sont menacés, au bord de l'asphyxie.

Côté mers, océans, le tableau de chasse est aussi impressionnant, surpêche, chasse aux requins, baleines, même dauphins pour le folklore local, micro-organismes menacés par l'acidification, micro-particules de plastique ingérées et retrouvées dans les estomacs des survivants de la faune.

Proust a écrit " ... un pouvoir annihilateur qui supprime l'originalité ... " , or ce pouvoir destructeur qui est apparu après l'homo-sapiens a donné naissance au nouveau genre " homo annihilateur ". qui a enclenché la plus grande extinction massive de l'histoire de notre monde. Nul endroit sur la planète Terre, n'échappe à l'influence de l'homme qui se répand partout, telle une marée malsaine. Les espèces rares qui parviennent encore à survivre sont enclavées, enfermées dans des zones fragmentées. La forêt originelle, intacte, est réduite à une peau de chagrin, n'existe quasiment plus.

Comme a dit Victor Hugo, l'utopie est la vérité de demain. Pour que la rêverie de notre imaginaire devienne réalité, il est vital de garder les forêts tropicales humides.

L'on parle d'un plan de gouvernements salvateur qui éviterait le réchauffement climatique, de développement durable, seulement cette politique volontaire semble oublier la nécessité d'y intégrer en priorité la sauvegarde des environnements naturels,

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