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Kaamelott mon amour

Publié le 09 juin 2008 par Mawquise

Hola amigos! Viva la vida, comme dirait Chris Martin qui nous a bien chié de la daube sur son dernier album. Comment trouves-tu les tortillas aujourd’hui? Pas mal hein? On a eu de la chance avec les champs de maïs cette année.

Remercions tous le serpent à plume siouplé. Danse de la pluie et tutti chianti (pour les alcolos que nous sommes)

Trêve de conneries, j’ai envie de casser du mythe là tout de suite.

Voui voui.

T’es pas d’accord? T’aimes pas les gens méchants?

Mais comme c’est dommage dis-donc! J’aurais bien envie de te dire que quitter la pièce et de te diriger vers la porte rose au fond du couloir, là où on empile les bisounours, mais putain qu’est ce que tu serais faux-derche de faire ça, alors que je lis en toi comme dans un livre ouvert, et que je sais à quel point tu es un vilain. Ou une vilaine.

Plein de vilains et de vilaines, on aurait de quoi se faire de belles nuits blanches pleines de vilénies. (Je m’excuse au près du lectorat mineur et/ou bigot, et je précise à toute fin juridique que je n’ai forcé personne à me lire).

(Par contre je forcerais bien les gens qui lisent à laisser un commentaire de temps en temps. Si je pouvais. Parce que vous êtes bien mignons, mais on tourne en circuit fermé là, c’est malsain, ça pue le faisandé jusque dans les sauts de ligne)

(A bon entendeur)

Yo!

Ma boboïtude, toute boboïsante qu’elle soit, n’est pas QUE de mon fait. Attends mais est-ce vraiment ma faute si j’ai atterri dans le quartier de Lyon où s’épanouit la vie culturelle de la ville?

Pfff. Nan quoi! Un zaléa de la vie, que ça s’appelle.

Donc, mes voisins de quartiers (en plus d’être majoritairement gays) sont souvent des âââwtistes.

Je vous la refais sans l’accent Redneck: des artistes.

Genre toute la clique de la série Kaamelott.

Und the hotissime Alexandre Astier, qui rend presque sexy la mantille en peau de grizzli.

Il n’est donc pas rare que je les croise en allant chercher mon pain. Entre autres.

Non parce que si je ne les croisais QUE lorsque je sors chercher mon pain, je ne les croiserais qu’une fois tous les trimestres. Et encore là je suis optimiste.

On a du roi Arthur qui part en vacances en monospace avec femme et enfants, quelques chevaliers de la table ronde attablés au Broc’Bar, du Lancelot et du Bohort en goguette dans les grandes rues lyonnaises.

Mais aussi, dans des situations improbables. Et c’est là que ça devient drôle.

Genre Dame Séli à vélo avec une baguette sous le bras. Bah ça a l’air de rien comme ça, mais moi ça me tue de la voir faire l’innoncente alors qu’elle parle à son fils Gauvin comme à une merde. Mais que fait la police des moeurs??

Ou, (et attends là ça devient vraiment drôle) Karadoc en slip de bain à la piscine municipale.

Je sais on dirait une blague comme ça, genre ta mère en slip sur le Charles de Gaulle, mais non.

KARADOC EN SLIP DE BAIN A LA PISCINE MUNICIPALE!!

Je crois que ça se passe de commentaire.

Bon. Puisque tu es gentil et que je suis une bonne âme malgré tout, je vais te narrer comment que j’ai vécu un gros moment de solitude avec un des acteurs. Le genre de moment que tu t’en rends pas compte tout de suite tellement t’es là “mais aaaaaaah je suis en train de lui parler“, sauf qu’après tu dépressurises et tu te rends compte de combien tu viens de passer pour une connasse.

De retour d’un semaine côte d’azuresque sans Eddy et sans Loana, je pose mon derche dans le TGV, et je me plonge dans le semi-coma de rigueur.

Et d’un coup je vois une grande tige se profiler à l’horizon, une grande tige avec un collier de barbe qui m’est familière!!

J’émerge du coma, je file un coup de coude dans les côtes de ma mère qui se met à couiner et j’ui dis:

Putain mère, c’est le Père Blaise qui vient de débarouler dans le wagon!

Elle me dit “gné?

J’ui dis “laisse bét’ mère, retourne à ton Closer“.

Je textote ma soeur: “putain frangine, le Père Blaise est dans la place!

Réponse: “le père de Pascal?” (Blaise Pascal, pour les incultes)

Ok bon, on est pas franchement aidés dans c’te famille de dégénérés, j’abandonne.

Deux heures plus tard, sur le quai lyonnais.

Oh putain, oh putain le voilà, je fais quoi? J’vais lui demander un autographe ou pas?

Bon bah j’ai fini par y aller hein, en même temps il m’avait captée en train de danser le moonwalk sur le quai: “deux pas en avant, trois en arrière, je glisse sur le bitume avec autant de grâce que l’escargot saisi de spasmes”.

Moi: “hi hi hi vous voudriez bien me signer un autographe?

Lui: “mpfff” (il faut le savoir: dans la vraie vie, ils tirent tous la gueule, sans exception)

Moi: “hi hi hi! c’est gentil. Je vous ai adoré dans l’épisode là!

Lui: “???

Moi: “mais si, vous savez là, celui où vous pétez un câble monstre pour une histoire de chant grégorien!

Lui: “La quinte sixte

Moi: (dans ma tête) Ouais bah ça va hein pov’ naze, tu crois que je les ai tatoués sur le corps les titres? (en vrai): “Ouiiiiii hi hi hi (toujours le rire hytérique de hyène), qu’est ce que j’ai ri-go-lééééééééé dites-donc!

Lui: “ah” (genre “mais pauvre meuf, achète toi une vie quoi”)

Bon bah je me suis barrée hein après. Ca va bien deux minutes l’humiliation publique.

Prochain défi: demander un autographe à Alexandre Astier en évitant les “hi hi hi” au maximum.

J’vous l’dis, c’est pas gagné.


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