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Les films qui m'ont marquée

Par Kojimaemi

Toujours perturbée par un manque d'inspiration chronique et sur des conseils avisés, je vais vous proposer un article qui sort de mon ordinaire en volant une idée de mon blog auteur. Je vais donc vous faire la liste des films (classés par ordre chronologique de visionnage) qui ont marqué les premières années de ma vie. J'en ai adorés certains, détestés d'autres. Aucun ne m'a laissée indifférente. 

P.S C'est une liste exhaustive et le choix a été ardu, surtout pour les derniers films. 

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1- Le Roi Lion : c'est le premier film que j'ai vu au cinéma et dont je me souviens. Encore aujourd'hui - soit vingt ans plus tard -, je le considère comme le meilleur dessin animé de Disney. Il s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes et les thèmes abordés (pouvoir, rejet, amour filial, accepter ses responsabilités, etc) sont universels. Les différents personnages sont charismatiques et drôles, les chansons d'Elton John sont inoubliables sans être pénibles, les techniques de dessin sont impressionnantes (je pense notamment à la scène des gnous)... Et puis c'est Jean Piat qui double Scar et je suis amoureuse de sa voix!

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2- Willow : J'ai tellement regardé ce film que la cassette a rendu l'âme et j'ai acheté le DVD alors que je n'avais même pas de lecteur. Il m'a accompagnée de mon enfance à l'adolescence et m'a fait découvrir la fantasy bien avant Le Seigneur des Anneaux. Malgré quelques effets spéciaux un peu vieillots, je le regarde toujours avec plaisir parce qu'il mélange humour, aventure et romance. Et puis, il y a Val Kilmer avec les cheveux longs... 

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3- The Blues Brothers et La Folle équipée du cannonball : ce sont des classiques familiaux composés de voitures et de bonne musique. Chaque année, un pélerinage s'impose et j'essaie de les revoir. Ils font partie de ces films des années 80 un peu déjantés qui ne prennent pas la tête, tout en étant de bonne qualité. The Blues Brothers est évidemment le plus culte, notamment grâce au duo vêtu de costumes noirs John Belushi - Dan Akroyd. Pour ceux qui ne connaissent pas le Cannonball, c'est un film sur une course illégale à travers les Etats-Unis et son casting est énorme : Burt Reynolds, Farah Fawcett, Roger Moore, Dean Martin, Samie Davis Jr, Jackie Chan, Peter Fonda... 

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4- Il faut sauver le soldat Ryan : c'est ce qui a lancé ma passion du film de guerre. Encore aujourd'hui, c'est celui que je préfère dans le genre parce qu'il est réaliste sans être trop gore et le côté hollywoodien d'une telle production n'est pas très sensible. Les personnages sont justes, le casting est judicieux, surtout en ce qui concerne les seconds rôles (Barrie Pepper, Edward Burns, et l'excellent Giovanni Ribisi). Le patriotisme, souvent développé à outrance dans ce genre, reste ici très discret. Bref, un sans faute pour Mister Spielberg. 

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5- Orgueil et Préjugés : c'est après avoir vu cette adaptation que je suis devenue une Janeite. Ce n'était pourtant pas gagné parce que j'ai toujours préféré les films pleins de testostérone aux comédies romantiques. Mais Joe Wright sait ce qu'il fait et son film est un petit bijou. Les décors et les costumes sont ravissants, les dialogues rendent justice à Jane Austen et le choix des acteurs est excellent. Le réalisateur a préféré choisir des inconnus du public (à part Keira Knightley peut-être) mais des inconnus talentueux : Matthew MacFadyen (le meilleur des Darcy), Rosamund Pike, Carey Mulligan... C'est un film raffiné qui m'a réconciliée avec le romantisme : j'ai découvert qu'une histoire d'amour pouvait ne pas être niaise.

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6- La Mouche : je ne peux pas dire que je ne l'ai pas aimé, mais il m'a dégoûtée ! La transformation de Jeff Goldblum est hallucinante (n'oublions pas que le film date de 1987). Je ne l'ai vu qu'une seule fois mais je conserve un souvenir très vif de certaines scènes écoeurantes. Dans le genre horrifique, c'est mon pire souvenir!

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7- A Bittersweet Life : comme disent les Québécois, je suis tombée en amour avec le film, le réalisateur Kim Jee Woon et l'acteur Lee Byung Hun. Le cinéma coréen allie parfaitement violence et poésie en jouant avec les rythmes et l'esthétisme et j'ai pu découvrir tout cela à travers A Bittersweet Life, qui s'apparente à un film noir tout en proposant une réflexion très intéressante à la toute fin de l'histoire. L'intrigue, basée sur la vengeance, est assez simple mais la façon dont elle est traitée est fascinante.

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8- Elephant : c'est la première fois que j'ai été confrontée à Gus Van Sant. Première fois aussi que je n'ai pas compris son but. Entre film et documentaire, Elephant suit des lycéens avant une tuerie. Il n'explique rien, ne prend aucun parti. Je ne me suis jamais autant emmerdée devant un film (bon, après, j'ai pu relativiser grâce à Terrence Malik). C'est l'essence même de ce que je déteste au cinéma, une histoire vide de sens. 

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9- 28 jours plus tard : je pensais détester les films de zombies avant de voir ce petit chef-d'oeuvre de Dany Boyle. Le traitement britannique est, à mon avis, la force du film qui est bien plus élégant que toutes les productions horrifiques américaines. La psychologie des personnages est privilégiée par rapport au gore et le huis-clos final est magique. Une des premières scènes, quand Cillian Murphy traverse un Londres désert, m'a beaucoup marquée. Et puis, on ne crache pas sur un face à face Brendan Gleeson Cillian Murphy. 

Ces dernières années, je n'ai pas pris de grosse claque cinématographique, à part Whiplash dont j'ai déjà parlé. Je ne me décourage pas et j'attends... 


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