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Le portrait de l’oubli de Laura Madeleine

Par Delfina

le portrait

Présentation de l’éditeur

Paris, 1900. Guillaume, se fait embaucher dans une célèbre pâtisserie du quartier de l’Opéra. Là, il découvre un fascinant monde de douceurs.
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Ce ne sont pas seulement les crèmes légères et les caramels dorés qui le fascinent, c’est surtout Jeanne, la fille du patron, dont il tombe éperdument amoureux… Un amour qui semble impossible à cause des différences sociales et que le père de Jeanne a bien l’intention de faire échouer.
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Quatre-vingts ans plus tard, une jeune femme, Petra, découvre une photographie de son grand-père entouré de deux inconnus. Un cliché pris à Paris au début du XXe siècle avec, griffonnés au dos, ces mots : « Pardonne-moi ». Incapable de résister au mystère, elle décide de lever le voile sur l’obscure histoire de sa famille et le secret d’une terrible trahison… * *

Mon avis

Le portrait de l’oubli est un très beau portrait intergénérationnel. Le lecteur suit les découvertes de Pétra sur le passé de son grand-père Jim  dont un lourd secret a pesé sur lui jusqu’à la fin de sa vie. Quel est-il ? L’auteure va habilement croiser le parcours de Pétra en 1988 et celui de Guillaume du Frère qui a croisé Jim en 1909-1910 à Paris. L’histoire d’amour entre Guillaume et Jeanne est belle même si on sent  vite qu’elle peut se terminer à tout moment. On se laisse porter par l’histoire qui nous ramène à un Paris qui vit au rythme des différentes classes de la population. L’auteure n’oublie pas les éléments historiques pour bien ancrer son roman dans le réel tel que la grande crue de la Seine. * Au fil des pages, le lecteur s’imprègne de l’ambiance, de l’époque et des personnages. On aime suivre les aventures de Petra mais surtout celles de Guillaume et Jeanne dont l’amour maudit semble pouvoir se terminer que tragiquement. La fin, que je tairai, est d’une douceur réconfortante en ces temps troublés. * Laura Madeleine a réussi à m’emporter par cette histoire que je n’ai pas lâchée une seconde. Son écriture est simple, vive. Les chapitres courts donnent un rythme assez soutenu au récit, ce qui  est très plaisant. Le fait d’avoir placé l’histoire au sein d’une pâtisserie (tout en montrant la difficulté du métier) donne encore plus de succulence au roman. * A découvrir ! * Je remercie les éditions City et LP Conseils qui l’ont permis de découvrir Le portrait de l’oubli. * **

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