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L'éblouissante santé de l'agriculture bio

Publié le 27 décembre 2015 par Blanchemanche
#agriculturebio

26/12/2015


Aujourd'hui, de grandes exploitations font leur conversion bio. C'est notamment le cas dans le domaine céréalier où les cours sont beaucoup plus valorisés et surtout stables que dans le conventionnel. - Aujourd'hui, de grandes exploitations font leur conversion bio. C'est notamment le cas dans le domaine céréalier où les cours sont beaucoup plus valorisés et surtout stables que dans le conventionnel.
Aujourd'hui, de grandes exploitations font leur conversion bio. C'est notamment le cas dans le domaine céréalier où les cours sont beaucoup plus valorisés et surtout stables que dans le conventionnel.
Aujourd'hui, de grandes exploitations font leur conversion bio. C'est notamment le cas dans le domaine céréalier où les cours sont beaucoup plus valorisés et surtout stables que dans le conventionnel.En Poitou-Charentes, le nombre de conversions au bio a augmenté de 25 % cette année. Toute la filière passe à la vitesse supérieure.L'agriculture biologique se porte bien en Poitou-Charentes. Même si elle ne compte que 1.040 producteurs, en cette année 2015, le nombre des conversions a augmenté de 25 % par rapport à l'année précédente. Un chiffre qui n'étonne pas vraiment Jean-Pierre Gouraud, coordinateur à Agrobio. C'est précisément parce que ces nouveaux convertis ont besoin de conseils et de retour d'expériences que l'organisme a organisé vendredi dernier un colloque à Vouillé dans les Deux-Sèvres. Son thème, « Grandes cultures bio ». On sera tenté de se demander ce que grandes cultures et bio ont à voir ensemble ? Jean-Pierre Gouraud donne tout de suite la réponse : c'est tout simplement parce que de grosses exploitations ont franchi le pas.De l'agriculteur militant aux managers« On est passé d'une agriculture de type militante aux managers qui aiment le défi » explique le technicien. « Le bio aujourd'hui, c'est un vrai marché demandé par les clients et qui n'arrive pas à suffire à la demande. De plus, économiquement, il est très valorisant et surtout stable. »
Car les prix ne sont pas fixés de la même façon. « Pour les céréales par exemple, en agriculture conventionnelle, les cours sont déterminés sur un marché de type boursier. Les agriculteurs ont constamment l'œil rivé sur un ordinateur. En bio, ces cours sont fixes. Et qui plus est supérieurs. Trois fois plus pour les céréales, même si le rendement à l'hectare est inférieur, cela vaut le coup. » Et il y a encore de belles perspectives de développement puisque le déficit demande/offre est actuellement d'environ 50 %.
Le même constat est fait sur l'élevage, où le marché est tiré par le haut et sur la production laitière, où les opérateurs cherchent du lait bio partout. De ce fait, les prix sont supérieurs de 25 % au conventionnel. Ce qui explique, là également, le nombre accru de conversions.
Ce passage d'un type d'agriculture à un autre n'est cependant pas forcément simple pour les professionnels.« Notamment pour les céréaliers, explique Jean-Pierre Gouraud. Ils doivent apprendre à se passer de produits chimiques et phytosanitaires ». Pour les aider a été créé un pôle conversion, comprenant, outre les institutions agricoles, les banques ou la Safer (aménagement foncier). « Les banquiers ont parfaitement compris qu'aujourd'hui le bio était un mode de culture très crédible économiquement ».
Reste un aspect qui généralement fâche : la cohabitation sur le terrain entre agriculture traditionnelle et bio. « Il y a très peu de conflits, explique le technicien d'Agrobio Poitou-Charentes. Et il est intéressant de noter un changement dans les mentalités. Aujourd'hui, l'agriculteur bio est respecté par les autres. Ce n'est plus ce type bizarre et un peu marginal qu'on regardait en rigolant ».
Frédéric Bodinhttp://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2015/12/26/L-eblouissante-sante-de-l-agriculture-bio-2576005

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