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Devil May Cry 4 - PS3/Xbox360

Publié le 11 juin 2008 par Gameup

Devil May Cry est un série qui a débuté sur PS2, le premier volet étant sorti le 13 décembre 2001 en France. En 2008, voilà le quatrième épisode qui arrive sur les consoles next gen.

Comme une vidéo vaut mieux qu’un long discours, voilà l’introduction de Devil May Cry 4 que j’ai encodé avec ma PS3. On se retrouve après.

Comme vous avez pu le voir, l’ambiance est plantée dès le début. On est pas là pour tricoter, on est là pour mettre de la grosse mandale dans les gencives, pour découper du monstre en rondelles et mettre des coups de pied au cul.

Resident Evil May Cry

Revenons un peu sur l’histoire des Devil May Cry. Au départ, Devil May Cry 1 sorti en 2001 aurait du s’appeler … Resident Evil 4. Quel est le rapport ? Dans un premier temps, ces deux séries sont développés par la même boite : Capcom. Dans un deuxième temps, Capcom était en train de plancher sur le dernier Resident Evil. Après plusieurs mois de développement, les dirigeants ont trouvés que ça collait pas et le développement fut repris à zéro. C’est comme ça qu’on a attendu pendant très longtemps le quatrième Resident Evil. Par contre, le prototype ne fut pas jeter à la poubelle. Le développement du jeu a continué et est devenu la série des Devil May Cry. Ça c’était pour la petit anecdote.

La Divine Comédie

Depuis le premier volet, Devil May Cry nous fait suivre les aventures de Dante, fils du démon Sparda et d’une humaine. Si vous êtes arrivés à lire les sous titres de la vidéo (bonne chance), vous avez compris que Sparda,

chevalier démon, s’est rebellé contre ses semblables pour protéger l’humanité et a fermé la porte des enfers afin d’empêcher les hordes de démons de déferler sur notre bonne vielle Terre. Il est maintenant vénéré dans certaines religions comme sauveur de l’humanité. Ce qui nous intéresse, c’est pas lui mais un de ses fils, Dante. Celui ci, comme tout bon sang mêlé qui se respecte, possèdent des caractères humains et démoniaques. Il a créé une agence appelé Devil May Cry dont le but de continuer le boulot du papa en chassant les démons.

Pour qu’on ne soit pas complètement à la ramasse, Devil May Cry 4 nous raconte, lors que l’installation sur le disque dur de la console (4Go de données installées), le déroulement des histoires des précédents volets. On nous reparle de Lady, Trish et Virgil, le frère de Dante.

Dante ? non, Nero !

Attaquons le vif du sujet, le jeu en lui même. Comme vous avez pu le voir, l’histoire commence avec un certain Nero participant à une messe dirigé par “sa sainteté”. Pour ceux qui ont joué aux précédents épisodes, c’est plutôt choquant. Mais où est donc notre intro avec Dante et son art de se la péter en tuant dix monstres d’un revers ? Soudainement, un homme passe à travers le dome en verre. Il est tout habillé de rouge et porte une épée dont la garde est un squelette…c’est DANTEEEEEEEEEEEEEEE [petits cris d'hystérie] ! Mais qu’est ce qu’il fait là ? Il vient rendre visite à ceux qui rendent hommage à son père. Il dégaine un de ses flingues et PAF, une balle en pleine poire de sa sainteté. Hein ??? mais qu’est ce qu’il se passe ?
C’est clair qu’au début, on a du mal à comprendre ce qu’il se passe. Les religieux se font démonter un à un par Dante jusqu’à ce que Nero daigne rentrer dans la bataille. S’en suit bien sur un combat énorme entre le Nero et le Dante avec un final à couper le souffle. Mais je m’arrêterais de vous raconter ici, pas question de spoiler.

Commençons par les graphismes. J’ai qu’un seul mot à dire : OUAH ! La vidéo que j’ai prise a été acquis via la sortie analogique de la console. Donc, même si on dirait pas mais la qualité est médiocre sur un écran télé. Pour ceux qui ont la chance de posséder une HDTV avec une entrée HDMI, vous allez en prendre plein la figure. Les décors sont ultra détaillés, le jeu regorge de petits détails qui mettent encore plus dans l’ambiance, les personnages sont magnifiques… Je dirais que le jeu vrai problème vient du système de collision. Il n’est pas rare de voir quelque chose passer à travers un mur. C’est un problème récurrent dans cette série, Dante a toujours été capable de donner des coups d’épée à travers les murs.

Pour ce qui est du gameplay, pas beaucoup de changement avec les volets précédents. On saute avec X, on donne des coups d’épée avec le bouton triangle, on tire avec le boutons carré et on cible avec R1. C’est à dire comme dans les anciens épisodes. Le seul bouton spécifique à ce volet est le bouton rond. Avant il permettait d’utiliser les figure de style de Dante (Sword Master/Gunslinger/etc…). Mais Nero ne se joue pas

exactement comme Dante. En effet, celui ci ne possède pas de styles. En revanche, celui ci possèdent une drôle d’épée appelé Rad Queen dont le manche ressemble à un guidon de moto. En tournant celui ci, l’épée émet un bruit de moto qui accélére et devient rouge. Plus elle est rouge et plus elle émet de coups puissants. Au total, vous pouvez charger son épée sur trois niveaux. Au dernier niveau, l’épée est entièrement rouge et portera des coups surpuissants. La manette qui permet de charger l’épée est commandé par le bouton L2. Et bien sur, plus vous tapez avec votre épée chargée et plus elle se déchargera. Il faudra souvent penser à charger son épée avant un gros combat. La deuxième est dernière particularité de Nero est son bras. En effet, Nero possède un bras droit démoniaque. On sait pas comment il l’a eu mais en tout cas, il l’a, et il sait s’en servir. Premier truc sympa, celui ci détecte les trésor caché. Quand vous approchez d’un passage secret ou d’une mission cachée, le bras commence à émettre du bruit et de la lumière. Mais ceci n’est pas son utilité première. Il sert surtout à se battre. Grâce à ce bras, Nero va pouvoir mettre des mandales et faire des prises aux démons qu’il croisera avec le bouton rond. Cela vient rajouter de la nouveauté au gameplay des Devil May Cry qui en avait vraiment besoin. Petit point bonus, les combos ont été facilité. Il est maintenant facile d’atteindre le rang SSS sans trop de soucis pour peu qu’on soit assez nerveux et qu’on maitrise les commandes.

Concernant les autres points, la connectivité permanent de la PS3 n’a pas amené de multijoueur et de mode coop. Internet vous permettra de mettre en ligne vos scores sur les 20 missions que comptent le jeu et de voir votre classement mondial. Sympa mais sans plus. Le jeu s’articule comme DMC3 autour d’un menu de mission qui nous permet de choisir quelle mission faire avec quelle difficulté et quel personnage. Et oui Dante sera jouable mais je n’en dirais pas plus. Pour ce qui est du scénario, c’est difficile à dire. Certains ont aimé, les autres ont détesté. Personnellement, ça ne m’a pas choqué plus que ça. En même temps, on n’achète pas ce genre de jeu pour le scénario mais plutôt pour passer un bon moment de défoulement.

En conclusion, ce dernier Devil May Cry est une valeur sure, surtout pour ceux qui ont fait les volets précédents. Je conseillerais ce jeu à tout fan d’action bien bourrine. Ceux qui recherche un jeu tranquille avec un super scénario, passer votre chemin, vous serez déçu.


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