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Pratiquer seul, c’est progresser plus vite

Publié le 07 janvier 2016 par Chrisandflow

A mes 16 ans, j’ai commencé à me passionner pour la musculation. Mes parents m’avaient offert un beau petit banc multifonction pour mon anniversaire, avec quelques haltères. Depuis je m’entraînais presque tous les jours.

Puis, pour mes études supérieures j’ai dû quitter le foyer familial pour la ville, et je me suis retrouvé dans une chambre étudiante de 12m2.

L’espace confiné rendait l’entrainement à domicile difficile. J’aurais pu m’inscrire en salle, mais je ne l’ai pas fait. A vrai dire, je ne voulais continuer la musculation, mais j’étais effrayé par l’idée de me retrouver seul dans une pièce, entouré de gens que je ne connais pas. Cela m’aurait mis mal à l’aise. Je préférais attendre de trouver quelqu’un d’autre, un « co-équipier », avec qui m’entraîner.

Au final, je n’ai plus fait de musculation entre 2006 et 2012. Ce n’était même pas à cause d’un manque d’envie. C’était une simple question de zone de confort : plutôt que de devoir en sortir, je préférais rester chez moi à ne rien faire, et tirer un trait sur la muscu.

Je n’ai repris que 6 années plus tard, quand un ami – dans la même situation que moi – m’a proposé d’aller m’entraîner avec lui.

Parce que je n’avais pas à m’y rendre seul, c’était beaucoup plus confortable d’aller dans une salle de sport.

Mais ce ne fut pas l’idéal pour autant  :

  • A cause de nos emplois du temps qui ne coïncidaient pas toujours, nous nous entraînions qu’une 1 à 2 fois par semaine ensemble.
  • Et parce que nous discutions (suggestion : conversions) beaucoup, nous ne tirions pas le maximum de chacune de nos séances d’entraînement.

Après avoir repris le goût de l’entraînement, j’ai très vite compris les limites de l’entraînement à deux. Mais là encore, je ne me voyais pas y aller seul au début.

Finalement, après quelques semaines d’entraînement, j’ai senti que si je dépendais de mon partenaire, je ne progresserai jamais aussi vite que je le voulais. Alors cette fois, j’ai décidé d’y aller seul, même si ça signifiait me mettre dans une situation un peu inconfortable au départ.

C’était en partie parce que, depuis 2006, j’avais appris le concept de zone de confort grâce à la séduction…

En effet, je me suis senti un peu mal à l’aise au départ (normal !). Mais au rythme de 5 séances par semaines, après une dizaine de jours, la salle de sport est devenue comme ma seconde maison. J’ai commencé à m’y sentir parfaitement bien.

Bilan : quelques mois plus tard, j’avais pris 8 kilos de masse musculaire, et j’avais un corps plus athlétique que jamais !

Tout cela parce qu’en pratiquant seul :

  • Je pouvais aller m’entraîner régulièrement, dès que j’en avais envie et que mon emploi du temps me le permettait. Ça pouvait être à 9 heures du matin, ou à 20 heures le soir.
  • Je pouvais me concentrer à 100% sur mon entraînement.

C’est ce qu’il me fallait pour faire de gros progrès rapidement.

Cette amélioration fulgurante surprenait tous les mecs qui fréquentaient la salle. Toutes les semaines, on me disait que « j’avais pris », on me demandait des conseils, etc.

Mais je n’étais pas surpris car ce n’était pas la première fois que je m’étais mis à pratiquer à fond une activité seul, et à faire de gros progrès.

En fait, j’avais déjà fait la même chose, avec une réussite comparable, en séduction.

Et c’est là où je veux en venir…

Draguer seul, pourquoi est-ce important ?

Pratiquer seul aide à progresser plus vitePratiquer seul aide à progresser plus vite

Vous devez draguer SEUL. Cela vous permettra de progresser plus vite !!

Ma situation, quand j’ai commencé à aborder, était tout à fait comparable. J’étais dépendant de mes wings. S’il n’y avait pas une autre personne pour m’accompagner, je ne sortais pas.

Mais comme ils n’étaient disponibles pratiquement que les week-ends, je ne draguais pas plus d’une fois ou deux par semaine.

Pire encore, dans les moments où j’étais dans un très bon état interne – quand je sortais des cours avec beaucoup d’énergie, ou quand j’étais seul chez moi à ressentir une forte envie de draguer – je ne faisais rien ! Je ne capitalisais pas en allant aborder, parce qu’il aurait fallu que j’y aille seul.

En plus, mes wings, que je rencontrais via mon Lair, devenaient de très bons amis rapidement. La drague, plus que n’importe quoi d’autre, forge l’amitié…

C’était une bonne chose en soi, mais cela avait un effet secondaire : ça transformait la plupart de nos sessions en longues discussions, et parfois en grand n’importe quoi.

 Je ne pouvais pas me concentrer correctement sur la pratique, et je laissais filer des tas de jolies filles.

C’est seulement quand j’ai commencé à draguer seul, quand je me suis mis à pratiquer régulièrement et à être entièrement concentré sur la pratique durant mes sessions, que j’ai vraiment bien progressé.

Mes débuts en solitaire ont été difficiles. Je ne me sentais vraiment pas à l’aise. J’avais même l’impression d’être un peu « suspect » en me promenant seul dans la rue. Comme si les gens (et les filles) se doutaient que j’étais là pour draguer.

Cela a pris du temps avant que je ne me sente parfaitement à l’aise en session solo, avant que je fasse de la rue ma « seconde maison ».

J’ai dû sortir 3 jours consécutifs pour commencer à faire une première approche tout seul. Et cela a nécessité au moins une dizaine de sessions supplémentaires pour que je sois capable d’aborder aussi facilement seul qu’accompagné.

C’est vous dire à quel point il est dur d’élargir sa zone de confort à la drague en solo… Mais c’est une nécessité pour devenir totalement acteur de sa progression. Vous ne le serez jamais suffisamment si vous dépendez des autres pour sortir, et si vous n’êtes jamais 100% concentré sur la pratique.

Vous gagnerez énormément à élargir votre zone de confort à la pratiquer en solo.

Rappelez-vous : l’inconfort n’est que temporaire, et une fois que vous êtes à l’aise, vous avez tout le reste de votre vie pour en profiter ! 

Bien entendu, vous n’avez pas à être seul tout le temps. Sortir avec d’autres dragueurs – surtout s’ils sont expérimentés et peuvent vous donner de bons conseils ou vous contaminez avec leur enthousiasme – est une TRES bonne chose. Et avoir un réseau d’amis dragueurs avec lesquels discuter, s’entraider, partager ses histoires, etc., est fondamental pour devenir bon. Mais ne dépendez de personne !

  • Pratiquez quand vous en ressentez l’envie, où vous l’avez décidé.
  • Prenez l’habitude de « cogiter » tout seul avec vos pensées, vous peurs, votre intuition et vos idées (c’est difficile à expliquer, mais vous pouvez avoir de véritables « révélations » parfois en étant seul avec vos pensées).

C’est en procédant ainsi que vous combattrez le mieux votre petite voix négative, où vous découvrirez votre vrai style.

Ayez des mentors, des confidents, et des soutiens. C’est indispensable ! Mais ne dépendez que de VOUS-MÊME.  Personne d’autre que VOUS ne vous fera devenir musclé, séduisant, riche ou cultivé, à votre place. Vous devez pratiquer aussi bien seul qu’accompagné.

Et, ce que je vais dire va peut-être sembler dur, mais si vous n’avez le courage de progresser seul, alors vous ne méritez probablement pas de réussir

Il est grand temps de vous dépasser, MAINTENANT !!!

Apprendre à draguer, ça vous dit ? 

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