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Les contrevérités du Premier ministre à ONPC

Publié le 18 janvier 2016 par Philippejandrok

Après avoir écouté les contrevérités du Premier ministre au cours de l’émission, « On n’est pas couché » du 16 janvier 2016, cette émission qui consiste à déguiser la pensée dans l’intention de tromper le plus grand nombre, avec métaphore et beaux discours, expression débridée et fausse sagesse.

Dans le pur procédé rhétorique d’un Premier ministre faussement à l’aise avec cette évidente intention du mensonge, de la fausse parole admise dans le but de divertir, Carlos Manuel Valls devrait recevoir l’oscar de l’obscénité intellectuelle, et ONPC s’est encore distingué par sa médiocrité populaire, animée par des individus clairement soumis au pouvoir.

Comme tout un chacun, j’ai été particulièrement surpris d’entendre Carlos Manuel Valls, faire de nombreuses déclarations et s’amuser de rhétorique tortueuse en réinterprétant la colère de son interlocuteur pour la faire sienne, déclarer que la France était au Mali sans le moindre intérêt économique, financier ou politique. L’humoriste Jérémy Ferrari s’interrogeait sur la présence lors de la marche de Charlie, un an plus tôt de certains chef d'état douteux :

- « Comment vous expliquez qu’Ali Bongo se retrouve en tête d’une marche pour la liberté d’expression ? » Jérémy Ferrari aurait très bien pu y ajouter Porochenko, le Nazi Ukrainien, et de nombreux autres personnalités présentes dans le cortège.

- « Dans cette manifestation, répondit, C.M. Valls, il y avait des chefs d’Etat et de gouvernement. Vous retenez Ali Bongo, moi je retiens surtout un autre Africain, élu lui : Ibrahim Boubacar Keïta »

- « Ah, parce qu’il n’est pas élu Ali Bongo finalement ? » s'interrogea l'humoriste qui aura certainement un prochain control fiscal.

- « Non, pas comme on l’entend », répondit le Premier ministre.

« ...pas comme on l’entend ? » et comment donc l’entend-il ? En tous les cas, il y en a un qui a très bien entendu, et c’est justement le président du Gabon, Ali Bongo, qui a fait rappeler son ambassadeur à Paris, Monsieur Germain Ngoyo Moussavou.

- "Je rentre aujourd’hui à Libreville avec le premier avion, on va voir pour la suite", a déclaré l’ambassadeur du Gabon à Paris à Itélé.

Là-dessus, Jérémy Ferrari reprend sa critique et reproche, entre autres, au Premier ministre, les agissements de la France en politique étrangère, au Mali :

- « La France, des soldats, sont allés se faire trouer dans un pays ou y’a pas, ou y’a pas un seul intérêt économique, pas un seul, vous connaissez le Mali ? Pour libérer ce pays qui allait être sous l’emprise des terroristes… et si nous intervenons en Irak et en Syrie, nous assumons totalement… »

C. M. Valls

Quelle surprise, lorsque l’on sait que la politique extérieure des pays riches, se base essentiellement sur le pillage des ressources des pays en voie de développement.

L’Afrique est le réservoir énergétique de l’Occident, ce qui explique pourquoi elle est en guerre, elle est sous-développée, pourquoi elle est régulièrement pillée, et pourquoi nous nous y trouvons.

Selon C. M. Valls, nous serions au Mali uniquement pour y apporter la paix et la démocratie ; ce discours ressemble à s’y méprendre à celui de M. Obama sur l’Irak, la Libye, la Syrie, l’Afghanistan… Pourtant, c’est bien G.W. Bush, puis Obama, qui sont à l’origine du terrorisme islamique, et comment se fait-il qu’un hélicoptère français ait été abattu en train de livrer des armes à Boko Haram il y a deux mois ?

Nous sommes vraiment les arrières petits frères dégénérés de l’Amérique flamboyante de M. Obama, et M. Calos Manuel Valls veut nous faire avaler sous le vernis de la bienséance ce qu’il affirme devant des millions de Français, comme une vérité ?

Aujourd’hui, il ne fait plus de doutes que les mensonges d’Obama ont causé le chaos dans le monde moderne, et dans tous les domaines, économique, financier, militaire, humain, au point que l’on se demande si cet homme n’est pas un ennemi de l’humanité toute entière avec une volonté dissimulée de détruire l’espèce des hommes.

Il me semble à présent nécessaire de combler les vides de l’enfumage du Premier ministre, alors, qu’est-ce que C. M. Valls ne nous a pas dit à ONPC sur le Mali ?

Le Mali est un pays riche en pétrole, en gaz naturel, en or, en uranium, en manganèse, en coltan, en hydrogène pur (98% d’hydrogène, 1%de méthane et 1% de nitrogène) se trouvant à une profondeur particulièrement accessible, 107mètres seulement.  Selon Aliou Diallo, l’homme d’affaires à la tête de Petroma, “son entreprise serait même  en mesure de produire du courant pour toute l’Afrique de l’Ouest à moins de 10 F CFA (0,020 centime d’euros) le kilowatt  contre 106 FCFA à l’heure actuelle.”

La France n’interviendrait au Mali que par bonté et humanité, selon notre Premier ministre ?

Mais alors, «comment concilier les intérêts des pays riches en ressources naturelles et les investisseurs étrangers».

 - “A cet  égard, Aliou Boubacar Diallo avait souligné, lors de la conférence dédiée aux ressources naturelles et aux mines, « quatre points essentiels » qui, selon lui, « mieux maîtrisés, permettent de concilier les différents intérêts » : « un cadre juridique clair et équitable, une sécurité d’investissement assurée par les codes miniers et pétroliers, s’assurer que les populations africaines profitent du développement minier et pétrolier et, surtout, la stabilité politique” .

- « une sécurité d’investissement assurée » par qui ?

- « surtout, la stabilité politique » qui l’assure ?

Qui sont les investisseurs ?

Les puissances occidentales ( La France, Total, entre autres).

Qui accorde la stabilité politique au Mali ?

La France !

Pourquoi le Premier ministre ne dit-il pas la vérité, en voulant nous faire croire que notre armée est au Mali sans le moindre intérêt économique et politique, que cache-t-il ?

Pourquoi un tel mensonge ?

Croit-il que tous les Français, les universitaires, les chercheurs, les journalistes, les simples curieux qui cherchent à comprendre la situation de notre société soient si faciles à rouler dans la farine ? Sans doute lui et ses trolls ne sont-ils pas encore parvenus à museler totalement l’information pour le croire.

Si le Mali refusait l’aide généreuse de la France, ce pays serait aujourd’hui dans la même situation que la Syrie, la Libye, l’Irak, l’Afghanistan et ça, C.M.Valls ne le dit pas à ONPC, ni aux Français, il ment donc par omission, comme le font systématiquement les politiques

D’ailleurs, pourquoi cache-t-il son premier prénom ? Aurait-il honte ?

En dehors de cette manipulation médiatique courante chez nos hommes politiques qui ont besoin de se refaire une santé dans une émission populaire à cause justement de leur impopularité chronique, et C. M. Valls est bien placé en matière d’impopularité, il est un point essentiel que nous devons noter et qui ne concerne pas particulièrement notre Premier ministre à présent, celui-ci est l’exploitation inconsidérée des ressources de notre planète.

Médicalement, tous les médecins sérieux connaissent l’influence des métaux sur le corps, donc sur la nature, et toutes ces ressources prisonnières du sol ont donc une incidence sur le vivant. Si l’homme s’acharne à retirer systématiquement du sol ces « incidences » que croyez-vous qu’il arrivera inévitablement ?

Certaines sont emprisonnées dans les couches sédimentaires, pourquoi garde-t-on prisonniers des éléments vivants, les humains par exemple ?

On les enferme pour les empêcher de nuire, il semble que la nature en fasse autant avec des éléments toxiques, que nous, humains, nous acharnons à faire sortir de leur prison de pierre pour notre confort personnel sans penser un seul instant aux incidences que leur utilisation produira en surface.

Le pétrole et l’uranium sont deux exemples représentatifs. Le pétrole puisé au fond des mers et au fond de la terre contribue à fournir une énergie rapide et fortement polluante, l’Uranium en fait autant, si ce n’est plus, il suffit de constater les ravages radioactifs de Fukushima qui empoisonnent la planète sans que personne n’intervienne, à croire qu’il y ait une volonté de destruction du vivant organisé par des humains malfaisants.

Le pétrole contribue au réchauffement climatique, réchauffement naturel, qui s’accélère avec cette énergie inutile que l’on pourrait très facilement remplacer par une énergie magnétique et solaire peu couteuse, non polluante, mais surtout gratuite. Mais la société des hommes refuse le principe de gratuité, ce qui explique la corruption à tous les niveaux d’une société malade et soumise aux lobbys.

De ces exploitations de ressources toxiques, découlent appauvrissement de la terre, donc, de la nature et de l’humanité.

Les ressources de notre planète ne sont pas inépuisables, chaque chose dans l’univers a sa limite et nous ne cessons de puiser les énergies de Gaïa en la détruisant méthodiquement pour créer des univers industriels, vides, sans vie, dirigés et contrôlés par des humains désincarnés pour un seul objectif, la Finance ; mais on ne se nourrit pas de finance.

Nous sommes au bord du précipice, ce n’est pas seulement notre civilisation qui est menacée, c’est l’humanité tout entière parce que nous épuisons notre propre ressource dans son intimité profonde.

D’un autre côté, on nous parle de conquête spatiale ?

Mais quelle conquête ? On est incapable d’aller sur la Lune depuis le 21 juillet 1969, pour des raisons particulières, j’en conviens. Et comment va-t-on dans l’espace aujourd’hui ? Avec des fusées Titan.

Soyons sérieux, on se croirait à l’âge de pierre, il est impossible de conquérir l’espace avec les moyens technologiques officiels actuels et donc, et il est peu probable que nous ayons fait si peu de progrès depuis Apollo et Soyouz, j’en viens à considérer que l’on nous aurait menti sur nos capacités, à nouveau, pourquoi ?

D’un côté, on détruit volontairement et physiquement la planète, d’un autre, on ne cesse de parler de la conquête spatiale, sommes-nous si toxiques que notre destin serait d’aller polluer l’univers de notre perversion, de notre appétit de conquête et de destruction ?

Nous regardons le film Avatar comme de la science-fiction qui ne serait qu’une métaphore de notre civilisation, mais ce que nous voyons, c’est une infime partie de l’humanité qui part à la conquête de planètes pour les piller, comme la vieille Europe a pillé les Amériques, l’Afrique, l’Inde et le monde.

Ne serions-nous capables que de cela ?

Si c’est le cas, nous ne sommes pas dignes de vivre et d’appartenir à l’univers, car, nous ne pourrons jamais comprendre le véritable sens de la vie qui ne s’inscrit pas dans la prédation, mais dans la communion.

Nous sommes une race agressive, parfois frappés par la grâce, mais l’agressivité demeure et notre avenir est menacé, non pas par l’univers, mais par la perversion des hommes et celles de ces hommes politiques qui servent les malfaisants.

Dans l’absolu, moins on voit nos politiques, mieux on se porte, car ils ont dans la bouche un venin qui nous empoisonne à chaque fois qu’ils l’ouvrent.

Nous vivons une époque formidiable…


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