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LE MONDE DE NARNIA : Le Prince Caspian

Publié le 11 juin 2008 par Laurent Ballestra
LE MONDE DE NARNIA : Le Prince Caspian
6 mai 2007. Le second volet du Monde de Narnia est en tournage...
Visite sur le plateau de Prague pour une rencontre avec Sergio Castellitto (le Roi Miraz) et Pierfrancesco Favino (Lord Glozelle)...
LE MONDE DE NARNIA : Le Prince Caspian
Dans  Prince Caspian , second volet de l’adaptation pour le grand Êcran des classiques de C. S. Lewis, les quatre enfants Pevensie se retrouvent dans un Narnia très diffÊrent du royaume enchantÊ qu’ils avaient quittÊ à la fin du  Lion, la sorcière blanche et l’armoire magique.
Les mystĂŠrieux Telmarins, menĂŠs par le sinistre roi Miraz, font dĂŠsormais la loi dans le royaume, tandis que les crĂŠatures mythiques et les animaux parlants qui peuplaient le royaume autrefois paisible sont forcĂŠs de se terrer.
Afin de crÊer un contraste entre les acteurs britanniques qui incarnent les Pevensie et les nouveaux dirigeants de Narnia, le metteur en scène Andrew Adamson a voulu donner aux Telmarins ce qu’il dÊcrit comme un  caractère mÊditerranÊen , distribuant à des acteurs d’Espagne, d’Italie et du Mexique quelques-uns des rôles principaux du film.
Le roi Miraz, lui-même, est jouÊ par l’acteur italien de renom Sergio Castellitto, tandis que son compatriote Pierfrancesco Favino s’est vu attribuer le rôle de Lord Glozelle, grand chef de la formidable armÊe telmarine.
Sergio Castellitto est laurÊat de trois Prix Donatello, l’Êquivalent italien des CÊsar, dont le prix du meilleur acteur pour  A corps perdus , en 2004. Plus rÊcemment, nous l’avons vu dans le film français  Paris, je t’aime , très bien reçu par le public.
Pierfrancesco Favino a remportÊ un Prix Donatello pour son interprÊtation dans le film italien  Romanzo Criminale , et joue le rôle de Christophe Colomb dans le succès international  La Nuit au musÊe .

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 LE MONDE DE NARNIA : Le Prince Caspian.  Pierfrancesco Favino  LE MONDE DE NARNIA : Le Prince Caspian.

Interview

Sergio, vous avez tournÊ beaucoup de films. Qu’est-ce qui vous a plus particulièrement attirÊ vers Le Prince Caspian ?
Sergio Castellitto : Oui, j’ai fait beaucoup de films, mais c’est la première fois que je joue un mÊchant. Ça a donc ÊtÊ pour moi une expÊrience totalement nouvelle et je me suis rÊgalÊ , j’ai sans cesse Êviter de jouer le stÊrÊotype du mÊchant que j’avais en tête. J’ai beaucoup d’admiration pour Andrew Adamson, le metteur en scène, parce qu’il a fait très attention aux rapports psychologiques entre les personnages. Et puis, Êtant donnÊ qu’il s’agit d’un grand film d’action, mon jeu devait être à la fois athlÊtique et psychologique, ce qui Êtait aussi tout nouveau pour moi.
Le Monde de Narnia est, bien entendu, une sĂŠrie littĂŠraire classique. Connaissiez-vous les livres avant de dĂŠcrocher le rĂ´le ?
Pierfrancesco Favino : Je ne pense pas que les livres soient aussi connus en Italie qu’aux Etats-Unis ou en Angleterre. C’est le film Le Lion, la sorcière blanche et l’armoire magique qui les a fait connaÎtre à beaucoup de monde.
Sergio Castellitto : C’est diffÊrent pour moi parce que j’ai deux enfants qui connaissaient très bien Le Lion, la sorcière blanche et l’armoire magique. Ils adorent, donc quand je leur ai dit que j’allais jouer dans Prince Caspian, ils Êtaient très excitÊs.
Le scÊnario de Prince Caspian Êtait Êvidemment Êcrit en anglais. L’avez-vous fait traduire en italien pour vous aider à comprendre un peu mieux l’histoire ?
Sergio Castellitto : Oui, et pas simplement pour l’histoire. C’Êtait très important pour moi de saisir le sens psychologique de l’action et des dialogues. Nous avons aussi ÊtudiÊ les accents car Andrew Adamson voulait une sorte d’accent mÊditerranÊen gÊnÊralisÊ pour les Telmarins – un mÊlange d’espagnol, italien, grec, nord-africain et français – ce qui Êtait en fait assez facile pour moi.
Le Lion, la sorcière blanche et l’armoire magique a connu un très grand succès et Prince Caspian semble être un cran au-dessus. Avez-vous ressenti une certaine pression du seul fait d’en faire partie ?
Pierfrancesco Favino : Oui, bien sÝr, la pression Êtait immense et un film comme Prince Caspian est difficile à comparer aux films EuropÊens ou Italiens. C’est vraiment une expÊrience exceptionnelle et nous Êtions tous conscients de son ampleur et de son importance. Mais d’un autre côtÊ, en tant qu’acteurs, nous n’avons pas vraiment de contrôle sur le processus de rÊalisation du film, donc j’essaie toujours de ne pas penser à ce genre de choses et de tout simplement faire, ce que je fais avec plaisir. La première chose qui m’a frappÊ quand le tournage a commencÊ a ÊtÊ de voir d’un seul coup tous les acteurs en costume, des dÊcors Ênormes. A un moment, j’Êtais au milieu d’une centaine d’acteurs, tous à cheval, j’ai regardÊ autour de moi et je me suis dit :  Je suis à Narnia ! .
Sergio Castellitto : J’Êtais intÊressÊ par toutes les diffÊrentes nationalitÊs sur le plateau. Il y avait des Italiens, des Espagnols, des Mexicains, des Français, des Anglais, des AmÊricains, etc. On se serait cru dans un endroit qui tenait à la fois d’un camp de gitans et de Babel.
Avez-vous trouvÊ que travailler avec Andrew Adamson Êtait diffÊrent, par rapport aux metteurs en scène italiens ?
Sergio Castellitto : Je pense qu’un bon metteur en scène se reconnait quelle que soit sa nationalitÊ. Je me suis juste senti très honorÊ qu’Andrew m’ait choisi pour ce rôle et m’ait donnÊ cette opportunitÊ. C’est quelqu’un qui a d’immenses qualitÊs, à la fois humaines et en tant que metteur en scène. J’espère que j’aurai l’occasion de rencontrer davantage de metteurs en scène comme lui à l’avenir.
Pierfrancesco Favino : Avant Prince Caspian, j’avais travaillÊ sur deux autres grandes productions amÊricaines, mais cette expÊrience a ÊtÊ pour moi la meilleure jusqu’à prÊsent. Andrew Êtait très dÊtendu tout en maÎtrisant en permanence le moindre dÊtail : il savait ce qu’il voulait mais il restait toujours Êgalement à l’Êcoute des autres. Il remerciait aussi sans cesse les gens pour leur travail, ce qui Êtait inouï !
Sergio, beaucoup d’acteurs qui jouent des rôles de mÊchants disent qu’il est important de ne pas juger leur personnage mais d’essayer de comprendre ses raisons d’agir. Avez-vous eu cette approche pour le roi Miraz ?
Sergio Castellitto : Oui, absolument. J’ai parfois eu l’impression d’être l’avocat du roi Miraz ! Oui, c’est un assassin qui a tuÊ son frère, comme le prince Claudius dans Hamlet, mais il aime aussi sa famille, et il pense que c’est son droit d’être roi et de transmettre le royaume à son fils. C’est aussi un soldat, un bon soldat, pas un lâche. A la fin, il accepte le combat et essaie de gagner. Il fait ce qu’il pense être juste.
Le Monde de Narnia vous ouvre ses portes : dĂŠcouvrez l'interview du rĂŠalisateur Andrew Adamson...
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