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S'il te plaît, dessine-moi des moutons

Publié le 12 février 2016 par Didier Vincent

Ondes/corpuscules

Où l'on découvre le côté ondulatoire de la gravité sachant qu'une onde n'est qu'un versant de la réalité. On hésite toujours. Entre onde et corpuscule, lequel serait plus réel que l'autre. Aucun des deux. C'est leur dilution qui est. Ce tournoiement de moutons n'existe pas en soi, c'est une structure perceptive, chaque mouton y perdant sa personnalité. L'onde est un déploiement de corpuscules, d'individualités. Le bord de mer, c'est pareil. Rien n'est réel : c'est une succession de vagues, ce sont des ondes qui se déplacent. Aucune imagination ne pourra isoler la moindre particule qui serait le réel ultime, insécable. On est devant les deux infinis de Pascal, le principe d'incertitude de Heisenberg. Quand on pense avoir compris, c'est que tout nous échappe déjà. Les vagues, ce sont des moutons.


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