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[Présentation] Twitter et la communauté scientifique

Publié le 13 février 2016 par Valentine D. @sciencecomptoir

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Jeudi dernier, je suis intervenue auprès d’étudiants de Licence 1 et 2 au sein de l’UE « Culture biologique numérique » (Université Paris Diderot), pilotée par le très vénérable Pierre Kerner. J’y causais des réseaux sociaux utilisés par la communauté scientifique francophone, et surtout de Twitter, qui n’est généralement pas très bien connu. Voici mon histoire.

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Alors, avez-vous trouvé ce qui relie Justin Bieber, Jésus et le Marsupilami ? Eh bien ils sont tous sur Twitter, pardi !

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Twitter, c’est un réseau social gratuit conçu en 2006 par une bande d’américains : Jack Dorsey, Evan Williams, Biz Stone et Noah Glass. Le premier tweet de l’histoire émane d’ailleurs de Jack Dorsey, lorsqu’il écrit en 2006 qu’il est « juste en train de configurer son Twitter » (qui portait alors le nom de Twttr).

Ce réseau a été conçu comme un moyen d’envoyer des messages courts de type SMS par internet, à un groupe de personnes. D’où la contrainte qui a fait le succès de Twitter : les messages ne peuvent dépasser 140 caractères.

Par exemple, le message que j’écris maintenant comprend exactement le nombre de caractères maximal possible : eh oui, ça va vite, pas vrai ?

En gros, cette longueur correspond à celle d’une phrase ou deux à laquelle on peut adjoindre lien, photo, vidéo, gif animé, hashtags and co.

Le succès de Twitter n’est plus à prouver : sur Terre, sont envoyés chaque jour 500 millions de tweets, ces messages courts dont le nom signifie « gazouillis d’oiseaux » en anglais. Au deuxième semestre 2015, le chiffre d’affaires de Twitter atteignait la coquette somme de 502 millions de dollars. Un chiffre impressionnant qu’il est toutefois bon de mettre en perspective avec celui de Facebook, premier réseau social mondial à l’heure actuelle : 4 042 milliards de dollars ! Le fossé entre ces deux médias sociaux tient donc dans un facteur 10 000, rien que ça.

Mais Twitter se défend bien : il compte 320 millions d’utilisateurs actifs chaque mois. Sur 10 personnes utilisant Twitter, 8 d’entre elles y accèdent par le biais de leur téléphone portable. Et pour finir cette série de stats interminables, l’interface est traduite en 35 langues !

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En parlant de langues, un data analyst américain s’est amusé à visualiser les langues parlées sur Twitter.

Il a récolté les tweets émis pendant un mois, et il a gardé ceux d’entre eux qui étaient géolocalisés (qui spécifiaient l’endroit d’où le tweet était émis). Puis il s’est intéressé à la langue dans laquelle était écrit chacun de ces messages.

En cartographiant tout ça, il s’est rendu compte de plusieurs choses. D’abord, les frontières sont étrangement bien dessinées : les Français tweetent en français, les Espagnols en espagnol, etc. Ensuite, les taches de couleur sont plus clairsemées en Europe de l’Est et en Afrique, par exemple. Ces régions du monde utilisent probablement moins Twitter, et n’auraient peut-être même pas internet.

Et pour finir, et c’est là que cela devient intéressant, focus du côté de l’Asie de l’Est : la Chine est plutôt clairsemée aussi, et quant à la Corée du Nord, c’est franchement le blackout! Une raison à cela : ces deux Etats sont sous un régime totalitaire, au sein duquel Twitter est interdit. Les Chinois ont même leur propre réseau social, Weibo, sous le contrôle du gouvernement !

Ces taches noires contrastent particulièrement avec les pôles colorés qui les jouxtent : Japon en violet, et Corée du Sud en bleu électrique.

Moralité : on peut même faire de la géopolitique grâce à Twitter !

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(diapo inspirée d’une présentation de Sébastien Carassou)

A présent, entrons dans le vif du sujet et décortiquons un tweet.

Le contenu du message s’accompagne de son émetteur (un Twitto, dit-on dans le jargon ; au pluriel, des Twittos en français. En anglais, on dit plutôt Tweeps (contraction de Twitter et Peeps pour people).

Sous le contenu du message, on peut voir le nombre de fois qu’il a été partagé (ReTweeté, ou RT) ou aimé. Si on décide de suivre un utilisateur de Twitter, cela signifie que l’on recevra ses prochains messages directement sur notre fil d’actualité. On devient alors son abonné, ou son follower (de l’anglais, to follow=suivre).

Une fonctionnalité clé (et maintenant culte) de Twitter réside dans les hashtags, ou mot-dièse pour les puristes et les Canadiens. Pour former un tel mot-clé, armez-vous du mot de votre choix et faites-le précéder d’un dièse (hash en anglais, tag signifiant étiquette). Ce mot devient alors cliquable ! Par exemple, si on substituait xbox par #xbox dans le tweet présenté, en cliquant sur ce mot on accéderait immédiatement à l’ensemble des tweets émis dans le monde entier et qui comprennent ce hashtag-là, en commençant par les plus récents.

Cette fonctionnalité est extrêmement pratique au quotidien, notamment pour les LiveTweets (ou LT) : certaines personnes, lorsqu’elles assistent à un événement ou suivent une conférence, décident de prendre des notes sous forme de tweets, auxquels elles collent le même hashtag tout du long (en général une expression fixée par l’organisation de l’événement, de manière à pouvoir regrouper les tweets de tous les individus y assistant). De cette manière, tout le monde peut suivre cet événement à distance, en temps réel ou en différé ! Cette fonctionnalité est aussi utile pour archiver des tweets sur un sujet donné, par le biais de sites dédiés comme Storify (qui permet de compiler les tweets). Par exemple, voir le Storify réalisé par Marion Sabourdy de l’événement de vulgarisation Lyon Science, le 7 février dernier (dont le hashtag était #LyonSci2016).

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La page d’accueil permet de voir en un coup d’œil les derniers tweets défiler par ordre chronologique dans notre fil d’actualité, ou « timeline« . Figurent également quelques stats : le nombre de tweets émis depuis la création du compte (sous l’avatar, en haut à gauche), le nombre d’utilisateurs auxquels on est abonné, et le nombre d’utilisateurs qui sont abonnés à nous.

Un autre dispositif de Twitter : les tendances, qu’on appelle plus souvent les Trending Topics (ou TT), qui affichent les hashtags les plus utilisés en temps réel dans une zone géographique donnée (en France, dans le monde entier ou dans le pays de notre choix). Y figurent également des hashtags « sponsorisés », pour lesquels des entreprises déboursent 200 000 $  pour voir le mot de leur choix affiché en tête de liste pendant un jour.

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L’intérêt d’un réseau social, ce sont surtout les gens qui y sont. Une chance pour lui, Twitter accueille des figures de choix : personnalités politiques, artistes, sportifs, poètes, philosophes, musiciens, chanteurs… en plus de Monsieur ou Madame Tout-le-monde. La place grandissante des réseaux sociaux dans notre société a même fait émerger un nouveau métier, « community manager » : un CM est chargé d’animer sur les réseaux sociaux les comptes d’une célébrité, d’une entreprise, mais aussi d’objets « personnifiés » tels que les rovers envoyés sur Mars. Curiosity dispose ainsi de son propre compte Twitter, sur lequel elle raconte sa vie, ses dernières avancées et publie même des selfies !

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Petit encart sur Justin Bieber, deuxième personne la plus suivie au monde sur Twitter après Katy Perry et avant Taylor Swift. No comment.

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Mais au-delà de la lie musicale américaine, Twitter accueille aussi une grande communauté scientifique, très active ! Parmi elle, on compte des chercheurs, des enseignants de sciences en collège ou lycée, des étudiants, des doctorants, des dessinateurs et des artistes « scientiphiles », mais aussi des médias, des journalistes, et des institutions publiques et privées.

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Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les tweets ne sont pas réservés aux Terriens : ici, l’astronaute britannique Timothy Peake remercie la BBC de retransmettre le match de rugby jusque dans la station spatiale internationale, en orbite autour de la Terre !

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Twitter, c’est la vie. Et dans la vie, on a plein de centres d’intérêts variés : cuisine, sport, musique, mode, beauté, architecture, famille, enfance, droit des femmes…

Si on suit des Twittos (quel horrible mot) partageant des centres d’intérêt différents (des dessinateurs, des sportifs, etc.), on en arrive vite à se débattre dans une timeline si mélangée qu’on n’y comprend plus rien. Surtout quand on commence à suivre pas mal de monde !

Une solution proposée par Twitter : les listes. Grâce à elles, on peut ranger les gens que l’on suit selon un thème particulier.

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Une fonctionnalité proposée par Twitter, appelée « tableau de bord » (ici Tweetdeck, mais il en existe d’autres), permet ensuite de visualiser les tweets classés par listes. Les messages sont ainsi mieux rangés et il devient beaucoup plus facile de s’y retrouver ! Astuce : on peut même s’abonner à des listes concoctées par d’autres utilisateurs.

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En tant qu’apprentie journaliste, je m’intéresse en particulier à la relation entre les médias et Twitter, ce dernier y occupant une place grandissante depuis 2009.

Les médias l’utilisent comme canal de diffusion de l’information, mais ils surveillent aussi les tweets comme autant d’alertes potentielles pouvant les aiguiller vers un sujet inédit, un « scoop ».

Aujourd’hui, il est très facile, si l’on est témoin d’une situation particulière ou inhabituelle (ne serait-ce qu’un accident de la route), de prendre son smartphone et de tweeter les faits, que l’on peut même accompagner par une vidéo ou une photo. Le Twitto utilise alors une démarche s’inspirant de la démarche journalistique : repérer un sujet, récolter l’information et la communiquer. En cela, les réseaux sociaux en général, et Twitter en particulier, ont permis de faire naître ce qu’on appelle un « journalisme participatif« .

La prudence doit cependant être de mise, et c’est là le travail des journalistes : il convient toujours de vérifier l’information qui circule sur Twitter, qui peut être incomplète, partiellement ou totalement erronée. Tout le monde peut s’inscrire sur ce réseau social : y compris des personnes pas assez rigoureuses sur les informations qu’elles délivrent ou partagent, d’autres qui désinforment intentionnellement, ou d’autres qui pratiquent une ironie pas toujours perçue (par exemple, plusieurs comptes Twitter parodiques prêtent à des personnalités publiques des propos qu’elles n’ont pas eus).

La place de Twitter est telle qu’elle devient désormais l’objet d’articles dédiés dans les médias : articles réflexifs, ou bien compilation des meilleurs tweets publiés pendant une période donnée ou sur un thème donné (par exemple, les nombreuses compilations des tweets sur Jawad, le logeur des terroristes).

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Que fait-on sur Twitter ? Par définition, c’est un réseau, c’est-à-dire un ensemble interconnecté qui fait intervenir des personnes, liées par des informations qui circulent entre elles. En faire partie, cela signifie récolter et diffuser des informations.

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On peut collecter des informations sous la forme d’une veille régulière (suivi de l’actualité en général ou dans un domaine précis, la plupart du temps au jour le jour).

Twitter est un bon outil de veille (notamment scientifique) auprès des médias, des personnalités scientifiques (dont chercheurs), mais aussi des institutions (laboratoires, universités, etc). En 2014, 97 % des organismes de recherche en France étaient actifs sur Twitter ! C’est une victoire considérable, étant donné qu’en 2012, une tribune du chercheur Sylvain Deville dans Le Monde pointait du doigt l’absence du monde de la recherche scientifique sur Twitter, qui possède pourtant un potentiel considérable autant pour la communication des instituts que pour la veille ou la discussion collective au cœur du processus scientifique. Le message a tout l’air d’être passé !

Sur ce réseau social sont aussi présents des collectifs, associations et bénévoles qui font passer l’information scientifique, comme le Café des Sciences, le Collectif Conscience ou encore Shots of Science, qui délivre chaque jour sur les réseaux sociaux un nouveau fun fact à caractère scientifique accompagné d’une image.

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Tweeter [action d’envoyer un tweet], c’est entrer directement en contact avec une communauté scientifique très active. C’est très pratique pour envoyer des bouteilles à la mer, par exemple. En septembre dernier, je cherchais des publications scientifiques sur un domaine pointu et répondant à des exigences données : 5 minutes après mon appel, un institut avec lequel je n’étais pas directement en contact m’a fait parvenir des documents correspondant parfaitement à ma demande. Ils étaient tombés sur mon message grâce à des intermédiaires qui ont partagé (ReTweeté) mon message à leur propre réseau pour lui donner davantage de visibilité. Ils m’ont conviée à visiter leur laboratoire et nous gardons encore contact aujourd’hui !

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Que faire lorsqu’on aimerait accéder à une publication scientifique, qui coûte souvent des fortunes ? Au lieu de payer, une solution proposée par la communauté Twitter (la Twittosphère) consiste à tweeter la référence de l’article accompagnée du hashtag #IcanhazPDF (hérité de la pop culture des mèmes, savoureux mélange du nom de site Icanhascheezburger et du format ordinaire des publications scientifiques, le PDF). Les Twittos en possession dudit papier peuvent ainsi choisir d’envoyer la publication au demandeur. Un véritable traffic parallèle s’est ainsi mis en place sur Twitter. Dans cet article de Rue89, le chercheur Sylvain Deville affirmait même avoir recours plusieurs fois par jour à ce hashtag.

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Récolter des informations, c’est bien. En donner, c’est bien aussi ! Par exemple, en partageant les articles qu’on peut lire à droite à gauche, qui nous intéressent ou nous interpellent et qui sont susceptibles d’intéresser nos abonnés.

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Twitter peut être utilisé pour témoigner d’une situation à laquelle on assiste. Mais il peut aussi servir comme amplificateur d’un message, en le partageant à nos propres abonnés. C’est ainsi que dans les jours qui ont suivi les attentats au Bataclan en novembre dernier, ont circulé sur les réseaux sociaux des avis de recherche de personnes disparues, envoyées par leurs proches. Ces messages ont été relayés en nombre, preuve de la force des réseaux sociaux en général, et en particulier de Twitter.

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Parmi les potentialités de ce réseau, figure aussi un dispositif à l’initiative de Sébastien Carassou, fondateur du Collectif Conscience. Il s’agit d’un compte Twitter collaboratif, @Endirectdulabo, dont les rênes sont passés chaque semaine à un chercheur différent. Ce dernier y partage le quotidien de sa recherche, peut répondre aux questions des internautes, et discuter avec eux de sujets aussi variés que la science dans son domaine de recherche, les financements de la recherche, la problématique de l’édition scientifique qui fait payer l’accès à des documents issus de recherche publique, etc.

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Inspiré d’une initiative anglophone qui remporte l’adhésion du public : plus de 30 000 abonnés suivent les aventures des chercheurs au quotidien ! (ils étaient 16 400 en 2015)

(la plupart des diapos concernant @Endirectdulabo ont été honteusement volées à S. Carassou)

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Voici donc la page d’@Endirectdulabo qu’elle est belle et bien fournie. Le succès n’est pas non plus des moindres, à l’échelle de la France, avec 3 800 abonnés !

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Chaque fin de semaine, les tweets du scientifique qui était aux manettes du compte sont compilés et mis sur le blog attitré d’@Endirectdulabo, accompagnés de la biographie et une photo du chercheur.

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Les pilotes temporaires du compte proviennent de domaines aussi variés que l’astrophysique, la biologie moléculaire, l’histoire, les sciences humaines, l’informatique, et j’en passe. De plus, la parité semble à peu près respectée, ce qui est suffisamment rare pour être souligné !

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L’illustratrice Aurélie Bordenave nous a même fait l’honneur de participer en suivant le cosmologiste Mathieu Langer pendant une journée. Elle a réalisé plusieurs dessins très parlants qui illustrent son quotidien !

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Derrière @Endirectdulabo, il y a 8 personnes, une moitié scientifique intéressée par la communication et l’autre en communication/journalisme (parfois ex scientifiques) intéressée par les sciences.

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Twitter permet d’être en contact avec une multitude de personnes en un éclair. L’occasion rêvée pour un brainstorming général ! A l’image du hashtag #Jevulgarisecar, qui invitait les Twittos férus de vulgarisation scientifique à exprimer leurs motivations. Parmi elles, l’envie de partager son émerveillement et de voir la petite étincelle s’allumer dans les yeux de l’autre !

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Une des caractéristiques de ce réseau, c’est aussi son humour. L’humour crowdsourcé, ou collaboratif, c’est encore mieux ! La semaine dernière, les Twittos scientifiques se sont réunis autour du hashtag #GorafiESR pour réfléchir à des faux titres inspirés du Gorafi, concernant le milieu de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Une initiative appréciée des initiés !

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Les sondages, une fonctionnalité de Twitter encore trop peu utilisée. Elle peut par exemple servir à écrire des histoires dont on est le héros ! Par le biais du vote, les abonnés de Sébastien Carassou (doctorant en astrophysique) étaient invités à faire des choix modifiant le déroulé de l’histoire de science-fiction qu’il racontait. Immersion garantie !

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Que serait Twitter, et internet en général, sans son lot de lolcats, d’insolite et de WTF? Le dessinateur Boulet s’est ainsi amusé avec ce réseau social en publiant des dessins en plusieurs images, chaque rectangle constituant un tweet. L’interface était alors intégrée dans le dessin !

Autre initiative, les robots (ou bots) : une machine qui scanne tous les tweets émis et, si elle y repère une expression donnée, applique une action spécifique. Par exemple, certains bots corrigent les erreurs orthographiques les plus fréquentes en contactant leur auteur. D’autres, comme le Marsupilami, répondent « houba » à l’auteur d’un tweet ayant utilisé « ou pas ». Sacré Marsu !

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Moralité : Twitter, à l’image des autres réseaux sociaux, permet d’engranger du savoir ou de mieux comprendre un sujet donné, d’initier ou de participer à des discussions géantes, de partager ses lectures et, last but not least, de s’amuser !

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D’autres réseaux remplissent également ces fonctions et sont utilisés par la communauté scientifique francophone : citons Facebook, Reddit (davantage utilisé par les anglophones, c’est encore un réseau de niche en France), ou encore Vine, une application smartphone rachetée par Twitter qui permet de réaliser des vidéos de 6 secondes maximum très facilement. En juin 2015, le très sérieux journal britannique The Guardian a même illustré un article sur le photovoltaïque avec un Vine. En 2013, la société General Electric a lancé un concours visant à vulgariser la science en 6 secondes, avec des Vines. Comme quoi, tous les réseaux sociaux sont compatibles avec la science. La créativité est la seule limite !

Sources/Pour en savoir plus :

  • Marion Sabourdy, Sciences en hashtags, Lyon Science, février 2016.
  • Nadège Joly, Twitter : mode d’emploi+capitalismes sociaux, octobre 2015.
  • Sébastien Carassou, Guide de survie à l’attention du Twitto débutant, 2015. (hors ligne)
  • Sébastien Carassou, Présentation d’En Direct Du Labo, 2015. (hors ligne)
  • URFIST Paris,Twitter pour la veille et la communication professionnelle, 2011.
  • Arnaud Mercier, La place des réseaux sociaux dans l’information journalistique, INA, 2012.
Merci à Pierre Kerner de m’avoir invitée à intervenir dans son UE, pour ses retours et ajouts. Merci à Isabelle P. Et Imène H. pour leurs retours. Merci à Sophie F. d’exister.
Si vous n’êtes pas mort(e) d’ennui ou de vieillesse avant la fin de cet article, peut-être voudrez-vous vous achever en lisant ma série « Sciences sur Youtube » ; dernier billet en date : peut-on faire confiance aux vidéastes scientifiques ?

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