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Ironman Nice : Préparation terminée !

Publié le 12 juin 2008 par Pascal Boutreau

Ironman_logo Et voilà, ce jeudi marquait la dernière journée réelle d'entraînement. La dernière piqûre de rappel à J-10 du grand Jour, celui qui, au fil des semaines et des mois, est devenu une réelle obsession. C'est donc le temps des bilans. Viendra ensuite dans la prochaine news, le temps d'annoncer les objectifs...

Mercredi

Natation : 2500 m (il est temps que ça se termine car l'épaule gauche donne quelques signes de faiblesse et a besoin de repos...)

Jeudi

Course à pied : 1h20 (footing soutenu)

Vélo : 3 heures (en Vallée à un bon rythme)

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Camembert
En anticipant un peu sur les quelques séances ultra légères au programme jusqu'au dimanche 22 juin, le bilan global de cette préparation sera donc le suivant (statistiques depuis le 1er décembre) :

Natation : 164 km (pour 62 heures)

Vélo : 4100 km (pour 156 heures)

Course à pied : 1050 km (pour 93 heures)

Soit un total d'environ 311 heures d'entraînement

16 kilos perdus pour passer de 94 kg en novembre à 78 kg aujourd'hui (un passage de la garde-robe de XL en M, ça coûte cher mais c'est bien agréable)

Pour l'opération Roth 2005, avec un mois et demi supplémentaire d'entraînement, j'affichais un bilan de 185km de nat, 2450km de vélo et 980 km de course à pied et "seulement" 14 kilos en moins.

Les choses se présentent donc particulièrement bien.

Semaines
Que retenir de cette préparation ? D'abord et en premier lieu, le formidable esprit qui a animé depuis des mois le Meudon Triathlon. Avec 27 personnes embarquées dans cette aventure, l'émulation a été incroyable. Point d'orgue de ces six mois, le stage fin avril à La Colle-sur-Loup qui nous a permis de repérer le parcours de Nice. Une semaine chargée (30 heures d'entraînement dont une mémorable partie de manivelle à 50 à l'heure sur 13 bornes dans la roue de Michel lors, moment qui restera mon 'temps fort' de la semaine...) mais surtout une semaine de convivialité top niveau. Une convivialité présente dans chacun des nombreux rendez-vous communs. 44 Meudonnais sur le CD de Pont-Audemer, 31 sur le MD de Troyes, 27 à Nice... qui dit mieux ? S'il fallait définir "l'esprit du sport", titre générique de ce blog, ce qui s'est passé au Meudon Triathlon cette saison en serait une parfaite illustration.

Semaines vélo
Pour la première fois de ma vie, j'ai cette fois suivi un "plan d'entraînement". Quand Ben, alias Pierre-Yves Provost me l'a gentiment proposé, je n'ai pas osé lui refuser. Et heureusement. Quoiqu'il advienne le 22, un immense merci à toi Ben pour cette aide qui m'a permis de pouvoir aller au bout de ce défi. Un défi loin d'être gagné en novembre dernier puisque cela faisait deux ans que je n'avais plus fait grand-chose et surtout que je faisais passer le bibendum Michelin pour un anorexique. Sans ce plan, je n'aurais notamment jamais autant roulé. Là, souvent je me suis dit :"bon tu te lèves parce que Ben a pris du temps à te faire ton plan, alors c'est pas pour rester sous la couette". Et nul doute que cela fut déterminant dans la réalisation de ce projet.  

D'un point de vue un peu plus "technique", le début du printemps fut une période très critique avec un marathon de Paris écourté au 30e km en raison de grosses douleurs au mollet droit et à l'ischio gauche et surtout une grosse lassitude. Comme pour Roth 2005, j'ai dû couper une semaine entière sans la moindre minute de sport pour recharger un peu les batteries non seulement physiques mais surtout mentales. A ce moment j'étais sur un fil tout fragile qui heureusement n'a pas cédé. La satisfaction est aussi d'avoir bien "interprété" mes sensations dans les différentes courses de préparation adaptant ensuite mes entraînements en fonction de mes difficultés en course à pied ou en natation selon les périodes.

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Un mot sur l'Euro de foot (désolé je ne peux pas m'empêcher). Dans l'ensemble, depuis le début, c'est plutôt pas mal... Enfin quand la France ne joue pas. Parce que franchement le France-Roumanie a quand même été pathétique de chez pathétique. Si les mecs n'ont pas envie de jouer et que ça les fait ch.. de porter le maillot de l'équipe de France, qu'ils le disent et qu'ils foutent le camp... Rien, absolument rien. Non seulement au niveau du jeu mais surtout au niveau de l'état d'esprit et de "l'âme". Et ça c'est bien plus grave. Il parait qu'il faisait chaud... Les pauvres choux ! Ils veulent pas qu'on les plaigne non plus tant qu'on y est... Parce qu'à 23°, on n'est pas encore trop dans la canicule non plus... Et que dire de leurs réactions après le match. Benzema, un très grand joueur... contre Sochaux et Metz, de notre Ligue 1 toute pourrie, a carrément trouvé que la France avait fait un bon match. Un autre, Gallas je crois, ne comprenait pas que le public ait sifflé à la fin... Mais vu la pitoyable prestation offerte, les joueurs devraient même présenter leurs excuses et rembourser les spectateurs...

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Alors je sais, c'est facile de critiquer après un seul match et j'aurais peut-être l'air malin dans deux semaines si la France remporte le titre et que Benzema marque le but décisif. Je prends le risque... Heureusement qu'il y a des équipes comme le Portugal, l'Espagne, ou les Pays-Bas pour nous offrir du vrai football. Celui qui nous fait vibrer, celui qui nous fait lever de notre siège.


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