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La Révolution, une réaction du peuple face aux abus d'une oligarchie aveugle

Publié le 03 avril 2016 par Philippejandrok

Le 29 novembre 2015 place de la République à Paris, a eu lieu une manifestation interdite par l’État d’Urgence décrété par un Premier ministre avide de domination et de convictions personnelles, jugeant que ses idées valaient mieux que celles de millions de personnes, celles du peuple de France.

Cette manifestation impliquait un sentiment profond de défiance face au pouvoir et à la grande farce de la COP 21, le peuple de Paris, de France, manifestait pour préserver la nature qui est l’avenir de la planète et celui de nos enfants au détriment des arrangements sournois, signés entre les gouvernements et les grandes industries pour continuer à s’enrichir, à polluer le monde et à faire payer les citoyens pour leurs erreurs, sans jamais les regretter.

L’état socialiste de Carlos Manuel Valls et de François Hollande a pour l’occasion chargé les forces de l’ordre d’intimider et de perquisitionner des militants, se justifiant de l’état d’urgence. Des dizaines d’assignations à résidence ont été imposées sans justifications réelles, visant à empêcher des militants pacifistes et écologistes de se rendre à cette manifestation parisienne, mais comme l’indiquait une des nombreuses banderoles :

- « Le silence de vos pantoufles ne masque pas le bruit des bottes »

Le message est clair, et fait résonner dans la mémoire des Parisiens qui ont vu en juin 1940, les Allemands entrés dans Paris sous le claquement sordide des bottes des soldats nazis sur le pavé, l’imposition de la loi martiale et d’une dictature militaire.

Étrange analogie d’une domination nationale socialiste d’Hitler à une « démocratie » socialiste de François Hollande, l’Histoire a cette triste tendance à se répéter, car ses mécanismes humains sont universels.

Dans les rues de Paris assiégé par la troupe, Place de la République, les citoyens cernés comme dans une souricière, rapidement la police a commencé à gazer les pacifistes, il y avait de tout, des familles, des enfants, des personnes âgées, la France était sur le pavé, des jeunes furieux, enragés par ce qu’ils voyaient, par cette violence policière injustifiée, traitaient les CRS de « Putains de nazis » et « d’assassins », « État d’urgence, état policier, on nous enlèvera pas notre liberté, liberté, liberté… » « Solidarité avec les assignés… »

À cette occasion, Place de la République, les CRS ont souillé les témoignages d’amour du peuple pour les victimes, ils ont piétiné les gerbes de fleurs déposées contre le monument, données des coups de pieds dans les bougies, sans le moindre respect ; la presse a repris cette information en prétextant que les manifestants, des «ultras gauches» et des « zadistes » avaient commis cet acte infâme d’absence totale de respect pour les victimes des attentats et avaient forcé les forces de l’ordre à répliquer ; odieux mensonge du pouvoir et des médias contrôlés par le pouvoir.

La table était mise, le gouvernement Valls indiquait sa position, qu’importe le droit, qu’importe la démocratie, qu’importe la volonté citoyenne, seule la décision du Premier ministre devait, doit compter, même si humainement, c’est la plus mauvaise de toute, une décision qui de plus, n’a absolument rien de socialiste.

Mais revenons au 7 janvier 2015, une manifestation politique et sociale s’est déroulée Place de la République, des slogans indiquaient :

-   « À la terreur, nous répondons par plus de démocratie »

Faisant suite au massacre chez Charlie Hebdo, et à la plus manifeste démonstration d’hypocrisie de la part du gouvernement Valls et Hollande, car, comme Laurel et Hardy, l’un ne va pas sans l’autre. Ce même gouvernement qui dans l’ombre avait depuis des mois excités les médias algériens proches de l’islam radical contre Charlie Hebdo et ses positions satiriques et diffusées par le satellite partout dans le monde arabe et francophone (http://www.economiematin.fr/news-charlie-hebdo-complot-elysee-attentat-enquete-calculette).

Fin Mars 2016, suite à la loi scélérate sur le Travail par le gouvernement Valls et une ministre nommée pour servir de bouc émissaire et attiser les haines communautaires, une loi de plus en plus antidémocratique, de nombreuses associations et syndicats, étudiants, lycéens ont défilé dès le mois de  mars 2016, avec une grève des personnels de l’AP-HP à partir de lundi 28 mars à 21h pour une durée illimitée. 
Le 29 mars, une grève des personnels de l’AP-HP à partir de lundi 28 mars à 21h pour une durée illimitée. Rassemblement des personnels des hôpitaux de Paris AP-HP contre le protocole "Organisation du temps de travail" …

Une grève générale a été annoncée, la France a défilé dans la rue contre cette loi El Khomeri qui fait honte à 100 ans de progrès sur les conditions de travail par un retour à l’esclavage jugé par le gouvernement PS, tout à fait convenable, en replongeant la population dans le XIXe siècle, et ce, en toute bassesse. Mais, cela à également développé des manifestations sociales contre toutes les frustrations vécues quotidiennement par les Français, la loi de trop a fait déborder la patience des esprits qui ne voulaient pas croire qu’une telle honte, qu’un tel abus, qu’une telle dérive d’un gouvernement PS fut possible, et pourtant si...

Nous constatons d’ailleurs que ceux qui ont promulgué une telle loi n’ont jamais travaillé de leur vie, d’où l’aberration de ce projet, ou simplement, la servitude du politique face au patronat qui dirige vraiment la France.

D’autres parts, tous les liens internet ou presque, concernant les informations sur les manifestions de mars 2016 sur Yahoo ont été modifié pour être inaccessibles et renvoyés systématiquement vers des sites pornographiques.

Bien entendu le gouvernement Valls n’y est pour rien, qui pourrait penser à une telle manipulation ? La manipulation médiatique et la limitation à l’information prouvent un contrôle de cette information par un pouvoir qui a peur que l’information circule et qui veut l’empêcher coute que coute d’atteindre le citoyen, laissant ainsi dans le noir total, une grande partie de la population de ce pays.

Pourtant, le 31 mars 2016, plus d’un million de personnes ont manifesté rien qu’à Paris contre la Loi El Khomeri, et des milliers d’autres dans chaque grande ville de France.

Le 1er avril, des milliers de personnes manifestaient encore Place de la République pour laNuit debout à Paris, organisé par le DAL (Droit au Logement) contre, entre autres, « cette loi scélérate ignominieuse » comme le dit si justement Gérard Filoche ; cette loi honteuse faite par une élite qui méprise le citoyen, le « sans-dent » pour le réduire à une peau de chagrin.

Et lorsque les lycéens et les étudiants manifestent leur dégout de cet avenir que M. le Premier ministre leur impose, il les fait gazer, il les fait frapper à coup de matraque[1] et bientôt, les enfermera dans des camps de redressement, c’est dans l’article 123 de la loi El Khomri[2] :

- « Tout individu nuisant à la liberté d’entreprendre et ayant donné lieu à une condamnation pénale à de la prison ferme pour des actes de violences extrêmes dont la séquestration et les actes de rébellion. Les condamnés étant en capacité d’actes de subversion gravissime pouvant déclencher des émeutes dans les prisons métropolitaines, il convient de les isoler dans une zone sécurisée en département d’outre-mer, dont les modalités seront à définir avec les responsables et élus locaux Guyannais… »

Comme aux plus belles heures de l’affaire Dreyffus, pauvre capitaine exilé sur l’Ile du Diable pour un crime commis par un autre, celles du Communisme, comme au chant du coq du Nazisme, et il n’a pas la moindre honte, ce président, pas plus que son gouvernement qui vit dans un imaginaire de Disneyland, alors que le peuple crève de faim, alors que le chômage ne cesse de progresser et pour cause, car, pour payer la Dette, il faut du chômage, c’est inévitable et il faut ruiner le peuple, l’affaiblir, avant que les banques ne s’écroulent entrainant avec elles les dernières maigres économies si difficilement acquises par un peuple exsangue. 

Que chacun sache que ce malheur qui nous frappe est voulu et organisé par ceux qui nous gouvernent et qu’ils sont prêts à tout pour réduire le peuple en bouillie, tant ils ont peur de celui qu’il méprise. Souvenons-nous de cette déclaration de Carlos Manuel Valls :

- « Je ferais arrêter toute personne qui tentera de s’exprimer contre le gouvernement socialiste et notre guide François Hollande. »

Goebbels n’aurait pas dit mieux, « notre guide », on croirait entendre un communiste parlant du camarade Staline ou de Castro, ou de… Hitler ? Pour enchérir aujourd’hui en déclarant que :

 - « C’est l’intérêt général et l’intérêt de la France qui doivent prévaloir, François Hollande est la voix de l’intérêt général. Celui qui doit incarner cette parole c’est celui qui a été élu par les Français, qui est Président et candidat, s’il le décide. La logique c’est qu’il soit candidat puisqu’il est Président. Ce qui manque c’est l’explication, car les choix qui ont été les siens sont les bons[3]."

Ce qui est surprenant c’est la personnalité bipolaire de ce Premier ministre, un coup dictatorial et hystérique à l’Assemblée, un autre l’aveuglement passionné, amoureux du pouvoir et fuyant la réalité de terrain. Il est certain que pour lui, ces manifestations populaires ne veulent rien dire, elles n’ont pas de sens, il parle de président élu, oui, mais sur quelle base, sur celle de mensonges que celui-ci a fait pour justement se faire élire ?

Cette présidence a été bâtie sur le mensonge et reste en place grâce à la terreur, alors oui, F. Hollande a été choisi par certains Français, mais aujourd’hui, plus personne n’en veut à cause justement de sa fourberie et de ses manipulations qui sont inacceptables et en total désaccord avec ses promesses dans une démocratie qui a sombré dans une dictature à peine dissimulée.

Nous vivons une époque formidiable…


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