Réalisateur de Dallas Buyers Club aux multiples récompenses et de Wild avec Reese Witherspoon, Jean Marc Vallée signe une nouvelle comédie dramatique, Demolition, avec Jake Gyllenhaal, Naomi Watts, Chris Cooper et Judah Lewis, à découvrir en salle dès aujourd’hui.
Banquier d’affaires ayant brillamment réussi, Davis (Jake Gyllenhaal) a perdu le goût de vivre depuis que sa femme est décédée dans un tragique accident de voiture. Malgré son beau-père (Chris Cooper) qui le pousse à se ressaisir, il sombre de plus en plus.
Un jour, il envoie une lettre de réclamation à une société de distributeurs automatiques, puis lui adresse d’autres courriers où il livre des souvenirs personnels. Jusqu’au moment où sa correspondance attire l’attention de Karen (Naomi Watts), la responsable du service clients. Peu à peu, une relation se noue entre eux. Entre Karen et son fils de 15 ans (Judah Lewis), Davis se reconstruit, commençant d’abord par faire table rase de sa vie passée …
Après avoir traité le sujet sur l’épidémie du sida dans les années 1980 et la quête existentielle, Jean Marc Vallée a cette fois ci choisi de s’attarder sur le deuil et d’en livrer un hymne à la vie.
Si chacun possède sa façon de réagir et de ressentir la perte soudaine d’un être cher, le réalisateur s’est attaché à l’aborder du côté du déni des émotions. Incapable d’extérioriser sa peine, Davis Mitchell entame une phase de deuil peu conventionnelle : démonter les objets pour comprendre, démolir des murs pour laisser surgir l’émotion et tenter de se reconstruire.
Embarqué dans ce processus au fil du récit, une quête existentielle profonde sur l’importance de la vie se tisse. Ponctuée d’humour, sans jamais forcer l’émotion, ni sombrer dans le pathos, cette introspection se révèle subtile portée avec talent par Jake Gyllenhaal fascinant, sur une mise en scène très soignée.
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