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Independence Day

Par Mrvladdy @mrvladdycrane

Independence DayIndependence Day. 2 heures 20. États-Unis. Science Fiction. Sortie en France le 2 octobre 1996. Réalisé par Roland Emmerich avec Will Smith, Jeff Goldblum, Bill Pullman, Mary McDonnell, Judd Hirsch, Vivica A. Fox, Randy Quaid, Robert Loggia, Margaret Colin, John Storey, James Rebhorn, James Duval, Harry Connick Jr., Kiersten Warren, Brent Spiner…

Une immense soucoupe volante envahit le ciel terrestre, libérant un nombre infini de plus petites soucoupes qui prennent position au-dessus des plus grandes villes du monde. Un informaticien new-yorkais décrypte les signaux émanant des étranges voyageurs. Ils ne sont pas du tout amicaux et ces extraterrestres se préparent à attaquer la Terre.

Après avoir vu deux films assez mauvais dans la journée, j’avais envie de me mater une valeur sûre. Sachant qu’une suite allait bientôt sortir sur nos écrans, j’ai donc saisi l’occasion pour me refaire « Independence Day » que je n’avais pas revu depuis un bon moment et dont le Blu-ray n’était pas très loin de ma portée.

J’ai beau avoir vu ce long métrage des dizaines de fois, je le trouve toujours aussi efficace. C’est du très classique en terme de blockbuster mais le scénario écrit par Dean Devlin et Roland Emmerich va à l’essentiel et j’aime ça. Tous les ingrédients pour passer un bon moment sont réunis ici. Tant pis si les ficelles sont grosses et que c’est ultra patriotique, le résultat est suffisamment jouissif pour que je m’amuse.

Je le reconnais, cette histoire est bourrée d’imperfections. Des méchants extra-terrestres qui vont attaquer la Terre, de gentils américains qui vont tous nous sauver (en plus le jour de leur fête national), le tout saupoudré d’une bonne dose d’action et d’un humour léger plaisant, il n’en faut pas plus pour que je m’éclate.

C’est typiquement le genre de film qui me fait replonger avec nostalgie dans mon adolescence (au moment où j’écris ses lignes, ce film va fêter ses 20 ans… Je me prends un petit coup de vieux là…). Comme un gamin, je pars aussi à l’aventure, je me marre et je profite de ce spectacle totalement décérébré qui remplit son cahier des charges.

Si le fond est assez classique et que le final s’avère prévisible, j’aime bien néanmoins tout le petit discours écolo qui entoure ce film. Il y a plein de petit message peu subtil qui sont disséminé dans ce récit, c’est léger comme il faut pour ne pas étouffer l’histoire et ça va à ravir avec la belle morale et les belles émotions faciles que l’on veut nous donner.

Le casting à lui aussi sa part de responsabilité dans la réussite de ce projet. Will Smith (Le Capitaine Steven ‘Eagle’ Hiller) fait par exemple exactement ce que l’on attend de lui. Il incarne avec brio ce héros américain ultra cool qui sera efficace dans l’action. C’est le genre de personnage où l’acteur est à l’aise et un registre où j’aime le retrouver.

A ses côtés, j’apprécie énormément également Jeff Goldblum (David Levinson). J’aime bien la façon dont il interprète son rôle. Totalement déconnecté de cette situation et en même temps avec les pieds bien sur Terre. L’écolo de la bande va apporter un brin de fraîcheur à cette histoire. L’action ce n’est pas lui mais il trouve malgré tout sa place dans cette distribution.

J’aime beaucoup également Bill Pullman (Le Président Thomas J. Whitmore) incarnation parfaite du stéréotype de chef d’état héroïque que l’on veut voir dans ce genre de production. Ce Président est attaché à son pays, il va se remonter les manches, il va être là pour motiver les troupes avec des discours qui vont nous emporter… Oui, c’est attendu mais qu’est-ce que c’est bon.

A eux trois, il forme un trio que je trouve très bon et très complémentaire. Chacun d’entre eux va apporter quelque chose au film. Ils vont être des pièces importantes qui vont permettre à la balance d’être parfaitement équilibré dans tous les domaines. Si on enlève l’un de ses personnages qui aura son moment de gloire bien à lui, l’alchimie serait rompue et ses acteurs jouent le jeu à merveille.

Derrière, le reste du casting est pas mal non plus. Judd Hirsch (Julius Levinson) me fait par exemple beaucoup rire. J’aime bien la folie de son personnage associé à une certaine sagesse qui fait que l’on a tout de suite de la sympathie pour lui. Niveau décalé, Randy Quaid (Russell Casse) est pas mal aussi. Son personnage aurait peut-être mérité un peu moins de folie mais il colle bien avec l’ambiance et je ne regrette pas ses apparitions.

Dans les rôles un peu sous exploités, fidèle à ce genre de production, la gente féminine n’a pas beaucoup de chance. Vivica A. Fox (Jasmine Dubrow Hiller) se voit gratifier d’un personnage trop lisse qu’elle va pourtant bien interprété tandis que Mary McDonnell (Marylin Whitmore) aurait mérité d’avoir un peu plus d’importance même si j’aime beaucoup ses dernières scènes car il faut bien faire naître quelques larmes dans ce genre de films héroïques. Celle qui s’en sort un peu mieux, c’est Margaret Colin (Constance ‘Connie’ Spano) qui est un peu plus mis en avant et dont j’ai aimé le côté frais et pétillant du personnage.

Je retiens aussi Brent Spiner (Le Docteur Brackish Okun) qui m’a bien fait rire et dont sa dernière scène m’a toujours fait son petit effet niveau climax angoissant. C’est également un plaisir de revoir Robert Loggia (Le General William M. Grey) dans un registre qui lui va comme un gant tandis que James Duval (Miguel Casse) est celui que j’ai trouvé le plus léger et le plus « vide » dans son jeu.

Je sais que le cinéaste n’a pas que des fans mais de mon côté, je suis plutôt bon client des films de Roland Emmerich. Parfois, sa mise en scène est maladroite mais le bonhomme sait quand même me divertir et m’en mettre plein la vue. Avec ce long métrage, c’est une nouvelle fois le cas. Les plans s’enchaînent avec une agréable fluidité, on ne voit pas le temps passé et on en a pour notre argent.

Les ingrédients du bon blockbuster qui se respecte sont présent ici. Tout est bien dosé et en termes d’action, le film regorge de plans qui continuent de marquer les mémoires. Personnellement, je ne me lasse pas de la destruction par laser des grandes villes et de la Maison Blanche où encore du plan très classique où le personnage de Will Smith découvre pour la première fois le vaisseau extra-terrestre.

Le film vieillit très bien à mes yeux. Il a sans doute subit quelques petites restaurations pour mon Blu-ray mais quand je suis ce film, je le trouve en tout cas plus efficace que certains films plus récent. Dans les effets spéciaux, on commence à bien voir quelques incrustations et quelques effets de flammes ne sont pas toujours maitrisés mais globalement, même après vingt ans de nouvelles découvertes dans le genre, je trouve que visuellement ce film reste très appréciable.

Les décors sont excellents, j’aime beaucoup la façon dont on nous dépeint l’immensité de la flotte Alien et la photographie est très correcte. Le montage est aussi bien ficelé. On ne voit pas le temps passé. C’est très dynamique et à aucun moment je ne me suis ennuyé malgré les plus de deux heures de programme.

L’exploitation de la lumière est aussi très efficace. Elle donne une bonne ambiance à ce projet. C’est du gros spectacle et il y a vraiment tout ce que je recherche dans ce genre de film. Même la bande originale composée par David Arnold me botte avec ses grandes envolées patriotiques qui nous donne envie de défendre la bannière étoilé des États-Unis.

Pour résumer, en termes de blockbuster bien efficace, « Independence Day » figure dans le haut du panier. Malgré les années qui passent, le long métrage de Roland Emmerich vise toujours juste et me fait toujours passer un bon moment. C’est le genre de films que j’adore maté avec une âme d’adolescent qui veut juste s’en mettre plein la vue. Oui, c’est du programme formaté et ultra prévisible, du film pop-corn qui ne demande pas beaucoup de réflexion mais c’est ce que je cherche quand je regarde ce genre de divertissement et force est de constater que je prends toujours mon pied.

5/5 (Approved by Vladdy)


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