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Rencontre Giorgio Griffa / Claude Viallat à la Fondation Vincent Van Gogh | Arles

Publié le 15 avril 2016 par Philippe Cadu

Les deux artistes et amis échangeront librement sur leur pratique artistique, leurs inspirations et partis pris.

Rencontre Giorgio Griffa / Claude Viallat à la  Fondation Vincent Van Gogh | Arles
Né en 1936, Giorgio Griffa, artiste parmi les plus radicaux et éloquents de la néo-avant-garde italienne, bien qu'en marge des mouvements artistiques majeurs, se rattache à ses débuts aux mouvements de l'Arte povera et de Supports/Surfaces. Il est reconnu dès la fin des années 1960 pour ses peintures centrées sur leurs fondamentaux - toile, touche, couleur - et pour sa capacité à concilier analyse, poésie et allégresse. Ses pinceaux et éponges, qui apposent l'acrylique pâle sur les toiles brutes à même le sol, dégagent " l'intelligence du matériau " : convaincu du continuum de la création, l'artiste confie son trait à la toile dans un geste sans fin.
Des références originales à ses prédécesseurs, dont Van Gogh, font partie de son processus de création, de même que l'antique écho de la proportion divine définie par le nombre d'or.
Son œuvre, exposée individuellement ou collectivement dans le monde entier, est entrée dans les collections majeures d'art contemporain, tant en Europe qu'aux États-Unis.

Rencontre Giorgio Griffa / Claude Viallat à la  Fondation Vincent Van Gogh | Arles
Artiste nîmois né en 1936, formé aux écoles des beaux-arts de Montpellier et de Paris, le Français Claude Viallat affirme dès les années 1960 une critique radicale de l'abstraction lyrique et géométrique et participe à la fondation du mouvement Supports/Surfaces. Il compose principalement sur une toile/voile libre, dépourvue de châssis, répétant, dans tous leurs états, l'empreinte de formes neutres. On retrouve des similarités picturales - telles que la répétition de formes simples et l'application d'acrylique sur une toile non apprêtée - dans l'art de son ami de longue date, Giorgio Griffa, également caractérisé par un dépouillement formel. Dès 1966, Claude Viallat met en place un vocabulaire formel auquel il restera fidèle. Les traces oblongues, arrondies, sur les peintures de Griffa datant des années 1970 se font l'écho des " haricots " qui recouvrent les toiles de Viallat. La couleur est au cœur de sa pensée créative, à la fois sujet et objet d'une production aujourd'hui visible dans les plus grandes galeries et collections internationales.


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