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Pas sur le Bush

Publié le 15 juin 2008 par Jacques Chirac

Bush_Marine_One2Mes Chers Compatriotes,

Alors, bon. Le nain s'en va… Naaaan, pas celui-là… je parle de George Marcheur Buisson. Avant l'arrivée de la cabane à frites (Barack-McCain, oui, bravo !), l'ex-alcoolique Texan fait ses adieux en allant visiter tous ceux qui l'ont couvert de pipi noirâtre contredit lors des actions si fines et si délicates qui ont caractérisé ses deux mandats. Fort de sa cote de popularité à 24% (celle de Nixon en plein Watergate), Jojo-qui-louche va fouiller dans les placards pour voir si - finalement - on y aurait pas oublié quelques armes de destruction massive. Dès fois que ça lui donnerait un prétexte pour bombarder l'Iran en tant que cadeau d'adieu. Il faut remonter à Warren G. Harding (1921) pour retrouver un tel manche rigolo pareil à la Maison Blanche (ne pas confondre avec la Maison de Couleur, là dis-donc !). C'est curieux que ce soit d'arrêter de boire qui l'ait rendu si niais.

En tout cas, saluons sa fidélité : 1) à sa politique. Quand il a décidé de se couvrir de ridicule en faisant massacrer des populations civiles bougnouloïdes, il s'y tient. Beau respect des promesses électorales. 2) à ses amis. Il a nommée Secrétaire des Tas, sa fidèle cireuse de pompes, sa Rachida personnelle : Condoléances Riz. D'autre part, il a tenu ses engagements envers l'homme auquel il doit tout. Celui qui l'a tiré de l'anonymat (je me demande s'il a vraiment fait une bonne affaire). Son sauveur, al-quasiment son parrain : Oussama Ben Laden. Promesse tenue : GMB ne l'a pas trouvé.

Mais que faire de lui, après ? Vous dites vous dans votre Lincoln (une marque du groupe Ford) blindée intérieure. Nespresso ? Un autre George a déjà le job. Alors ? What else ? On ne peut quand même pas le rendre aux Texans. Vu la vitesse à laquelle ils dégainent, George finirait dans la poussière et les bras en croix gammée. Mais, rassurez-vous, l'abruti Mr. President a déjà pensé à sa reconversion : "Je vais donner des discours payés pour remplir mes caisses. Mon père se fait payer entre 50 000 et 75 000 dollars par discours, et Bill Clinton se fait pas mal d’argent lui aussi." Bien vu, George ! L'Amicale Bouliste de Saint Julien Molin-Molette lui a déjà proposé $1.50 pour une conférence sur le thème : "Le cochonnet, notre ami". Ah, prestige ! quand tu nous tiens…

Bien à vous,

Jacques


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