Journal d'une prépa Ironman NZL Taupo : J-287

Allez avant de faire un point sur "Opération Taupo", petit retour sur la dernière journée de Ligue 1 de foot qui a conduit "mon" Stade de Reims en Ligue 2 malgré un beau succès sur Lyon. Mais voilà, le réveil fut trop tardif et ce n'est pas à la 38e journée qu'il fallait se remuer mais bien avant... Toulouse s'est sauvé et l'a sans doute bien plus mérité. Bon, tout le cinéma autour de Pascal Dupraz est un peu saoulant, mais c'est le jeu. Au passage, pour ceux qui trouvent exceptionnelle l'idée de la vidéo des familles des joueurs pendant la causerie, Dupraz n'a rien inventé. Olivier Guégan avait fait exactement la même chose l'an dernier... à Reims face à Evian et Bora Milutinovic avait également utilisé la même méthode en 1998 avant Nigeria - Espagne (source Jean-Philippe Leclaire). Au-delà de ça, bravo aux Toulousains, et à son entraîneur qui a su remobiliser ses joueurs, ses dirigeants et même ses supporters alors que tous avaient déjà fait une croix sur la Ligue 1. La preuve que certaines valeurs peuvent encore subsister dans le foot de très haut niveau. L'exemple de Leicester et de Claudio Ranieri en Angleterre en est une autre illustration.

Je reste dans le foot pour saluer la victoire des Demoiselles de Poissy en finale de la Coupe des Yvelines. Une large victoire (4-1) face aux jeunes joueuses du Paris SG. Ce titre obtenu à l'issue d'un vrai bon match (le meilleur de la saison incontestablement) vient récompenser tout un groupe déjà heureux d'une troisième montée consécutive en Championnat. Les Pisciacaises, actuellement en tête de leur championnat à deux journées de la fin, évolueront donc la saison prochaine en Division d'Honneur (le meilleur niveau régional, le 3e national).

Opération Taupo    

J'ai lu récemment sur internet cette citation : "Dans la vie, tu as deux choix le matin : soit tu te recouches pour continuer à rêver, soit tu te lèves pour réaliser tes rêves". La relation avec ma couette étant particulièrement fusionnelle, je suis souvent tenté de cocher la première option. Mais ça, c'était avant... Alors hop, on se bouge et on s'entraîne... (bon je ne promets pas de réussir tous les matins non plus). 

J-291
Allo maman bobo !
Petite virée matinale pour échographie du mollet et radio du bassin. Alors du côté du dos, rien de bien dramatique. A peine une "ébauche d'affaissement discal L4-L5" et le reste est de l'ordre de l'anecdotique. Du côté du mollet, c'est forcément un peu plus problématique. "Structure hypoéchogène, tissulaire des plans sous-aponévrotiques à la partie interne et basse du gastrocnémien interne invoquant une séquelle de désinsertion myo-aponévrotique. Il peut s'agir d'une collection hématique résiduelle ou d'une fibrose cicatricielle". Lu comme ça, ça fait peur. Bon, si j'ai bien compris, j'ai eu un décollement de l'aponévrose (c'est la membrane qui entoure chaque muscle) et la cicatrisation a généré une calcification qui explique la douleur que je ressens depuis plusieurs mois maintenant et qui m'empêche même parfois de marcher correctement. 

J-290
Vélo : 55 km 
On s'endort avec l'idée de partir le lendemain pour franchir la barre des 100km. Et puis au petit matin, après avoir regardé le WTS de triathlon à Yokohama, c'est la flemme totale. Il fait tout gris, le thermomètre fait des siennes, bref, toutes les bonnes raisons pour dire "on verra ça demain". Un de mes grands classiques quand il s'agit de faire du vélo où tout est bon pour m'esquiver. Mais voilà, à ce rythme là, l'objectif de 4000 bornes à la fin de prépa risque de rester à l'état du fantasme. Allez on se motive et on y va... Bon pas pour faire 100 bornes, faut pas exagérer non plus, mais sortie de 2h30 au final. C'est toujours ça. J'aurais bien fait un peu plus mais ma cale automatique m'a lâché et j'ai dû vite rentrer comme j'ai pu. Ok, ça m'arrangeait... 

J-287
Vélo : 101 km
Eh bien voilà, je l'ai faite cette sortie de 100 bornes (si ça vous intéresse, il suffit de cliquer pour voir le parcours en plus grand). La dernière remontait à mars 2015. Ok, ce n'est que symbolique, mais moi j'aime bien franchir ce genre de cap. Le bitume ne fond toujours pas sous les roues de mon Cervelo, les vitesses moyennes restent très basses, je déteste toujours autant quand ça monte (sur mon super Garmin, 978 m de dénivelé pour cette sortie) mais les kilomètres défilent peu à peu. Merci au passage à Stéphanie et Julien pour leur compagnie sur la boucle de 30 bornes autour du Tremblay-sur-Mauldre. Même si je suis un adepte de l'effort solitaire (je culpabilise de ralentir le groupe), ça ne fait pas de mal d'avoir un peu de compagnie.