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Voiture de police brûlée : l’extrême droite chigne, et j’en suis fort aise.

Publié le 25 mai 2016 par Mister Gdec

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Mike Borowski a encore frappé, avec l’esprit et le sens de la nuance qui le caractérise…

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Alors que n’importe quel esprit sensé analyse sérieusement les faits et recoupe les informations à sa disposition, le bas du front lui, c’est une constante, s’en prend pêle-mêle à l’ultra-gauche,  dénonce l’influence obscure de Julien Coupat et du groupe de Tarnac, le laxisme de Madame  Taubira, (ah non ça c’est plus possible, m’ai trompé), à moins que ce ne soit le résultat de tractations secrètes liées à un complot  du grand lobby tour à tour juif, franc-maçon,  LGBT,  ou celui des juges rouges , dont il faudra m’expliquer un jour où est sa réalité ailleurs que dans les délires obsessionnels de ces gens là. Car pour en venir à la situation objective telle qu’elle se présente réellement, au vu des informations que j’ai glanées ici et là,  les 4 jeunes interpellés sur place non loin de la voiture brûlée – qui en a choqué plus d’un –  l’ont été sur la base de notes blanches de renseignements préfectoraux, sans aucun rapport avec la réalité. Autrement dit, une simple présomption de culpabilité. Les avocats ont souligné cette absence de preuves manifeste dans leurs réactions respectives :

« Dans le dossier, il n’y a que des vidéos et des photos sur lesquelles on ne peut pas identifier les auteurs des faits. Au lieu de lancer une procédure contre X, on vise quatre personnes pour satisfaire les syndicats de police. »

Pour Me Comte, l’accusation se fonde uniquement sur un témoin anonyme dont le nom apparaît finalement dans un procès-verbal et « qui se trouve être un policier des renseignements généraux de la préfecture de police. Son témoignage désigne un groupe de personnes, mais ne donne pas d’indications sur ce qu’elles font ».

Me Irène Terrel, qui défend un autre des quatre hommes, a annoncé qu’elle allait « demander la nullité du témoignage ». L’avocate s’inquiète en outre d’une « manipulation politique » de l’affaire.

Comme nous sommes sensés être dans un état de droits, malgré l’état d’urgence, quoi de plus normal donc qu’un juge décide devant le vide intense d’un tel dossier ¹, de relâcher (sous contrôle judiciaire, il est nécessaire de le préciser devant la mauvaise foi des propagandistes d’extrême droite) les personnes prévenues pour lesquelles il n’existait pas de preuves suffisantes de leur culpabilité ? Mais chez ces gens là, Madame, Monsieur, on ne pense pas : on juge, et on accuse, sans autre forme de procès… Heureusement que ces commissaires politiques n’ont pas de fonctions judiciaires, sinon nous serions déjà tous en prison ! Et je ne parle même pas du souffle de la lame d’une guillotine sur mon cou…. On sent bien, vu l’air du temps et le règne des émotions dominantes à quel point ils sont pressés de rétablir la peine de mort ! Je m’étonne en outre pour avoir vu l’un de ses représentants que l’extrêmement droitier syndicat Alliance, aux soutiens si frontaux, se mette à contester une décision de justice… Avec de telles forces du désordre, on peut craindre en effet pour le cours normal de toute justice souveraine… Le parquet a fait appel de cette décision, laissons donc comme tout bon démocrate qui  se respecte la justice faire son travail, loin de l’agitation de ces illuminés.

¹ Une rapidité d’exécution dans les arrestations qui n’a manifestement servi qu’à démontrer la célérité de certains politiques avides de donner des gages de leur compétence en matière de sécurité intérieure… je ne vise personne😉


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