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À ta merci de Gail McHugh

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

:star : À ta merci de Gail McHugh

À ta merci de Gail McHughNombre de pages : 411 pages
Éditeur : J’ai Lu
Date de sortie : 11 mai 2016
Collection : J’ai Lu
Langue : Français
ISBN 10 : 2290109800
ISBN 13 : 978-2290109809
Prix éditeur : 14,90 €
Disponible sur liseuse : Oui

Son résumé :

Après la perte de sa mère, Emily prend un nouveau départ avec Dillon, son petit ami, qu’elle rejoint à New York. Celui-ci a toujours été parfait. Il est doux, attentionné et généreux à son égard, si bien que la rencontre du mystérieux Gavin Blake ne parvient pas à ébranler ses certitudes, malgré l’attraction indéniable qu’il exerce sur elle.

Réputé pour être un dragueur sans nom et un fêtard, Gavin semble pourtant devenir une toute autre personne au contact de la jeune femme. Le masque de Dillon, en revanche, paraît se fissurer au fil des jours. Le vernis d’une capitale mondaine dissimule parfois bien des secrets. Et pour être certaine de faire les bons choix, Emily devra s’y confronter avant qu’il ne soit trop tard…

Mon avis :

Pour une première, ce fut une première, car cette lecture était pour moi une découverte du style New Adult. J’avoue que j’aime bien les situations avec des coups de théâtre, ce que me laissait espérer le résumé. Par contre, et ce fut le point noir dès le premier chapitre, le rapport amoureux qui repose (en grande partie) sur la gratitude, franchement… ça m’exaspère, alors j’avais d’entrée de jeu un gros a-priori contre cette Emily jolie. Et si on ajoute le côté la superbe fille qui s’ignore (car elle vivait à Plouc ville) et qui se raccroche – comme par hasard – au petit malin de Dillon qui lui a sauté dessus (abruti, certes, mais pas au point d’être aveugle), j’angoissais pour le reste du livre. Oui, le cher opportuniste était là pour lui tenir la main dans les moments douloureux, mais il m’a tout de suite paru trop beau pour être vrai…

Ce qui n’a pas manqué ! Un bon point tout particulier à Olivia (qui partage son appartement à New York avec Emily) pour avoir si bien cerné Dillon, et qui ne cache pas son antipathie viscérale envers lui, allant jusqu’à conseiller à  son amie de tenter sa chance avec ce superbe spécimen qui lui a tapé dans l’œil, au boulot.

Par le plus grand des hasards, il se trouve que le beau gosse en question est un un ami proche de Dillon, et commence alors une lente valse ambiguë entre Emily et Gavin, tous les deux englués par leurs scrupules, fidélité et amitié, alors que le désir les brûle.

Je ne sais pas vous, mais dans ce cas de figure (envie de croquer la pomme en dépit de la poire qu’on trimballe), il me semble qu’il y a suffisamment d’eau dans le gaz pour que réagir paraisse évident : j’imaginais alors que les épreuves traversées pousseraient Emily à un peu plus de clairvoyance.

Que nenni, des claques, voilà ce que je préconise comme traitement pour elle ! Comme la suite des péripéties du couple le prouve, après le gaz, nous avons la fumée qui cache plutôt mal le feu de Dillon et ses petites sournoiseries : l’amoureux qui la traite comme une serpillière car ses tenues sont trop osées, qui batifole ailleurs et se fait passer pour l’agressé, la dénigre constamment en la traitant comme une belle potiche sans cervelle qu’on exhibe, mérite sans aucun doute de retourner à la niche sans son os. Non, le pire de tout étant qu’Emily pardonne et excuse, et ne veut pas ouvrir les yeux  sur la réalité ! Je l’avoue, j’ai une dent contre elle et ne lui trouve aucune circonstance atténuante à « gober » tout ce que Dillon lui raconte.

Heureusement que Gavin (bien qu’échaudé par une grosse désillusion amoureuse passé) se dévoile complètement devant cette jeune femme qui le bouleverse, et rend ainsi à ce titre un peu d’intensité, malgré quelques écarts de conduite, légèrement décalés avec sa notion d’amour profond. Il est si touchant, si courageux, si bouleversant que je lui pardonne.

Alors que, jusqu’au trois quarts de ce livre, j’ai été entraînée par cette histoire, sans vouloir spoiler, je me suis pris la pire claque de ma vie : si je n’avais pas un respect profond pour le livre-objet, les derniers chapitres m’auraient vu à deux doigts de le jeter à la poubelle !

Franchement, une conclusion pareille, ça donne des envies de hurler. Et même si je viens de découvrir que ce titre est le premier d’un diptyque, je ne vois pas grand chose qui puisse sauver les meubles pour ce couple, ce qui me laisse plus que partagée pour noter ma lecture.

En résumé, des passages très chauds, beaucoup de tension amoureuse et de belles déclarations, mais une héroïne qui – et je déteste dire ça – récolte ce qu’elle a semé. Avec cette aura de malaise, je peux dire que ce livre a loupé le coche : me faire rêver, me transporter, me faire vibrer.

Las, en quelques pages, ce fut un cauchemar, foudroyant mon envol, éteignant toute émotion.

Très Moyen

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:star : À ta merci de Gail McHugh

À ta merci de Gail McHughNombre de pages : 411 pages
Éditeur : J’ai Lu
Date de sortie : 11 mai 2016
Collection : J’ai Lu
Langue : Français
ISBN 10 : 2290109800
ISBN 13 : 978-2290109809
Prix éditeur : 14,90 €
Disponible sur liseuse : Oui

Son résumé :

Après la perte de sa mère, Emily prend un nouveau départ avec Dillon, son petit ami, qu’elle rejoint à New York. Celui-ci a toujours été parfait. Il est doux, attentionné et généreux à son égard, si bien que la rencontre du mystérieux Gavin Blake ne parvient pas à ébranler ses certitudes, malgré l’attraction indéniable qu’il exerce sur elle.

Réputé pour être un dragueur sans nom et un fêtard, Gavin semble pourtant devenir une toute autre personne au contact de la jeune femme. Le masque de Dillon, en revanche, paraît se fissurer au fil des jours. Le vernis d’une capitale mondaine dissimule parfois bien des secrets. Et pour être certaine de faire les bons choix, Emily devra s’y confronter avant qu’il ne soit trop tard…

Mon avis :

Pour une première, ce fut une première, car cette lecture était pour moi une découverte du style New Adult. J’avoue que j’aime bien les situations avec des coups de théâtre, ce que me laissait espérer le résumé. Par contre, et ce fut le point noir dès le premier chapitre, le rapport amoureux qui repose (en grande partie) sur la gratitude, franchement… ça m’exaspère, alors j’avais d’entrée de jeu un gros a-priori contre cette Emily jolie. Et si on ajoute le côté la superbe fille qui s’ignore (car elle vivait à Plouc ville) et qui se raccroche – comme par hasard – au petit malin de Dillon qui lui a sauté dessus (abruti, certes, mais pas au point d’être aveugle), j’angoissais pour le reste du livre. Oui, le cher opportuniste était là pour lui tenir la main dans les moments douloureux, mais il m’a tout de suite paru trop beau pour être vrai…

Ce qui n’a pas manqué ! Un bon point tout particulier à Olivia (qui partage son appartement à New York avec Emily) pour avoir si bien cerné Dillon, et qui ne cache pas son antipathie viscérale envers lui, allant jusqu’à conseiller à  son amie de tenter sa chance avec ce superbe spécimen qui lui a tapé dans l’œil, au boulot.

Par le plus grand des hasards, il se trouve que le beau gosse en question est un un ami proche de Dillon, et commence alors une lente valse ambiguë entre Emily et Gavin, tous les deux englués par leurs scrupules, fidélité et amitié, alors que le désir les brûle.

Je ne sais pas vous, mais dans ce cas de figure (envie de croquer la pomme en dépit de la poire qu’on trimballe), il me semble qu’il y a suffisamment d’eau dans le gaz pour que réagir paraisse évident : j’imaginais alors que les épreuves traversées pousseraient Emily à un peu plus de clairvoyance.

Que nenni, des claques, voilà ce que je préconise comme traitement pour elle ! Comme la suite des péripéties du couple le prouve, après le gaz, nous avons la fumée qui cache plutôt mal le feu de Dillon et ses petites sournoiseries : l’amoureux qui la traite comme une serpillière car ses tenues sont trop osées, qui batifole ailleurs et se fait passer pour l’agressé, la dénigre constamment en la traitant comme une belle potiche sans cervelle qu’on exhibe, mérite sans aucun doute de retourner à la niche sans son os. Non, le pire de tout étant qu’Emily pardonne et excuse, et ne veut pas ouvrir les yeux  sur la réalité ! Je l’avoue, j’ai une dent contre elle et ne lui trouve aucune circonstance atténuante à « gober » tout ce que Dillon lui raconte.

Heureusement que Gavin (bien qu’échaudé par une grosse désillusion amoureuse passé) se dévoile complètement devant cette jeune femme qui le bouleverse, et rend ainsi à ce titre un peu d’intensité, malgré quelques écarts de conduite, légèrement décalés avec sa notion d’amour profond. Il est si touchant, si courageux, si bouleversant que je lui pardonne.

Alors que, jusqu’au trois quarts de ce livre, j’ai été entraînée par cette histoire, sans vouloir spoiler, je me suis pris la pire claque de ma vie : si je n’avais pas un respect profond pour le livre-objet, les derniers chapitres m’auraient vu à deux doigts de le jeter à la poubelle !

Franchement, une conclusion pareille, ça donne des envies de hurler. Et même si je viens de découvrir que ce titre est le premier d’un diptyque, je ne vois pas grand chose qui puisse sauver les meubles pour ce couple, ce qui me laisse plus que partagée pour noter ma lecture.

En résumé, des passages très chauds, beaucoup de tension amoureuse et de belles déclarations, mais une héroïne qui – et je déteste dire ça – récolte ce qu’elle a semé. Avec cette aura de malaise, je peux dire que ce livre a loupé le coche : me faire rêver, me transporter, me faire vibrer.

Las, en quelques pages, ce fut un cauchemar, foudroyant mon envol, éteignant toute émotion.


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