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Alice Through the Looking Glass (Ciné)

Publié le 30 mai 2016 par Bigreblog

Coucou les gens!

Pour cette fin de mois, je suis allée voir une suite qui me faisait très envie, et avec raison, mais on reparlera dans quelques instants. Cette suite, c’était Through the Looking Glass, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la déception a été immense…😦

Je ne spoile rien!

Cela fait 3 ans qu’Alice découvre les mers du monde en tant que capitaine du Wonder. Mais lorsqu’elle rentre à Londres, tout s’effondre: elle perd ses droits sur la compagnie de son père; et découvre que son ami le Chapelier est gravement malade…au point que la seule personne qui puisse l’aider soit le Temps lui-même…

ALICE THROUGH THE LOOKING GLASS

Si vous vous souvenez bien, lorsqu’Alice in Wonderland est sorti il y a de cela fort fort lointain, je allée le voir cinq fois en salles obscures, obsédée que j’étais par l’histoire de Lewis Carroll et par le magnifique conte créé par mon Tim Burton chéri. C’était donc normal que je sois aussi enthousiasmée par une suite.

Le problème, c’est que bien qu’elle nous ait correctement appâtés, cette suite n’apporte rien à l’histoire, ne suit que très peu finalement l’ouvrage de Sir Carroll, et que, pire, rien n’y est bon, ou presque: les effets spéciaux dans Wonderland sont hideux, les personnages, principaux comme secondaires, sont extrêmement mal traités (je pourrais l’écrire en un mot d’ailleurs), et le scénario est pourri jusqu’à l’os. Même le casting ne peut rien faire pour sauver le navire.

Sauf un. J’y reviens.

En fait, et je pense que c’est là le nœud du problème dans mon cas, c’est que je n’ai retrouvé l’univers de Tim nulle part…😡

J’aime beaucoup Mia Wasikowska parce qu’elle fait une très bonne Alice, mais j’ai eu l’impression que même elle avait perdu de vue son personnage. Elle m’a fortement ennuyée.

Johnny Depp est excellent en Hatter, mais sa side-story développée ici n’est que bien pâle finalement en comparaison avec le superbe cinglé du premier opus.

Quant aux autres « vieux de la vieille », je ne peux que déplorer le manque de traitement des sœurs Queen of Hearts et White Queen, Irracebeth et Mirana; et l’absence cruelle de bonnes scènes avec mes chéris Ches et March Hare

Parmi les nouveaux venus, je ferai un coucou rapide à Ed Speleers, qui n’aura pas fait grand-chose de ses dix doigts après Downton, y compris ici; à Andrew Scott totalement inutile à autre chose qu’à me faire ronronner (ça a fonctionné ceci dit); et à Rhys Ifans, qu’il m’aura fallu un petit temps à reconnaitre…

Et sinon, je ne ferai que mention honorable sur le passage remarqué mais superflu de Richard Armitage dont la voix aura réussi à me réveiller cinq minutes, mais au prix de le voir redisparaitre aussitôt…

On en vient donc au seul personnage digne d’intérêt dans cette suite, Time himself. Incarné avec brio par le très inventif et toujours cinglé comme il faut Sacha Baron Cohen. Parce qu’il est le seul qui ait remonté le niveau du film, du scénario, et du schmilblick en général.

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Et parce que je l’en remercie, car sans lui je quittais la salle.

Oui, c’est moi qui résume ce visionnage en ces mots: j’ai failli quitter la salle, et cela m’a mis de très mauvaise humeur tout le reste de la journée. Comme quoi, faut pas me chercher, Disney!

Note: 5,75/10 (scénario: 5/10 jeu: 7/10 (ils sont là mais pour quoi?)BO: 7/10 (très mauvais choix de chanson de fin)suite: 4/10)

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