L'histoire : rien ne destine Loïe Fuller, originaire du grand ouest américain, à devenir une icône de la Belle Epoque et encore moins à danser à l'Opéra de Paris. Même si elle doit se briser le dos et se brûler les yeux avec ses éclairages, elle ne cessera de perfectionner sa danse. Mais sa rencontre avec Isadora Duncan, jeune prodige avide de gloire, va précipiter sa chute.
LA DANSEUSE est un film inclassable. Commençant aux Etats-Unis, fin du XIXème siècle, il se déroule ensuite en France début du XXème. A la fois instructif (qui connait la vie de Loïe Fuller ?) et surprenant, ce film mélange un peu tous les genres.
Bien entendu, il faut avoir une certaine sensibilité personnelle pour l'art de la danse pour l'apprécier totalement, art extrêmement bien rendu par Stéphanie Di Giusto dont c'est le premier long métrage.
Honnêtement, je n'ai pas du tout été convaincue par les 20 premières minutes du film. Mais petit à petit, je me suis laissé prendre par le scénario, par l'art et surtout par l'excellent jeu des acteurs. On découvre Soko merveilleuse dans un rôle difficile , Gaspard Ulliel et Mélanie Thierry as usual, et bien sûr la très attendue Lily-Rose Depp toute en grâce et très juste dans son rôle d'Isadora Duncan.
Visionné en avant-première dans le cadre du Champs-Elysées Film Festival, LA DANSEUSE sera en salle le 28 septembre. Je vous le rappellerai à la rentrée surtout si vous aimez les films un peu atypiques.
Note : 7/10
Date de sortie 28 septembre 2016 (2h)
De Stéphanie Di Giusto
Avec Soko, Gaspard Ulliel, Mélanie Thierry, Lily-Rose Depp
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble