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Satin Swingers with the Foo Birds - Cellule133a - Saint-Gilles- le 16 juin 2016

Publié le 16 juin 2016 par Concerts-Review

Satin Swingers with the Foo Birds - Cellule133a - Saint-Gilles- le 16 juin 2016

Satin Swingers with the Foo Birds - Cellule133a - Saint-Gilles- le 16 juin 2016

Ce soir et cette nuit, nous conserverons un ciel assez nuageux avec encore un risque de quelques averses. Les minima varieront de 7 à 12 degrés...

Novembre?

Non, le 16 juin 2016.

L'Euro fatigue, ton épouse papillonne, JP: zin in een optreden in het Brusselse?

Ja.

En route pour la maison d'arrêt de St-Gilles puisque le concert des Satin Swingers doit se dérouler Avenue Ducpétiaux à deux pas du bâtiment à la façade aux tours crénelées du plus beau Style Tudor.

Une ou deux consommations au bar de la Cellule133a, n'ayant pas abrité Jacques Mesrine, avant le premier set des Satin Swingers!

On te rassure de suite, pas question de partner swapping dans de fines étoffes satinées, il s'agit d'un trio vocal pratiquant l'art des vintage close harmonies à la perfection.

Avant de voir apparaître Daphne Weston, Katja Nielsen et Gwendoline Spies, la scène est occupée par un autre trio à l'épiderme moins lustré: the Foo Birds, des volatiles qui ne risquent pas de déverser leur caca sur nos crânes augustes.

Tim Acke, au piano ( le gaillard est également saxophoniste) - Joris Lindemans ( Whocat) qui manie la double bass et Wim Eggermont ( il dirige son propre quartet) aux baguettes, tel est le nom des oiseaux!

Quelques mesures swing et voilà les divines Swingers, affublées de glittering dresses et coiffées charleston/ années folles, le diadème serti de diamants était en option, elles ne s'en sont pas privées.

Quoi de plus normal que de débuter par 'Putting on the Ritz' qui décrit à merveille leur accoutrement distingué.

Deux soprani et la grande et malicieuse Katja aus Magdeburg comme mezzo-soprano, les voix se complètent à merveille, tout baigne, il ne manque que le Dom Pérignon et un cigarette-holder stylé, tel celui utilisé par Audrey Hepburn dans 'Breakfast at Tiffany's'.

On poursuit toujours in a nostalgic mood avec 'Puttin' on My Ragtime Shoes', un coup d'oeil sous les tables, t'as remarqué plus de baskets que de ragtime shoes, le chic a tendance à s'estomper.

Les Satin Swingers se produisent en formule trio mais en fait nous sommes quatre, Gwen, une spécialiste du baroque, est la dernière arrivée, c'est elle qui reprend le rôle de Tineke van Ingelgem quand celle-ci doit rester au domicile conjugal pour préparer la becquetance du bien-aimé, voici "Doodle-Doo-Doo" datant de 1924.

Les coquettes poursuivent avec le standard 'Dream a Little Dream of Me ' qui n'a pas été composé par les Mama's et Papa's.

Gershwin au programme: un favori des chorales ' Gershwin for Girls' suivi par une effervescente version de ' I got rhythm', aux effluves bossa nova.

1935, un petit tour à Manhattan , la Swing Street?

'Lullaby of Broadway' .

Techniquement et vocalement le show est au point, l'accompagnement musical est de qualité, un tout petit reproche il manque le petit grain de folie qui pourrait déclencher l'hystérie.

Gwendoline Spies, seule en piste pour une fabuleuse version Barbara Hendricks de 'Summertime' puis elle rejoint ses compagnes dans les loges, où maquilleuses et habilleuses s'affairent à préparer les tenues fifties, laissant les Foo Birds terminer la première partie entre hommes avec 'Flight of the Foo Birds'.

Set 2

On saute le krach boursier de Wall Street et les années sombres du second conflit mondial, les filles reviennent en arborant la pin-up attitude des années 50.

Un sourire gouailleur: 'Bonsoir, jeunes gens on se connaît?' !

Elles sont mimi, ces souris!

Un piano, la voix de Daphne, une prière 'I want to be happy', un swing popularisé par Ella Fitzgerald.

Ensuite Katja, la délurée, et les Foo Birds amorcent 'The Trolley Song' de Judy Garland avant de les entendre toutes trois interpréter 'Come fly with me' a capella.

La clientèle apprécie l'esprit retro identique à celui que propose le délicieux Pasadena Roof Orchestra.

Elles enchaînent sur un éloge à la fidélité conjugale, 'Don't sit under the apple tree', suivi par le classique de Duke Ellington ' Don't get around much more'.

A timeless piece!

A little more romance, braves gens?

Toujours dans la veine glamour , 'Cheek to Cheek'.

Puis 'Stormy weather', une situation météorologique qui subsiste depuis plus de quinze jours, il y a de quoi être chagrin!

Les Satin Swingers nous servent une brillante adaptation du lament qui, déjà en 1933, fut un succès énorme chanté par Ethel Waters.

La référence majeure comme close harmony singing group reste The Andrews Sisters, allons-y pour un joyeux medley incluant notamment 'Boogie Woogie Bugle Boy' - 'Tuxedo Junction' et ' Sentimental Journey'.

Pour finir le voyage, liebe Damen und Herren, nous vous invitons à embarquer sur le "Chattanooga Choo Choo"!

Pas le temps de faire cirer mes pompes, la locomotive siffle, ce tortillard is gonna choo choo me home où elle m'attend.

Elle attendra encore un instant, voici un bis: 'Lollipop' des Chordettes avant de ranger dancing shoes, white elbow length gloves et paillettes dans la bonnetière de Mémé jusqu'à la prochaine sauterie!

photos- jp daniels/concert Monkey

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