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Immobilier de luxe : l’embellie

Publié le 23 juin 2016 par Martine Denoune @mdenoune

FORTE ACTIVITE AU COURS DU PREMIER SEMESTRE 2016 POUR LES LOGEMENTS PARISIENS DE PLUS D’UN MILLION D’EUROS.

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Dans le 17° un duplex parisien de 184 m2 a trouvé preneur pour 1,510.000 euros .

« Depuis peu, un signe révèle la vitalité du marché parisien de l’immobilier haut de gamme : dans les opérations d’achat revente, les particuliers n’hésitent plus à acheter un bien avant d’avoir vendu le leur » m’explique Charles-Marie Jotras, Président de la société Daniel Féau, membre du réseau Christie’s.

Après l’année record de 2011, les prix parisiens sur le créneau haut de gamme ont reculé de 15% jusqu’en 2014, avant de renouer avec la fermeté au cours des derniers mois. D’ailleurs, les propositions d’achat des particuliers intéressés par un bien sans défaut se rapprochent du prix de présentation. Dès janvier, Barnes constatait que la baisse des prix redynamisé ce marché.

Vous vous demandez quel est le poids de ces transactions conclues au -delà d’un million d’euros ? environ 5%, si l’on rapporte les 2.000 ventes annuelles aux 40.000 ventes dans l’ancien réalisées à Paris, Neuilly, Boulogne, et référencées l’an dernier par les notaires.

LE MARCHE DU GRAND LUXE

La remontée des prix se fait attendre sur le marché des biens de grand luxe. Chez Daniel Féau, les 10 dernières ventes supérieures à 10 millions d’euros ont été conclues sur une base variant entre 15.000 et 31. 000 euros le mètre carré. Et ce, pour des montants compris entre 10 et 31,5 millions d’Euros. « Fait nouveau : dans 7 cas sur 10, des français, dont certains étaient résidents fiscaux en France, ont acquis ces biens » poursuit Charles-Marie Jotras. Un constat s’impose : actuellement, le marché du grand luxe est davantage porté par les français, résidents ou non, que par les étrangers. Ces derniers ont –ils tendance à bouder Paris, pour des raisons politiques tricolores et/ou par manque d’offre spécifique ?

Quoiqu’il en soit, les ultra riches cèdent à la dernière mode en recherchant des biens avec des hauteurs de 3 à 4 mètres sous plafond. Devinez ? Avant ils décoraient leur résidence avec des œuvres d’art. Désormais c’est l’inverse : la mode du musée privé sur la propriété, mais détaché de la maison d’habitation, tend à se reprendre dans le monde, notamment aux Etats-Unis


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