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Lecture estivale : les trous du cul du monde par Tristan Savin

Par L'épicière

Lecture estivale : les trous du cul du monde par Tristan Savin

Résumé :

Pour Tristan Savin, chaque pays possède son "trou du cul du monde". En trente ans de voyages lointains, ce drôle de curieux a eu l'occasion de vérifier cette assertion peu révérencieuse. Un trou du cul du monde (ou TDCDM, pour rester poli) désigne un lieu méconnu, de préférence sordide, voire hostile. Une ville oubliée des dieux, inévitablement galère. Un bout du monde, une zone frontière, un village fantôme, une mégalopole chaotique, un îlot paumé. La diversité des TDCDM est d'une richesse inépuisable... C'est surtout le genre de lieux où se produisent des phénomènes étranges. Une succession de malchances. Un enchaînement de catastrophes ! On sent que tout peut y arriver : devenir zinzin, se prendre le ciel sur la tête, assister en direct à la fin du monde... Les trous du cul du monde ont aussi la louable faculté de dévoiler au voyageur égaré tout un pan oublié de l'humanité... Zombies haïtiens, mère maquerelle des Galapagos, espion birman, petroleros d'Amazonie, racketteurs éthiopiens et dragons de Komodo... Les trente histoires de cet ouvrage vous invitent à embarquer pour le plus désopilant des tours du monde.

Mon avis :

Ma mère m'a offert ce livre pour mon anniversaire, parce que "je vais toujours dans des endroits pas possibles"... Eh bien sachez qu'après lecture de ce livre, je trouve  personnellement que je vais dans des endroits très fréquentables.
Tristan Savin est un journaliste qui est payé à voyager et à écrire des reportages...ce qui l'emmène parfois à se retrouver dans des situations peu enviables pour avoir un article  qui sorte des sentiers battus (mais hey, faut bien qu'il y ait des désavantages à avoir un métier super cool!).
On sent que l'auteur est passionné de littérature, de bandes dessinées qui inspirent souvent ses destinations, c'est quelque chose qui m'a beaucoup parlé (par exemple moi, Mandalay c'est un nom qui me fait rêver, merci le poème de Kipling et la chanson de Blackmore's Night qui me l'a fait découvrir).
Quelque chose qui m'a beaucoup moins parlé en revanche, ce sont les visites répétées au bordel du coin et les commentaires pas toujours sympathique sur les prostituées. C'est pas comme si c'était une visite obligatoire...
Cela reste toutefois un livre sympathique pour se changer les idées, il est très facile à lire, chaque mésaventure est racontée dans de petits chapitres (entre 2 et 5 pages). Cela se présente un peu comme un recueil d'articles de presse, il ne faut pas s'attendre à quelque chose de très développé, mais plutôt à des chroniques humoristiques. A lire quand on ne part pas en vacances, pour se dire que finalement, des fois, on n'est pas si mal sur son canapé!

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