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#49al3 : ils ont (encore) décapité la volonté populaire, et vont le payer (très) cher

Publié le 21 juillet 2016 par Mister Gdec
#49al3 : ils ont (encore) décapité la volonté populaire, et vont le payer (très) chersource : La rue ou rien, archives (cliquez sur l’illustration)

Pour la troisième fois, Valls a utilisé l’article 49 alinéa 3 de la constitution pour faire passer en force son projet de loi  « Travaille !« ,  ce mercredi, faute de majorité à l’Assemblée nationale. Si aucune motion de censure n’est déposée avant 24 heures (et je crains qu’il n’y en ait pas, faute de combattants, en plein été), soit ce jeudi après-midi, il sera considéré comme définitivement adopté. La manière dont en rend compte Le Monde vaut son pesant de cacahuètes en termes de novlangue et de torsion de la réalité.  On n’est plus étonné, tant cela semble être devenu une habitude funeste chez les fauxcialistes, comme je le dénonçais ici, à l’aide d’un texte dans Regards sur la manipulation mentale de notre (sic) élite dominante… Jugez vous-mêmes :

Fruit d’une « large concertation » ayant abouti à « un compromis solide avec les organisations syndicales et de jeunesse réformistes », ce texte « de progrès », porteur « de nombreuses avancées », est « indispensable pour l’avenir de notre pays », a affirmé le premier ministre à la tribune. « Sur certains textes, le gouvernement ne dispose que d’une majorité relative (…), mais il n’y a pas de majorité alternative dans cet hémicycle », a-t-il lancé à l’adresse des députés de gauche, notamment du Parti socialiste, opposés à un texte qu’ils qualifient de « régression sociale ».

je crains que nos politiques n’aient pas bien saisi l’ampleur de la grogne sociale qui est en train de maturer dans nos têtes, dans les masses populaires. Ces gens là viennent de signer leur arrêt de mort. Nous ne laisserons pas porter atteinte à ce point aux conditions de travail de la plupart d’entre nous sans révolte profonde, comme ils l’apprendront à leurs dépends. Ceci n’est pas une menace, juste un constat. Je le ressens au plus profond de mes tripes. Je suis en effet la mauvaise conscience de ce monde puant. Si je fais fausse route, l’avenir sera ma sanction.

NB. Quelques explications ici sur le changement de bandeau d’entête de ce blog.

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