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Regards sur la Ville par des photographes hongrois

Par Declic_photo

La Fontaine Obscure expose Hors les Murs, dans le cadre de l'année de la Hongrie à Aix-en-Provence! L'exposition " Regards sur la ville " - Photographie hongroise contemporaine se déroulera du 8 octobre au 13 novembre 2016 à la Fondation Vasarely à Aix-en-Provence.

Cette année, la ville d'Aix en Provence met à l'honneur la Hongrie, dans le cadre de son partenariat avec la ville de Pecs, ville natale de Victor Vasarely, à l'occasion des 110 ans de la naissance de l'artiste.

Six photographes représentatifs de la photographie contemporaine hongroise sont invités à présenter leurs REGARDS SUR LA VILLE, dans le cadre d'une exposition que la Fontaine Obscure organise à la Fondation Vasarely du 9 octobre au 13 novembre 2016.

La Fontaine Obscure, galerie et espace photographique, participe à la programmation culturelle de la ville, comme l'an dernier avec le Japon ; c'est aussi une opportunité d'entretenir des liens avec ce pays qui ont été noués depuis plusieurs années :

  • 2001 - Regards Croisés Provence-Hongrie,
  • 2003 - Exposition de photographes de la Fontaine Obscure à la Pécsi Kisgaléria, Pecs,
  • 2012 - Exposition de photographes de la Fontaine Obscure à la Maison des Arts, Pecs).

Vernissage le 9 octobre 2016 à midi, Fondation Vasarely.

Précédée d'une conférence à 11h - présentation des travaux des photographes.

Adresse : Jas de Bouffan, 13096 Aix-en-Provence.

Photographes exposants :

Zsuzsa Bakonyi, Monumento. La ville de L'Aquila, situé au cœur de l'Italie, a été frappée par un tremblement de terre en 2009. Avec ces portraits, le photographe nous sensibilise sur la situation réelle de la ville et maintient vivant le débat sur une grande ville italienne dont on a beaucoup parlé, sauf pour dire sa beauté et l'attachement de ses habitants

Gabor Kasza, Concrete. Le photographe nous présente son livre comme une sorte de symphonie visuelle fait de compositions abstraites glissées entre des images figuratives. La connexion entre les images n'est pas usuelle. C'est comme une vague ou une composition musicale.

La série Y, Y est l'ancien symbole du point de bifurcation, la fourche de la route. Nous vivons dans l'ombre de la prochaine éco-catastrophe. Notre attention se concentre souvent sur les pays en développement, mais les pays développés sont aux prises avec plusieurs problèmes similaires. Dans ces pays, la pauvreté est également en croissance. Les images de la série Y figurent une sorte de science-fiction ou d'utopie négative.

Ildiko Péter présente trois série Budapest, Constructions et espaces et Northern England. Son principal centre d'intérêt en photographie est de documenter les paysages urbains et les changements de notre environnement humain à travers les aspects architecturaux, économiques et sociaux. Dans son travail, Ildiko met en avant le développement de la ville, son industrialisation essentiel et vital mais de quelle manière ? A quel prix ? et l'humain dans tout ça ? et l'histoire de la ville ? Le développement de la ville doit forcément tirer un trait sur le passé ?

Orsolya Elek, avec Postnatural Landscape, le photographe nous présente sa vision de paysages inspirées des œuvres critiques de d'écologiste américain. Lorsqu'il évoque la nature, il préfère à un certain nombre d'idées humaines sur l'univers, et sur notre place dans le monde global du rapport entre homme et nature et met en question notre regard, notre façon de voir. Ce n'est pas le lieu précis représenté qui parle dans cette série, mais la manière de représentation, la façon de construction et de perception de l'image photographique.

Aniko Robitz, série sans titre, nous fait découvrir le visible dans l'invisible, et rend l'inconnu connu. Elle photographie des sites renommés de métropoles et mégalopoles du monde mais personnes ne pourrait le deviner.

Le spectateur a l'impression que les photos auraient pu être prises à tout endroit où il y a des formes géométriques, des angles, des diagonales, des lignes ou des structures abstraites.

Ces photographies portent le nom de ville, pas seulement pour les repérer géographiquement mais sur-tout pour montrer que New York n'est que la Statue de la Liberté, Paris n'est pas que la Tour Eiffel, et Berlin n'est pas que la porte de Brandebourg. Expériences poétiques de la réalité et à un mode très sen-sible de la vision , axée sur des micro-mondes uniques .

Szilvia Mucsy, présente Empty Stage (scène vide), Paysage urbain sans autre fonction que de représenter le vide. Les images montrent différents types de zones au milieu d'une métropole, en banlieue, dans une zone industrielle, ou un village de vacances. Comme l'écrit Marc Augé: L'espace de non-lieu ne crée ni identité singulière, ni relations; seulement solitude et similitude.

La Galerie Fontaine est obscure est ouverte du mardi au vendredi de 14h à 18h et le samedi de 10h à 12h. L'entrée est gratuite.

Plus d'information sur www.fontaine-obscure.com

Exposition

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