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Les bonnes pratiques de l'éco-conduite plus écologiques et économiques

Publié le 18 juin 2008 par Ecolo Trader

En France, les transports sont à l’origine d’un tiers de la consommation totale d’énergie. Ils sont aussi responsables d’une part importante de la pollution de l’air et prennent une part importante dans le budget des ménages. Quels sont les bons gestes praticables quotiennement pour moins consommer, moins dépenser et moins polluer ?

Chacun d’entre nous peut jouer un rôle pour faire évoluer la situation dans le bon sens

en modifiant tout d'abord le rapport qu’il entretient avec sa voiture : comment l’entretenir et la conduire, ou comment s’en passer. Mais en réfléchissant aussi au choix de sa nouvelle voiture : tous les types de véhicules ne consomment pas et ne polluent pas de façon identique.

 
Au quotidien pour une grand part, selon l'Ademe, les trajets ont lieu en ville et ont la particularité d'être court en distance, long en temps (succession de feux ou embouteillage), et sont à la source de sur-consommation, d'usure du véhicule et de pollution (Lien vers le comparateur de l'Ademe éco-déplacement).

L'une des première règle étant de pouvoir caler ses déplacement en évitant les heures "pleines". Pas évident quand il s'agit de se rendre au travail. Pourtant le développement de meilleures conditions se mettent en place comme le co-voiturage ou l'auto-partage, qui peut-être instauré sur le lieu de travail.

(initiative d'entreprise de covoiturage)

Logiquement l'employeur subventionne aussi le coût de l'abonnement annuel pour les moyens de transport public à hauteur de 50%. Avec l'arrivée du tram dans les grandes villes, cela peut faciliter votre mobilité urbaine à condition de jouer le jeux, car les voies passent rarement devant chaque pas de porte : un peu de marche à pied, un peu de vélo peuvent agrémenter une part de vos déplacements (Lire l'article: Matra propose des vélos électriques) .

C'est ma voiture !

Les habitudes personnelles de conduite ont un impact important sur la consommation : certains comportements au volant font consommer de 5% à 40 % de carburant en plus. C’est pourquoi il vaut mieux connaître les bons plans économiques et écologiques à adapter.

Régles simples d'entretien

Avant démarrage, l'entretien du véhicule, outre le contrôle technique, est primordial. Les pneux doivent être correctement gonflés (la pression est réalisé sur pneux froid -moins de 3 km) et lors des départs en vacances, on conseille de les surgonflés (0.2 bars environ). Un filtre à air régulièrement changé permet une meilleure "oxygénation" de la combustion, donc un meilleur rendement.

On n'oubliera pas de supprimer les portes-skis, galeries ou coffres de toit dès que ce n'est plus utile, car ils sont responsablent d'une sur-consommation de 10 à 20% de carburant.

Eco-conduite

Au démarrage, il faut savoir que le moteur froid consomme toujours plus (s'use plus) et pollue plus, car les pots catalytiques ne sont pas efficients sur les premiers kilomètres. Il vaut mieux donc sans faire tourner le moteur, conduire doucement.

(Smart : la voiture la plus économe 3.3l/100 km)

En déplacement, le conducteur adoptera une conduite, calme et souple.

Eviter de pousser les vitesses, démarrer "en trombe" après le feu rouge, anticiper un dos-d'âne ou une entrée de rond-point en limitant les passages de rapport ...permet de diminuer sa consommation, donc d'économiser sur le plein de carburant et bien sûr de moins polluer. Moins de particules (fines ou grosses mais aussi moins de CO2, NO2 ...).

Les attitudes de "Fangio" de "cacous", en accélérant comme un fous sur 50m pour finalement s'aligner sur la vitesse obligatoire, sont franchement à proscrire, ce n'est pas une attitude de "virilité". 

Concernant les émissions de polluants, il faut noter que le conducteur dans sa voiture n'en n'est pas protégé... Pour Jean Paul Morin, spécialisé sur les impacts cardiorespiratoires de la pollution atmosphérique à l'INSERM, et intérogé par Autobio, les études menées par ses équipes ont montré "que lorsque vous êtes dans votre véhicule en plein trafic, vous êtes en situation de dépassement des valeurs guide recommandées par l'OMS en terme de pollution atmosphérique".

D'autres règles sont facilement adoptables rapidement, lors de la conduite du véhicule. Pour Thierry Blanquet, pilote et responsable des mises au point moteurs diesels au technocentre de Renault (et conducteur de la Renault Logan eco2 lors des Bibendum Challenges), il est possible d'optimiser sa consommation sur un régime moteur le plus faible pour le rapport le plus élevé.

(Renault Logan éco2)

La régulation de la vitesse reste un facteur important sur les grande distance. Il est possible d'abaisser de 10km/heure sa vitesse (80 au lieu de 90 sur les voies rapides et 120 km/h sur autoroute) pour un effet immédiat sur la consommation de carburant. Pour les arrets au feu qui vient de passer rouge sous les yeux, il est possible de couper le contact, "une dizaine de secondes moteur éteint suivies d'un redémarrage (à chaud je suppose) consomment moins que dix secondes au ralenti". Bien sûr, il conseille de d'utiliser sa climatisation de manière cohérente surtout dans nos régions tempérées.

Dernier point, dans les descentes, le point mort fait toujours consommer le moteur en maintenant le ralenti, et non le frein-moteur.

Concernant les aficionados de tunning, mauvaises nouvelles, les modifications généralement réalisées augmentent la trainée aérodynamique que le constructeur s'est investi a faire baisser lors de l'élaboration du véhicule.

Reste a changer sa voiture ?

Pas si évident que cela ! Même avec l'étiquettage simplifié et la mise en place du bonus/malus.

N'oublions pas que l'étiquettage ne fait part que des émissions de CO2 qui est responsable en partie du réchauffement climatique mais pas des polluants.Qu'un véhicule diesel FAPé (Filtre A Particule) ne bénéficie pas de bonus en sus comparé à un diesel classique non équipé pourtant plus polluant ! . Il faudrait aussi évaluer le coût CO2 de construction de la voiture, qu'évalue l'Ademe à un "malus" applicable de l'ordre de 17% pour les véhicules essences et 10% pour les diesel.

A ce rythme là, quasiement aucun véhicule commercialisé ne serait en zone "bonus" (Bonus/malus listing Flex-fuel) .

L'Ademe révèle aussi que l'on ne prends pas assez en compte les autres gaz à effet de serre comme les réactions chimiques collatérales des pots catalytiques (protoxyde d'azote) ou des émissions d'HFC les gaz utilisés pour les climatiseurs.

Quant à la vraie consommation étiquetée de notre voiture neuve sortie d'usine et après usure et conduite toute personnelle, l'écart s'agrandit largement. Les quelques règles de conduite "souple" seront alors de mise pour mieux contrôler sa pollution et sauvgarder son pouvoir d'achat, avec l'envolée actuelle du prix du pétrole.



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