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[CRITIQUE] Instinct de survie

Par Elodie11 @EloFreddy
Instinct_de_survie

Réalisé par: Jaume Collet-Serra

Avec: Blake Lively, Angelo Lozano Corzo, Jose Manuel Trujillo Salas

Durée: 1h27

Genre: Thriller

Date de sortie cinéma: 17 Août 2016

Speech

Nancy surfe en solitaire sur une plage isolée lorsqu’elle est attaquée par un grand requin blanc. Elle se réfugie sur un rocher, hors de portée du squale. Elle a moins de 200 mètres à parcourir à la nage pour être sauvée, mais regagner la terre ferme sera le plus mortel des combats…

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Critique

Instinct de survie laisse planer dès les premières images aquatiques le doux parfum d’une angoisse latente qui n’est pas sans rappeler un certain Bruce de 1975.

Jouant avec nos nerfs, Jaume Collet-Serra ne montre que l’ombre de ce magnifique persécuteur préhistorique. La caméra capte les plans avec une habilité machiavélique et puis l’attaque tant attendue arrive enfin, permettant à ce jeu de survie de commencer à attaquer nos nerfs déjà bien à vif.

Et lorsque le requin décide enfin à montrer son plus beau sourire, le résultat est stupéfiant. Fan des requins et spectateur de nombreux shark movies, je peux vous dire que ce squale est probablement le plus réaliste qui soit tant dans ses attaques que dans sa mobilité quoiqu’un peu trop rancunier à mon goût.

Côté humain, Blake nous livre un jeu juste et entrainant nous laissant voir une nouvelle facette loin de ses rôles Hollywoodiens habituels.

Et on peut dire que dans ce jeu du chat et de la souris, Nancy ne se laissera pas bouffer aussi facilement. Comme son nom le laisse entendre, Instinct de survie est une superbe bataille entre un animal territorial et une jeune femme dévastée par le deuil qui retrouvera, dans cette lutte acharnée, le goût de revivre. Vivre au delà de seulement respirer ou penser, mais en laissant éclater l’une des émotions les plus primitive qui se cache en nous: cet instinct quasi bestiale que l’on nomme Instinct de Survie.

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Certains pourront peut-être reprocher à ce nouveau shark movie de ne pas rester assez ancrer dans le réalisme exacerbé d’une survie aquatique plus fataliste. Il est vrai que certaines scènes exagèrent parfois le charisme du prédateur. Le dénouement en est le parfait exemple, décevant par son absurdité irréalisable mais la quantité d’ongles rongés par l’angoisse de cette chasse à l’homme sous-marine finit par pardonner cette hérésie.

Au final, l’homme n’est finalement pas si éloigné que cela de l’animal et c’est ce que le réalisateur nous démontre avec brio terminant son Woman vs Wild par le magnifique « I don’t wanna die » de Sia (Birds set free).

Il suffit donc de peu pour contenter nos peurs refoulés sauf que cette fois-ci, le monstre se cache dans l’eau et ne vous laissera aucun moment de répit pendant ces 1h27 de montagnes russes. Courez, nagez mais foncez le voir. Un bon shark movie ça ne nage pas dans les salles de cinéma…

Votre dévoué Freddy

Note:

note 4


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