Contrôle de la qualité des systèmes à énergies renouvelables

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Contrôles sur dossier en amont, audits en aval : grâce aux audits sur le terrain, l'association pour la Qualité d'installation de systèmes à énergies renouvelables (Qualit’EnR) boucle la chaîne qualité pour les installations de systèmes à énergie renouvelable. Chaque entreprise titulaire d’une appellation s’engage à être auditée dans sa période triennale d’adhésion.

Avec près de 300 audits effectués en 2007 et 5 500 audits CESI (chauffe-eau solaire individuel) commandés en 2008, la France, grâce à Qualit’EnR, passe à la vitesse supérieure dans le contrôle de la qualité des chauffe-eau solaires.

L’audit a pour finalité le contrôle de la qualité de l’installation solaire et du respect des 10 points de la charte Qualisol. Il a aussi une vocation pédagogique par l’échange entre installateur et auditeur.

À partir des résultats des audits, l’objectif est d’améliorer les pratiques des installateurs et la qualité des matériels. Par exemple, à partir des défauts d’installation constatés, les référentiels formation sont actualisés.

Assurer des audits complets et identiques sur tout le territoire, tel est l’objectif de la méthode d’audit mise au point par Qualit’EnR. Claire et précise, cette démarche recense les informations techniques des installations, les points à contrôler, l’évaluation de la satisfaction du client (respect de la charte) et permet l’échange entre l’auditeur, l’installateur et le client.

Les entreprises auditées sont déterminées de façon aléatoire et une partie sur "signalement". Un audit comporte trois phases : préparation, réalisation et rédaction d’un rapport.

La préparation commence par la prise de rendez-vous avec le propriétaire et l’installateur. Lors de ce contact, l’auditeur se renseignera sur l’implantation, l’accessibilité et la visibilité des capteurs. Chaque audit s’effectue sur une demi-journée maximum par un contrôle visuel

des équipements de l’installation avec prise de photos. Un rapport d’audit est ensuite établi. Il comprend une évaluation qualitative avec des commentaires et des recommandations, une grille d’audit renseignée, des photographies dont celles illustrant les points à valoriser, à résoudre ou à améliorer. L’auditeur prépare un rapport et attribue un niveau de qualité de la prestation. Quatre niveaux sont définis : d’ «Excellente prestation» à «Prestation défaillante» qui suspend l’installateur du dispositif Qualisol.

Depuis le lancement de la démarche «Audit Qualité CESI» en 2007, Qualit’EnR a réalisé 1890 audits de chauffe-eau solaires individuels (au 15 juin 2008). Ces résultats portent sur l’ensemble des audits réalisés. 76% des installations de chauffe-eau solaires étaient parfaites ou bonnes. 18% des installations méritaient d’être améliorées : l'installateur a donc réalisé les modifications demandées par l’auditeur avant la contre-visite. Dans 94% des cas, ces réalisations à nouveau contrôlées étaient conformes aux bonnes pratiques d’installation.

Sur cette première vague d’audits, seules 6% des installations de chauffe-eau solaires présentaient une prestation défaillante. Ces installations ont également été remises aux exigences de l’état de l’art avant la contre-visite de l’auditeur.

« Nous nous devons de pérenniser le dispositif, commente Christophe Rambla, chef d’entreprise et vice-président de Qualit’EnR, en nous assurant de la qualité, de la bonne technicité des installations et du respect des règles de l’art. Les audits sont indispensables pour étayer l’ensemble du dispositif. Ils sont essentiels pour instaurer la confiance entre les clients et les installateur engagés. »

Cette action de contrôle sera appliquée également aux autres énergies renouvelables : systèmes solaires combinés, installations photovoltaïques, chaudières bois manuelles et automatiques.

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