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Les adeptes d'Ingar Johnsrud

Par Emeralda @emeralda26000
Les adeptes d'Ingar Johnsrud
Le livre : 
Les adeptes d'Ingar Johnsrud aux éditions Robert Laffont, 552 pages, 21 € 00. Publié le 19 mai 2016. 
Pourquoi cette lecture : 
Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Robert Laffont. 
Le pitch : 
Pour le commissaire Fredrik Beier, cette affaire s'annonçait comme une simple enquête de routine, dans sa vie monotone et procédurière : la disparition d'une jeune femme et de son fils, membres tous deux d'un groupe de fondamentalistes chrétiens, baptisé " La Lumière de Dieu ". A ce détail près qu'il s'agissait de la fille de Kari Lise Wetre, une femme politique charismatique et très en vue au sein du parti social-démocrate norvégien. Et que ladite " Lumière de dieu ", engagée dans une apparente vendetta religieuse, se révèle servir de paravent à de monstrueuses expérimentations sur des sujets humains, dans le cadre de recherches scientifiques visant à perpétuer la pureté de la race blanche. Scènes de massacre, mutilations, attentats. Commence alors la chasse à l'homme, avec l'intrusion d'un sniper sans visage déterminé à éliminer tous les témoins, toutes les traces. C'est ainsi que la modeste enquête de Fredrik Beier est devenue une affaire d'Etat. Elle menace à présent de lever le voile sur un tabou en Norvège : la collaboration avec l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Secondé de sa partenaire, l'étonnante Kafa Iqbal, Fredrik ne devra négliger aucune piste, aucun indice, dans cette plongée en eaux troubles, qui brouillera ses repères et fera vaciller ses dernières certitudes...

Ce que j'en pense : 
Voilà un roman type polar qui nous vient encore de Norvège aussi peut-on s'attendre à un bon cru car il faut bien le reconnaître, les auteurs d'Europe du Nord sont excellents dans ce registre. C'est donc avec une confiance presque déjà acquise que je me suis lancée dans cette lecture. 
Pourtant je ne suis pas rentrée dans l'intrigue immédiatement. Il m'a fallu du temps pour apprivoiser les noms des protagonistes alors qu'il n'avait rien de particulièrement complexe cette fois. Enfin rien d'insurmontable sauf peut-être leur nombre et les genres pas toujours facile à identifier. J'ai trouvé qu'il y en avait beaucoup, mais c'était nécessaire pour la construction de l'intrigue comme le souhaitait l'auteur. Un mal pour un bien ? L'ambiance aussi m'a paru un peu étrange, c'était visuelle comme écriture et en même temps assez sombre (j'ai ressenti comme une brume qui entourait l'ensemble). Difficile de décrire vraiment ces sensations. Là encore, un effet de construction voulu par l'auteur. 
On fera plus ou moins régulièrement des bonds dans le passé car oui, les évènements présents trouvent leur origine dans l'Histoire. Ce ne fut pas pour me déplaire. La lecture dans son ensemble ne se fait pas à la légère. Elle demande un minimum de concentration sinon on risque de s'y perdre ou de rater un élément important. 
Je ne me suis attachée à aucun protagonistes car justement personne ne m'a paru véritablement sympathique. Non pas que ce soit tous des méchants pas beaux comme on dit, mais non, leurs charmes divers et variés m'a laissé de marbre. Dommage...
Les bases pour cette trilogie annoncée sont posées plutôt avec brio même si j'ai quelques bémols. Sans vous dévoiler le final, sachez que rien n'est inscrit dans le marbre et que donc on attend la suite pour être conforté ou non dans ses positions. 
Et s'il fallait mettre une note : 12 / 20 

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