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Amazon, Google, Facebook, IBM et Microsoft s’allient pour l’intelligence artificielle

Publié le 29 septembre 2016 par _nicolas @BranchezVous

Intelligence artificielle

Amazon, Google, Facebook, IBM et Microsoft s’allient pour l’intelligence artificielle

Certains des plus importants acteurs de l'industrie technologique ont fondé aujourd'hui le Partenariat pour l'intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société. Rien de moins.

Ce nouveau front commun historique n'est peut-être pas alarmiste comme Elon Musk, qui a déjà déclaré qu'il croyait que l'intelligence artificielle représentait la plus grande menace de l'espèce humaine. N'empêche, Amazon, Google (incluant sa filiale DeepMind), Facebook, IBM et Microsoft se sont ralliés aujourd'hui dans l'espoir d'établir de meilleures pratiques en la matière et de réfléchir aux conséquences d'une telle technologie sur notre société.

Plus précisément, cette nouvelle coalition "prévoit de grands avantages et opportunités à l'horizon pour la société", mais comprend également que "comme avec toute nouvelle technologie, il y aura des préoccupations et de la confusion associées à ces nouvelles applications et compétences". Ces entreprises souhaitent ainsi "travailler ensemble sur ces questions importantes".

La nouvelle a donc été annoncée aujourd'hui par des représentants de certains membres fondateurs : Eric Horvitz pour Microsoft, Francesca Rossi pour IBM, Yann LeCun pour Facebook, et Mustafa Suleyman pour Google et DeepMind.

Apple brille par son absence, mais aux dires du quotidien The Guardian, l'entreprise pourrait intégrer les rangs de ce partenariat, alors que des discussions à ce sujet seraient en cours.

Cette nouvelle entité n'a pas pour objectif de contrôler la façon dont la technologie est développée et utilisée dans le monde entier.

Alors que le Partenariat pour l'intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société vise à définir de "bonnes pratiques" au sujet du développement de l'IA, rien ne garantit que ses membres - qui demeurent des concurrents dans ce secteur - appliqueront à la lettre ce qui sera déterminé par le groupe.

Car il n'est pas question ici de la formation d'un nouvel organisme de réglementation, et cette nouvelle entité n'a pas pour objectif de contrôler la façon dont la technologie est développée et utilisée dans le monde entier.

"Nous sommes vraiment pas là pour servir ce genre de fonctions", a répondu à ce sujet un porte-parole à The Verge. "Nous sommes ici pour apprendre les uns des autres sur ce qui fonctionne bien et ce qui ne fonctionne pas, et partager nos problématiques dans les domaines avec lesquels nous avons plus de difficultés."


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