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Carnages de Maxime Chattam

Par Rambalh @Rambalh
Enfin une chronique pour une lecture toute fraîche ! Il s'agit d'une Lecture Commune A&M;.
Carnages de Maxime Chattam

Quatrième de Couverture
"Harlem Est. 18 novembre. 8h28.
Ils sont tous là, dans le hall de l'entrée du lycée. Plus que quelques minutes avant le début des cours. Parmi les élèves, un adolescent prépare son arme. Le carnage peut commencer...
Quand l'inspecteur Lamar Gallineo arrive sur les lieux, c'est pour découvrir le cadavre du tueur qui a retourné son arme contre lui. L'affaire dépasse rapidement le fait divers : de nouvelles tueries ont lieu dans d'autres établissements.
Lamar doit à tout prix enrayer cette macabre épidémie. Mais les apparences sont trompeuses. Toujours."
Mon avis
Une tuerie de masse, dans un lycée de Harlem. L’adolescent responsable n’a pas de casier judiciaire, son acte reste incompris. Puis d’autres tueries suivent avec un même constat. Qu’est-ce qui peut motiver ces adolescents que rien ne relie à passer à l’acte ?
Carnages est la toute première œuvre de Maxime Chattam que je lis et cette lecture s’inscrit dans le cadre d’une lecture commune A&M.; Un thriller sous forme de nouvelle me semblait être le parfait moyen de commencer : une lecture rapide sur un thème qui s’annonçait haletant. Malheureusement, je n’ai pas été conquise du tout. Dès le départ, le dénouement parait évident. Je n’ai pas été surprise une seule fois et je le regrette, surtout dans le cadre d’une nouvelle : j’aime me laisser surprendre et, surtout, tomber la tête la première dans la chute d’une nouvelle. Là, cela n’a pas été le cas. Pire, je ressors un peu blasée de ma lecture.
Où se situe le problème ? Le format, sûrement. La nouvelle n’est pas maîtrisée, l’écriture parait brouillonne. On sent facilement les effets recherchés par l’auteur : le champ lexical autour de l’action de manger au début de l’histoire pour montrer la haine dévorante qui enclenche les actes, les actions qui s’enchainent à une vitesse folle pour accélérer le rythme de l’histoire, dénoncer les idées reçues sur la nature des actes terroristes en ce début de siècle… Oui, on voit où veut en venir l’auteur mais c’est amené sans finesse, presque sans réelle réflexion. Certes, le thème de la nouvelle est violent, mais ce n’était pas une raison suffisante pour violenter le lecteur en lui donnant un brouillon à lire. Ou alors, je n’ai pas su apprécier le but du style abrupt utilisé : peut-être que c’était réellement pour accentuer la violence mais ça ne m’a pas plu.
Pour un premier Chattam, je suis assez déçue. Il était sur ma liste d’auteurs à découvrir et je pense me tourner vers un de ses romans la prochaine fois pour voir si son style ne me plait vraiment pas ou si c’est simplement que je n’aime pas sa façon d’aborder une nouvelle. Si je regrette de ne pas avoir aimé cette nouvelle, je ne regrette pas ma lecture. J’en attendais un peu trop, voilà tout.
Carnages de Maxime Chattam

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