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The Divine Comedy - Foreverland

Publié le 06 octobre 2016 par Toto
The Divine Comedy - Foreverland J'ai longtemps hésité à aller à Bilbao. Je ne connais pas la ville et je me disais qu'un festival était une bonne raison pour partir à sa découverte. Le BIME festival a en plus la bonne idée de se dérouler pendant les vacances de la Toussaint. Mais l'affiche ressemble trop à celle d'un festival de la Route du Rock cuvée 1996 pour être franchement emballante vingt ans plus tard. PJ Harvey, Suede (mon dieu, leur dernier disque...), The Chemical Brothers ou The Divine Comedy, autant d'artistes ou groupes en perte de vitesse. Même The Horrors ou Wild Beasts semblent déjà avoir sorti leur meilleur. Bref, ce BIME, ça puait le repère de has-been. Bon, je suis un peu sévère avec PJ dont le dernier album reste digne. Et Neil Hannon alors ? Six ans d'absence et une indifférence personnelle grandissante pour sa production depuis plus de quinze ans. Surtout qu'une première écoute distraite de "Foreverland" (antithèse du Neverland de Peter Pan ?) ne m'avait pas rassuré. Le petit irlandais fait désormais dans la pop chantilly, facile et immédiate : vite écouté, vite oublié ? Il est loin le temps des divines "Liberation" ou autres magnifiques "Promenade".  The Divine Comedy - Foreverland Sauf que les arrangements sont toujours aussi soignés et plus variés que jamais. On entend même de la musique orientale sur "A Desperate Man". Chaque titre a son originalité et si ce "Foreverland" ne révolutionne rien, il est la preuve que  Neil Hannon reste l'un des meilleurs songwriters anglais actuels. Les textes toujours décalés, abordent cette fois des références historiques : "Napoleon Complex" ou "Catherine The Great" (pas révolutionnaire donc). Je n'irai pas à Bilbao mais seulement à "Foreverland", et comme son nom l'indique, pas sûr que je lâche la musique de cette divine comédie de sitôt.
Clip de "Catherine The Great" :

Clip de "How Can You Leave Me On My Own :

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